Il orchestre en mai des journées dédiées à Dakhla : La « marche verte bis » de Mohamed VI !

   

   En se répétant, dit-on, l’histoire a tendance à bégayer. Et quand elle le fait, c’est charabia assuré. Dans un document surréaliste de 20 pages, et dont nous avons obtenu copie, le Maroc se permet de défier vertement le droit international. Il y annonce une conférence sur l’investissement dans la ville sahraouie occupée de Dakhla pour le mois de mai prochain.

Un appel à sponsoring est même lancé aux multinationales. Il est question d’encarts publicitaires sur le futur livre blanc décrivant et détaillant les nombreuses opportunités d’investissement au niveau de cette magnifique ville balnéaire. Les tarifs y semblent être alléchants. Et c’est normal, attendu que le Maroc se permet de disposer de biens et de territoires qui ne lui appartiennent pas. Des sources recoupées proches du front Polisario nous informent que celui-ci est en passe de battre tous azimuts le rappel des troupes, afin d’entamer une campagne mondiale contre cette inacceptable initiative marocaine. Celle-ci est qualifiée par nos sources de « seconde marche verte », en référence à l’invasion criminelle du Sahara Occidental, sur fond de massacre des populations autochtones en 1975. Le tout, venant dans la foulée des tristement célèbres accords de Madrid.

Pour revenir à ce document de 20 pages, où figurent même des extraits des discours de Mohamed VI et l’oligarque Aziz Akhanouch, force est de relever que la région de Dakhla est l’endroit idéal pour investir dans l’éco-énergie et le tourisme vert. Ses plages de sable blanc, constamment dorées par le soleil, et battues par un vent chaud mais alizéen, sont un vrai paradis pour les parapentistes et les surfeurs. Cet endroit, où l’énergie verte, tant éolienne que solaire constitue une inépuisable mine d’or, a aussi de quoi rivaliser avec les plus belles plages de Miami et d’Australie. Ses eaux littorales, qui sont les plus poissonneuses au monde, grâce au courant marin chaud riche en plancton dénommé Gulf Stream, est aussi le coin idéal pour les mordus de grosses prises à la pêche à la ligne. A ces indéniables et inestimables atouts s’ajoutent les centaines de milliards engrangés depuis 47 ans par l’OCP (office des phosphates chérifien), propriété de la famille Moulay, celle du roi Mohamed VI. Le Sahara Occidental, territoire béni et aimé par Dieu, recèle en effet les plus importantes réserves de phosphate et de poisson au monde.

Le Maroc a maintes fois été condamné, dont la dernière remonte au mois de septembre de l’année passée, par la Cour de justice européenne. Elle également conclu que le front Polisario est le représentant unique et légitime du peuple sahraoui. La Cour de justice africaine. Son pillage éhonté des richesses sahraouies doit, et va, impérativement prendre fin. Outre ces illégales et inacceptables journées de Dakhla, Mohamed VI est en train de rebaptiser à tout-va les édifices et les lieux de villégiatures situés au Sahara Occidental. Cette criminelle et sournoise entreprise dont nous avons eu vent en exclusivité, vise à grimer l’histoire, et à faire accroire à la communauté internationale que le Sahara Occidental serait marocain. Or, il va sans dire qu’il n’en est rien. La meilleure preuve en est que Rabat nourrit une peur-panique à l’endroit du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Rappelons pour finir que, contraint et forcé, il en avait accepté le principe en signant en 1991 l’accord de cessez-le-feu sous l’égide de l’ONU et de l’ex-OUA. Il faut dire aussi qu’à cette époque il était en train de perdre la guerre contre l’APLS (armée populaire de libération du Sahara Occidental.

Mohamed Abdoun


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