Cinéma algérien : genres et esthétiques

par Latifa Lafer


«Le cinéma algérien s’affiche» : la mémoire en image

Brillant aussi bien par la qualité de ses productions que par leur nombre, le cinéma algérien a écrit une belle page aux dernières décennies du siècle dernier. Une exposition intitulée «Le cinéma algérien s’affiche» présente, à la galerie Baya du palais de la culture Moufdi-Zakaria, à Alger, les affiches d’une cinquantaine de chefs-d’œuvre du septième art.

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a visité, hier, l’exposition qui se poursuit jusqu’au 29 décembre 2018, en compagnie d’Ahmed Bedjaoui, commissaire de l’exposition. Cette exposition, dédiée à la mémoire du photographe et documentariste feu Lyes Meziani, initiateur du projet et collectionneur de la plupart des affiches exposées, qui nous a quittés pour un monde meilleur, est un hommage posthume à son projet. «Lyes Meziani a rassemblé toutes ces affiches sur un travail de longue haleine. C’est un travail de documentation qui mérite toute notre considération, un devoir pour sa mémoire et celle du septième art algérien», a déclaré le ministre.
Rassemblant les affiches de tous les films algériens depuis l’aube de l’indépendance jusqu’à 1982, l’idée de poursuivre cette initiative est un projet du secteur. «On pense à organiser une autre exposition afin de présenter les films datant de 1982 à 2002, que ce soit de production algérienne ou une coproduction.
Cela rentre dans le cadre de notre mission de la documentation du cinéma algérien, ayant marqué, de par son authenticité, sa force et les nombreuses distinctions à son palmarès, le cinéma arabe, africain et mondial», a souligné Azzedine Mihoubi tout en invitant les académiciens et les passionnés du cinéma de saisir cette opportunité pour se documenter. Concernant la visite de travail que devrait accomplir M. Azzedine Mihoubi, aujourd’hui, dans la wilaya de Sétif, plus exactement au gisement préhistorique d’Ain El Ahnech, l’interlocuteur a déclaré qu’un centre de recherche permanent aurait lieu à proximité de ce deuxième plus ancien site archéologique en Afrique. «Cette visite est nécessaire pour définir la superficie de cette découverte afin de la personnaliser en une station de recherche.
Elle sera équipée et mise à la disposition des centres de recherches algériens, à savoir le CNRPH, le CNRA, des équipes de recherches universitaires qui travaillent avec ces centres, ainsi que des experts étrangers», a lancé le ministre. Rappelant les dernières découvertes émises par ces chercheurs, à leur tete le professeur Mohamed Sahnouni, Azzedine Mihoubi s’est réjouit que cette grande ouverture de recherche archéologique a fait de l’Algérie le berceau de la présence humaine du nord africain. Classé deuxième plus ancien gisement préhistorique en Afrique après celui de Gona en Ethiopie, le ministre de la culture a affirmé que des experts étrangers devraient renforcer le poursuivi des recherches pour des résultats optimales.
Kader Bentounès

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