Les laboratoires biologiques du Pentagone américain en Ukraine

   

La presse occidentale aux ordres n’en parle pas beaucoup et pourtant la nouvelle est de taille : le ministère de la Défense US finançait et contrôlait une trentaine de laboratoires biologiques en Ukraine. Les forces russes ont pu prendre le contrôle de plusieurs de ces installations suite à leur intervention en Ukraine et elles ont trouvé une multitude d’informations sur les recherches qui y étaient menées. Déjà le 24 février dernier, lors de l’entrée de l’armée russe en Ukraine, on avait appris que l’ambassade US à Kiev effaçait toutes les données relatives à ces laboratoires sur son site et qu’elle intimait l’ordre à ces établissements de détruire tous les agents pathogènes qui y étaient stockés. Lorsque la Fédération de Russie a fait part de ces informations, les premières réponses des USA ont été que c’était de la propagande et que les agents pathogènes détenus en Ukraine étaient des vestiges de l’ère soviétique.

Face à la pression internationale croissante, la question a été soulevée au Sénat américain le 8 mars dernier devant lequel a été entendue « l’honorable » (comme ils disent) Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’Etat aux Affaires politiques, cette sorcière criminelle qui distribuait des sandwichs sur la place Maïdan à Kiev en décembre 2013 lors des manifestations qui ont mené au coup d’Etat en février 2014. Ce coup d’Etat fomenté par les USA et exécuté par les nazis ukrainiens nous a menés où nous sommes aujourd’hui, c’est-à-dire à un risque majeur de guerre nucléaire.

Lors d’une réunion d’information du Conseil de Sécurité des Nations Unies convoquée par la Russie le 11 mars dernier et portant sur les laboratoires biologiques en Ukraine, le représentant permanent russe, Mr Vassily Nebenzia, a déclaré que « le régime de Kiev dissimule de toute urgence les traces d’un programme biologique militaire que Kiev a mis en œuvre avec le soutien du département américain de la Défense. » Et il ajoute : « Le ministère russe de la Défense a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine a développé un réseau d’au moins 30 laboratoires biologiques qui hébergent des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles avec l’aide de la biologie de synthèse. Ce travail est financé et directement supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis, entre autres dans l’intérêt du National Center for Medical Intelligence du Pentagone. Le rôle clé dans ces programmes a été joué par un laboratoire central de référence BSL-3 à l’Institut de recherche scientifique anti-peste Mechnikov à Odessa, en Ukraine. Des centres de recherche dans d’autres villes ont également joué un rôle – Kiev, Lvov, Kharkov, Dnipro, Kherson, Ternopol, Uzhgorod, Vinnytsia. »

Bien sûr, l’organisme incriminé, le DTRA, jure la main sur le cœur qu’il ne fait rien de répréhensible et qu’au contraire, il cherche « à démanteler l’infrastructure massive de recherche, de développement et de production d’armes de destructions massives biologiques laissée par le complexe militaro-industriel de l’Union soviétique » et « qu’aujourd’hui, les travaux en cours mettent également l’accent sur la coopération et la recherche collaborative avec des instituts et des scientifiques pour renforcer la détection et le diagnostic des épidémies de maladies hautement infectieuses et des menaces biologiques connexes.» Ben voyons.

Pourtant rompue à l’exercice de la politique et n’étant pas réputée pour avoir la langue dans sa poche, Nuland semblait très mal à l’aise devant le sénateur Marco Rubio qui l’interrogeait. Ses nombreuses hésitations, ses bégaiements, indiquaient qu’elle craignait de trop en dire mais elle a quand même admis que Washington avait fourni une assistance à ces laboratoires. Ce qu’elle n’a pas dit mais que nous avons appris par nos sources, c’est que les chimistes et ingénieurs US travaillant dans ces laboratoires avaient tous un passeport diplomatique. Nuland a ajouté que les États-Unis étaient préoccupés par la volonté des forces russes de prendre le contrôle des laboratoires biologiques et que les USA travaillaient avec l’Ukraine pour empêcher que ces sites ne tombent entre les mains des Russes. Bien, il n’a pas fallu la torturer pour qu’elle avoue. On passait en quelques heures du « nous n’avons rien à voir avec ça, c’est une fake-news, c’est de la propagande russe » à « nous craignons que les Russes ne mettent le nez dans nos affaires ». La question que l’on se pose est élémentaire : pourquoi les Etats-Unis sont-ils si inquiets que la Russie s’empare de ces installations si celles-ci étaient basées sur une recherche inoffensive ? Et à la question de Rubio qui lui tendait la perche en interrompant ses hésitations et en lui demandant si les Russes pouvaient faire une attaque biologique avec les éléments trouvés dans ces laboratoires, elle a répondu qu’elle était sûre à 100% que s’il y avait une attaque biologique, la Russie en serait l’auteur. Peu importe les mensonges habituels qu’invoquent les Etats-Unis pour se tirer d’une situation embarrassante en incriminant les Russes, la réponse de Nuland a clairement indiqué que tout ce qui se trouve à l’intérieur des biolabs ukrainiens est source d’une grave préoccupation pour les USA. Du côté ukrainien, un porte-parole du clown-président a déclaré que « l’Ukraine nie strictement toute allégation de ce type ». Bien sûr, on se demande si l’on a déjà vu un menteur aussi éhonté que le président comédien.

Entretemps, on apprend que l’ancien président Barack Obama a été le fer de lance d’un accord menant à la construction d’un laboratoire biologique manipulant « des agents pathogènes particulièrement dangereux » en Ukraine. Publié à l’origine le 18 juin 2010 et supprimé depuis, l’article intitulé « Biolab ouvre en Ukraine » détaillait comment Obama, alors qu’il était sénateur de l’Illinois, a aidé à négocier un accord pour construire un laboratoire de biosécurité de niveau 3 dans la ville ukrainienne d’Odessa. L’article, qui soulignait également l’implication de l’ancien sénateur Dick Lugar, a également été inclus dans le numéro 818 du journal de sensibilisation du centre de lutte contre la prolifération de l’US Air Force (USAF). « Dick Lugar a déclaré que les plans pour l’installation ont commencé en 2005 lorsque lui et le sénateur Barack Obama ont conclu un partenariat avec des responsables ukrainiens. Lugar et Obama ont également aidé à coordonner les efforts entre les chercheurs américains et ukrainiens cette année-là dans le but d’étudier et d’aider à prévenir la grippe aviaire », a expliqué l’auteur Tina Redlup.

Les médias grand public occidentaux et les réseaux sociaux tentent de dissimuler l’existence de laboratoires biologiques financés par les États-Unis en Ukraine. Et quand ils en parlent, c’est pour reprendre bien sûr la version officielle prétendant qu’il s’agit d’œuvrer pour le bien public. Alors pourquoi l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies a-t-elle conseillé à l’Ukraine de détruire les agents pathogènes à haut risque hébergés dans ses laboratoires de « santé publique » (sic !) afin d’éviter « tout déversement potentiel » ? L’OMS n’a pas dit quand elle avait fait la recommandation, ni fourni de détails sur les types d’agents pathogènes ou de toxines hébergés dans les laboratoires ukrainiens et l’agence a refusé de répondre aux questions sur le suivi de ses recommandations.

Revenons un peu en arrière et examinons le Mémorandum de Budapest qui a été signé dans le passé. Ce mémorandum comprenait trois accords politiques signés lors de la conférence de l’OSCE à Budapest, en Hongrie, le 5 décembre 1994, pour fournir des garanties de sécurité concernant l’adhésion du Bélarus, du Kazakhstan et de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des Armes nucléaires (TNP). Ces nations devaient céder leurs arsenaux nucléaires à la Russie et cesser toute recherche dans le domaine des armes nucléaires. Les premiers signataires étaient la Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis, la Chine et la France ayant donné des assurances individuelles dans des documents séparés. Le mémorandum interdisait à la Fédération de Russie, au Royaume-Uni et aux États-Unis de menacer ou d’utiliser la force militaire ou la coercition économique contre l’Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan. À la suite d’autres accords et du mémorandum, entre 1993 et ​​1996, la Biélorussie, le Kazakhstan et l’Ukraine ont donc renoncé à leurs armes nucléaires. Il faut savoir que l’Ukraine possédait à l’époque le troisième plus grand stock d’armes nucléaires au monde, dont elle avait un contrôle physique mais pas opérationnel, la Russie contrôlant les codes nécessaires pour faire fonctionner les armes nucléaires.

Lorsque les forces russes ont pris le contrôle des laboratoires en Ukraine dont la Fédération de Russie connaissait l’existence depuis des années et alertait en vain la communauté internationale, la Russie a eu la preuve que ces laboratoires travaillaient sur les armes biologiques, les armes nucléaires, et les missiles. Donc des armes de guerre. Adieu donc le Mémorandum de Budapest. Et ces laboratoires se trouvaient juste à la frontière avec la Russie. Concernant les armes biologiques, les recherches menées en Ukraine allaient de la collecte de données génétiques slaves au gain de fonction

(recherche médicale qui modifie génétiquement un organisme de manière à améliorer les fonctions biologiques des produits géniques) de virus et d’organismes destinés à être utilisés dans des armes. Certains agents pathogènes ont été testés en utilisant des soldats ukrainiens comme cobayes. Selon l’Ukraine et les États-Unis, les laboratoires travaillaient sur un « programme de réduction des menaces biologiques », mais avec des agents tels que l’anthrax ainsi que des virus transmis par les chauves-souris et les oiseaux migrateurs, on ne peut que mettre en doute la sincérité de ces déclarations. En effet, la situation géographique de l’Ukraine représente un véritable carrefour des voies de migration des oiseaux et des recherches étaient en cours pour étudier comment les migrations et les voies suivies par les oiseaux pouvaient être exploitées comme vecteurs de certains agents pathogènes. On ne sait pas si l’une de ces enquêtes a abouti, mais la simple intention de « militariser » des vols d’oiseaux pose question. Selon les documents découverts par les forces russes, la partie américaine prévoyait de mener des travaux sur les agents pathogènes des oiseaux, des chauves-souris et des reptiles en Ukraine en 2022, avec une possibilité de transporter la peste porcine africaine et l’anthrax. Et les spécialistes russes des troupes de radioprotection, de protection chimique et biologique ont étudié des documents qui faisaient état de transferts de biomatériaux humains emportés en Ukraine vers des pays étrangers sur instruction de représentants américains.

Par ailleurs, c’est lorsque le président ukrainien Zelensky – peut-on appeler ce clown président ? – a déclaré qu’il libérerait son pays du mémorandum de Budapest que la Russie a senti le danger. Les nazis de Kiev avaient donc l’intention de renouer avec le nucléaire. Des rapports de RIA Novosti ont montré que des recherches en matière d’armes nucléaires avaient été menées à l’Institut de physique et de technologie de Kharkov ainsi que dans des centres à Kiev, Tchernobyl et Lvov, Tchernobyl ayant été choisi comme l’un de ces emplacements afin que l’augmentation du rayonnement dans la zone n’attire pas l’attention. Les recherches ont été menées depuis 2014 en utilisant à la fois de l’uranium et du plutonium. Les matériaux et l’équipement nécessaires à la fois à l’enrichissement du combustible et à la création d’un appareil ont été importés d’États étrangers, ce qui signifie qu’il n’y a pas que Kiev qui viole le mémorandum de Budapest et le traité de non-prolifération nucléaire. On ne sait toujours pas si le combustible nucléaire usé des centrales nucléaires en Ukraine aurait pu être utilisé et l’on ne sait pas non plus à quel point les Ukrainiens étaient proches d’un appareil fonctionnel.

Il devient également de plus en plus évident le gouvernement ukrainien a œuvré pendant des années pour améliorer les systèmes de missiles hérités de l’Union soviétique, mais deux sociétés ukrainiennes, Yuzhmashzavod et Yuzhnoye, ont toutes deux travaillé en collaboration avec des entreprises turques pour créer des fusées.

Les gouvernements russe et chinois ont commencé à exiger publiquement des réponses, tant sur la scène internationale qu’au siège de l’ONU à New York. Malgré le black-out médiatique en Occident, la gravité des faits était impossible à dissimuler, et le Sénat US a appelé Nuland pour s’expliquer. Il apparaît aujourd’hui que les Etats-Unis disposent de 336 laboratoires disséminés dans 30 pays où ils font exactement ce qu’ils veulent. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois a déclaré à ce sujet que « les Etats-Unis ont été le seul pays à s’opposer à la mise en place de mécanismes de vérification multilatérale de la Convention sur les armes biologiques au cours des 20 dernières années ».

Pour terminer et à titre d’exemple pour montrer qui dirige l’Ukraine aujourd’hui, l’une des principales sources médiatiques ukrainiennes, la chaîne Hromadske, parle du Donbass comme d’une « région qui compte ‘un nombre énorme de personnes absolument inutiles’. Sur les 4 millions dans la région de Donetsk, 1,5 million sont ‘superflus’ et ‘doivent simplement être tués’ ». Cela est dit sans aucune honte. Et ce n’est pas le seul exemple de ce que le pouvoir et les médias ukrainiens martèlent depuis plusieurs années. Imaginons un instant que toutes les expériences décrites plus haut soient arrivées à terme et se trouvent entre les mains des fous furieux qui dirigent l’Ukraine aujourd’hui et que l’Occident soutient… Nous laissons nos lecteurs deviner la suite.

Mohsen Abdelmoumen


Des documents divulgués jettent un nouvel éclairage sur le programme de laboratoire biologique du Pentagone en Ukraine

Selon des documents internes, les employés de la société américaine engagés par le Pentagone ont reçu un accès complet à tous les laboratoires biologiques ukrainiens, et les experts indépendants se sont même vu refuser les visites. Les nouvelles révélations remettent en question l’affirmation du gouvernement américain selon laquelle le Pentagone finance simplement des laboratoires biologiques en Ukraine, mais n’a rien à voir avec eux.

La semaine dernière, la sous-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland a confirmé qu’« il existe des installations de recherche biologique en Ukraine », et les États-Unis craignent que « ces matériaux de recherche » ne tombent entre les mains des Russes. Quels « matériaux de recherche » ont été étudiés dans ces biolabs, et pourquoi les responsables américains sont-ils si inquiets qu’ils puissent tomber entre les mains des Russes ?

Les activités du Pentagone dans les biolabs ukrainiens ont été financées par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA). DTRA a engagé 80 millions de dollars dans la recherche biologique en Ukraine au 30 juillet 2020, selon les informations obtenues auprès du Federal Contract Register des États-Unis. Ce programme a été confié à la société américaine Black & Veatch Special Projects Corp.

Source : frontnews


 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *