L’art du mensonge

 

par Batiushka.

On disait autrefois « mensonges ». Puis c’est devenu « propagande ». Puis c’est devenu « contrôle éditorial ». Pas de faux semblant. Nous allons l’appeler mensonge. Des millions de personnes sont employées dans le monde entier dans l’industrie du mensonge, c’est-à-dire dans les médias occidentaux, et des centaines de millions y croient. Il fut un temps où l’Union soviétique était experte en mensonges. Je me souviens de l’Union soviétique, où je vivais, et de l’un des deux principaux journaux, qui s’appelait « Pravda », ce qui signifie « La vérité ». Certaines personnes le lisaient parce que vous saviez que la vérité était à l’opposé de ce qu’il écrivait. Ils ont donc tout retourné dans l’autre sens pour essayer de trouver la vérité. En effet, lire entre les lignes/mensonges était devenu un bon moyen de découvrir la vérité.

Depuis la chute de l’URSS, les journaux russes disent généralement la vérité. Toutefois, le rôle de la « Pravda » a été repris par les porte-parole de l’État occidental, c’est-à-dire par les journaux occidentaux et leurs médias en général. Ceux-ci sont essentiellement contrôlés dans tout le monde occidental, du Canada à la Nouvelle-Zélande, du Japon à la Pologne, par six organisations commerciales qui ont toutes la même idéologie fasciste et répètent les mêmes mensonges. Il est vrai que les médias occidentaux ont toujours eu cette tendance, mais aujourd’hui, leurs mensonges ont été systématiquement développés et sont encore plus risibles qu’auparavant. Les quelques derniers journalistes honnêtes semblent avoir disparu de la surface de la terre. Examinons les types spécifiques de mensonges occidentaux dans le contexte de la libération de l’Ukraine du nazisme par les Alliés.

1. L’art de rapporter le contraire de la vérité
  • Les Russes ont subi des pertes massives.
  • Les Russes ont bombardé une maternité/une école/des civils.
  • Les Russes utilisent les civils ukrainiens comme boucliers humains.
  • Les troupes russes violent les femmes.
  • Les Russes commettent des atrocités.
  • Les médias d’État russes font état de difficultés.
  • Vingt généraux russes ont été tués.
  • La Russie est en faillite.

D’une manière générale, avec cette technique purement soviétique, il suffit de remplacer les mots « Russe(s) » par « Ukrainien(s) » et « Russie » par « Ukraine ». Vous pourrez alors découvrir la vérité.

2. L’art de la distraction ou ne rien rapporter de ce qui est défavorable à l’Occident

Vous n’entendrez que très rarement parler des victoires russes et des pertes ukrainiennes dans les médias occidentaux. Ils préfèrent rapporter des scandales de célébrités absurdes et sans intérêt. Cette distraction, l’absence de véritable journalisme, est en réalité une forme de censure. Toutefois, s’ils rapportent un petit succès russe, ils le nuancent toujours par la mention « Ceci n’a pas été vérifié de manière indépendante ». Il s’agit d’une tentative de discréditer la déclaration, indépendamment de la vérité, parce qu’elle est défavorable à l’Occident.

3. L’art de salir vos ennemis

Poutine est en train de mourir d’un cancer. Il est malade mentalement, il est « fou ». Ces déclarations nous font rire. Il est clair qu’en réalité, elles ne font pas référence au président russe, mais à divers dirigeants occidentaux, Biden, Johnson, etc. Poutine sera là longtemps après que ces clowns auront été contraints de démissionner ou auront disparu.

4. L’art de la traduction ou le langage codé

Les médias occidentaux parlent en code afin de déguiser la vérité. Malheureusement, beaucoup sont incapables de traduire ce code. En voici quelques exemples :

  • La « Communauté internationale » (anciennement « le monde libre ») = le bloc fasciste occidental, qui représente (mais ne représente pas vraiment) un huitième de la population mondiale.
  • L’ordre international fondé sur des règles = les règles néo-nazies imposées par les menaces occidentales à la grande majorité du monde.
  • Banque mondiale = Banque dirigée par les États-Unis.
  • FMI = Fonds Mammon international.
  • FEM = Fascisme économique mondial
  • ONU = Ordre nazi dirigé par les États-Unis.
  • OTAN = Organisation terroriste nord-américaine.
  • ONG = Nazis – GO.
  • Le gouvernement ukrainien = le régime terroriste/junte fasciste de Kiev installé par les États-Unis.
  • L’annexion de la Crimée = le retour de la Crimée à la Russie par un vote écrasant en faveur par référendum démocratique.
  • Le SBU = l’Unité secrète brutale (la police secrète de Kiev – une sous-branche de la CIA).
  • L’armée ukrainienne = les terroristes séparatistes soutenus par les États-Unis.
  • Les séparatistes soutenus par la Russie = les combattants ukrainiens de la liberté.
  • Les Russes ont envahi l’Ukraine = Les Russes libèrent l’Ukraine à la demande des Ukrainiens opprimés.
  • L’Ukraine a perdu Lisichansk = La Russie a libéré Lisichansk.
  • Les forces ukrainiennes ont effectué un retrait tactique = Les forces ukrainiennes ont été mises en déroute et fuient pour sauver leur vie.
  • Les forces ukrainiennes contre-attaquent = Les forces ukrainiennes vaincues rêvent de contre-attaquer.
  • Des armes occidentales qui changent la donne = Des armes occidentales déjà détruites.
Conclusion

Nous avons appelé ci-dessus les types de mensonges des médias occidentaux des « arts ». Cependant, en vérité, nous aurions peut-être dû les appeler « sciences », car les techniques de ces mensonges sont aujourd’hui si peu créatives mais si développées qu’un manuel scientifique pourrait être rédigé à leur sujet. Les lecteurs pourront sans doute ajouter de nombreux autres exemples à la liste ci-dessus pour illustrer ce point. Ensemble, nous pourrions peut-être même établir un dictionnaire du mensonge. Ce serait un manuel utile pour ceux qui aiment la vérité.

À ce stade, nous devons mentionner que l’ancien journal soviétique « Pravda » était un journal très populaire. Non pas parce que les gens le lisaient, mais parce que l’on ne pouvait pas acheter de papier toilette en URSS. Le prix du papier augmente en Europe, parce que l’une des principales sources de papier est la Russie et que celle-ci est maintenant en pénurie, l’approvisionnement ayant été limité par les sanctions anti-russes. Il semble maintenant que les journaux occidentaux vont également devenir très populaires.


Batiushka

Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et a vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.


source : The Saker

traduction Hervé, relu par Wayan, pour Le Saker Francophone


 

I                                       Ignorance et mensonges

Cérémonie commémorant le 76e anniversaire de la rafle du Vélodrome d’Hiver à Paris, le 21 juillet 2019, en présence notamment de la ministre française de la Défense d’alors, Florence Parly (image d’illustration). © Lionel BONAVENTURE / AFP           

par Régis de Castelnau

Se revendiquant communiste patriote, l’avocat Régis de Castelnau conteste la vision historique – adoptée par le président Jacques Chirac puis perpétuée par ses successeurs – selon laquelle la France porterait une responsabilité dans la Shoah. Comme tous les ans, la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv’ est l’occasion de polémiques détestables à base de démagogie, calculs politiques, surenchère, ignorance et mensonges.  Maître Régis de Castelnau est avocat à la cour, animateur du blog Vu du droit. Il écrit pour le magazine Causeur et commente l’actualité.

C’est devenu une cérémonie au cours de laquelle les Français sont priés de se couvrir la tête de cendres, de reconnaître leur ignominie, leur lâcheté, leur cruauté. Et le fait que la France a été le principal organisateur de la Shoah ! Je ne souhaitais pas participer à cette foire d’empoigne indigne en me contentant de saluer comme tous les ans la mémoire de mon cher camarade de Parti Lazare Pytkowicz. Mais une fois de plus je constate que l’imposture fait des progrès. En juin et juillet 1942 la France était à Londres et ses combattants venaient de remporter à la face du monde, la victoire de Bir Hakeim Alors voyez-vous, c’est bizarre, avec mon père grièvement blessé, mes trois oncles tués à l’ennemi, morts pour la France, mon aïeul condamnant le régime de Vichy et cachant des armes dans sa cave à 92 ans, j’ai un peu du mal à me culpabiliser et à considérer ma patrie comme coupable.

En juin et juillet 1942 la France était à Londres et ses combattants venaient de remporter à la face du monde, la victoire de Bir Hakeim.

Il y avait à Vichy un régime fantoche installé par L’OCCUPANT ALLEMAND, dont les dirigeants ont été condamnés et pour certains fusillés (pas suffisamment). Ceux-là ont obéi aux ordres donnés par L’OCCUPANT ALLEMAND en application d’une politique d’extermination qui concernait toute l’Europe.

Tout autre présentation est une ignominie.

On rappellera encore une fois l’indispensable lecture du livre de Jacques Semelin sur «la survie des Juifs en France». Qui démontre que c’est le peuple français dans ses profondeurs qui a permis cette survie.  Mais on rappellera aussi que les organisateurs de l’extermination des Juifs sont les ALLEMANDS. Ce sont ce pays et ce peuple (qui savaient tout. Lire «La guerre allemande») qui ont décidé, organisé et exécuté l’effarant massacre. Comme le dit Georges Bensoussan, et sauf en Allemagne de l’Est, du fait des Américains la dénazification a été une farce. La plupart des criminels sont morts dans leur lit.

Depuis quelques jours il semble qu’en France le mot «allemand» était interdit. On ajoutera pour faire bon poids que si des traîtres français ont prêté la main aux Allemands en organisant la rafle, c’est bien en Ukraine et dans les pays baltes que des populations ont participé le plus activement comme EXÉCUTEURS aux grands massacres. Ceux-là ont aujourd’hui leurs statues sur les places ukrainiennes et sont considérés officiellement comme des héros. A la grande joie d’Emmanuel Macron, de BHL et de tout l’Occident qui se prosterne devant eux. On imagine qu’au spectacle des polémiques françaises, les banderistes ukrainiens et baltes doivent bien se marrer.

Entre deux destructions de monuments aux morts de l’Armée Rouge.

Régis de Castelnau


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