L’hymne national israélien traduit révèle une haine et une violence inouïes

soldat l’hymne
Un soldat de l’armée israélienne maltraitant un Palestinien. D. R.

Des internautes algériens ont eu l’ingénieuse idée de faire connaître le contenu de l’hymne national israélien aux non-hébréophones au lendemain de l’annonce par Donald Trump d’un pacte en cours entre l’entité sioniste et les Emirats arabes unis. Pacte qui sera suivi par une série d’autres normalisations de pays du Maghreb – Mauritanie et Maroc – et du Golfe – Bahreïn, sultanat d’Oman et vraisemblablement Arabie Saoudite, dans les mois à venir.

Le texte de l’hymne israélien est d’une extrême violence. Il enracine dans l’esprit des Israéliens l’idée de la «terre promise» et du «peuple élu», et remonte très loin dans l’histoire de l’humanité en présentant la communauté juive comme l’éternelle victime. Il est surtout fait référence au «pays de Sion» et à «Jérusalem», la ville sainte d’El-Qods vers laquelle le régime de Tel-Aviv a transféré son ambassade avec la bénédiction des Etats-Unis et devant le silence assourdissant des pays de la région dont les dirigeants allument le calumet de la paix pendant que le nouvel allié continue d’occuper des terres entières de la Palestine, d’Egypte et de Syrie et s’apprêtent à annexer des territoires jordaniens.

L’hymne de l’entité sioniste célèbre le sang qui «doit couler», les lances «plantées dans les poitrines», les «têtes coupées», l’Egyptien, le Babylonien et le Cananéen qui doivent «trembler» et «frissonner» tant que l’«espoir n’est pas encore réalisé» et que l’avancée «vers l’Est» n’est pas achevée.

Le poème ci-après, intitulé Hatikva (l’espoir), écrit en 1878, a été adopté comme hymne du mouvement sioniste et est devenu, à la proclamation de l’Etat d’Israël, l’hymne national israélien :

«Tant qu’il y a une âme juive

Désir en avant vers l’Est

Notre espoir n’est pas encore réalisé

Un rêve de mille ans sur nos terres

Le pays de Sion et Jérusalem

Que frissonne [celui] qui est notre ennemi

Que tous les habitants d’Egypte et de Canaan tremblent

Que les habitants de Babylone s’épouvantent

Pour que planent sur leur ciel

Panique et terreur de notre part

Quand nous plantons nos lances dans leur poitrine

Et nous voyons leur sang couler

Et leurs têtes coupées

Alors nous serons le peuple élu de Dieu

Là où Dieu l’a voulu.»


Source : Algeriepatriotique


 

2 thoughts on “L’hymne national israélien traduit révèle une haine et une violence inouïes

  1. Le problème n’est pas tant le contenu violent (il n’est pas le seul hymne à évoquer l’action belliqueuse) que la fin qui affirme, comme toujours, que ces gens-là seraient le « peuple élu ». L’Allemagne nazi avait affirmait le même délire, c’est dire si l’Histoire est étrange dans ses ressemblances idéologiques.

    En revanche, qu’un hymne national parle de défendre la patrie n’est pas choquante, les chants nationaux sont faits pour stimuler, pour motiver et pour entretenir un sentiment national au cœur des peuples…on aimerait bien d’ailleurs que les français cessent de s’auto dénigrer et se remettent à défendre quelque chose. Malheureusement, quand un peuple est dilué et que dans le même temps les autres pseudos « élus » détruise toute dimension transcendante comme le territoire, l’histoire et les traditions fondatrices, il devient une masse…

    …et c’est à l’évidence ce que visent les mondialistes à la sorossienne : transformer l’Europe en une zone de consommateurs crétinisés, sans racine, sans mémoire (sauf la shoah), sans nation et donc… sans plus aucun chant à partager par tous. Zemmour ne cite-t-il pas régulièrement les méthodes violentes d’Israël pour, selon lui, défendre la France de l’envahissement visible année après année ?

    Un nationalisme belliqueux, ultra violent côté Israël et une mondialisation dissolvante pour le reste du monde… ? Et voilà pourquoi personne ne trouve à redire à ce petit état artificiel qui ne serait plus rien depuis longtemps s’il n’était soutenu depuis des décennies par l’Angleterre initialement puis par les EU où de basses manœuvres sordides et criminelles se poursuivent au nom (sans rire !) de la « paix », de la « démocratie » et de « l’american way of life sionisé ».

  2. D’où vient cette traduction ?
    Plusieurs sites proposent une traduction radicalement différente :
    Par exemple sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Hatikvah#Paroles :

     » Tant qu’au fond du cœur
    l’âme juive vibre,
    et dirigé vers les confins de l’Orient
    un œil sur Sion observe.

    Notre espoir n’est pas encore perdu,
    cet espoir vieux de deux mille ans
    être un peuple libre sur notre terre,
    terre de Sion et de Jérusalem

    être un peuple libre sur notre terre,
    terre de Sion et de Jérusalem.  »

    ou encore sur http://france-israel-amities-echanges.over-blog.com/article-20339602.html :

     » Aussi longtemps qu’au fond de nos coeurs
    Vibrera l’âme juive,
    Et que, vers le lointain Orient
    Notre regard sur Sion est fixé,

    Il ne mourra pas notre espoir,
    Notre antique espérance,
    De vivre libre et en paix
    dans notre pays, le pays de Sion.

    Tant que sera présente à nos yeux
    Ton antique muraille,
    Que nous aurons des pleurs
    A verser sur les ruines du Temple,

    Il ne mourra pas notre espoir,
    Notre antique espérance,
    De vivre libre et en paix
    dans notre pays, le pays de Sion.

    Aussi longtemps que des larmes pures
    Couleront des yeux de la Fille du Peuple,
    Et que, pour pleurer sur Sion désolée,
    Elle se lèvera encore au milieu de la nuit,

    Il ne mourra pas notre espoir,
    Notre antique espérance,
    De vivre libre et en paix
    dans notre pays, le pays de Sion.

    Il ne mourra pas notre espoir,
    Notre antique espérance,
    De vivre libre et en paix
    dans notre pays, le pays de Sion.

    Tant que résonnera l’amour
    Dans le sein d’Israël,
    et la pitié qui vit
    Au coeur de l’Eternel,

    Il ne mourra pas notre espoir,
    Notre antique espérance,
    De vivre libre et en paix
    dans notre pays, le pays de Sion.

    Ecoutez, frères des pays de l’exil,
    La voix d’un de nos prophètes :
    seulement du dernier Juif
    Mourra le dernier espoir.

    Il ne mourra pas notre espoir,
    Notre antique espérance,
    De vivre libre et en paix
    dans notre pays, le pays de Sion. « 

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