Revue de presse du 02/10/2022

                                           ENVIRONNEMENT     

À l’entrée de l’hiver, des niveaux très inférieurs à l’an dernier

« La France a affronté cet été 2022 une sécheresse historique aux multiples conséquences pour l’agriculture ou encore la production d’électricité, favorisant également de gigantesques incendies. Les nappes phréatiques ont continué de baisser en août et se trouveront à l’entrée de l’hiver à des niveaux « nettement inférieurs » à ceux de l’année dernière, selon le bulletin du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Le pays a connu récemment d’importants passages pluvieux et orageux mais l’eau ruisselle et peine à s’infiltrer lorsqu’elle tombe sur un sol très sec. Une pluie « efficace » doit d’abord humidifier les sols et bénéficier aux végétaux avant de pouvoir continuer son parcours dans le sous-sol. La situation est particulièrement préoccupante dans le sud-est, sur le Bas-Dauphiné, la Provence et la Côte-d’Azur. »

Source : Terre Net

Zéro artificialisation : le gouvernement est-il en train de faire marche arrière ?

« Le 4 août dernier, comme l’ont révélé plusieurs médias, le ministre de la Transition écologique a envoyé une circulaire aux préfets, leur demandant de « ne pas imposer dès à présent une réduction de moitié de la consommation des espaces de manière uniforme » dans les documents d’urbanisme. De fait, comme le prévoit la loi, c’est aux collectivités, dans un premier temps, de s’accorder entre elles pour répartir l’effort. Mais cette circulaire vient semer le doute sur les ambitions réelles du gouvernement. »

Source : Reporterre

Le gaspillage éhonté des têtes de gondoles autoproclamées

Que diriez-vous d’assister à un petit défilé de mode entre-soi dans le désert marocain ?!

Source : Météo 60

FRANCE

La France a autorisé des livraisons d’armements à la Russie en 2021

« En 2021, les ventes de matériels de guerre français se sont élevées à 11,7 milliards d’euros. De quoi réjouir Sébastien Lecornu qui souligne dès l’introduction du rapport que « la France enregistre son 3e plus haut niveau historique en matière d’exportation d’armements ». Et le successeur de Florence Parly de préciser que ces transferts « se font toujours dans le strict respect de ses engagements internationaux ». Vraiment ? L’Etat français a validé la livraison d’équipements militaires à la Russie pour près de 7 millions d’euros. C’est ce que révèle un rapport du ministère des armées dont le gouvernement retarde la publication depuis juin dernier. Disclose le publie en intégralité. »

Source : Disclose

Comment la France d’Emmanuel Macron solde nos intérêts nationaux

Interview Marc Endeweld, journaliste pour Le Monde diplomatique, au sujet de son livre « L’emprise : la France sous influence », en mai dernier.

Source : Sud Radio

GÉOPOLITIQUE

Pour M. Scholz, l’armée allemande doit devenir la « pierre angulaire » de la défense européenne

« « En tant que nation la plus peuplée, dotée de la plus grande puissance économique et située au centre du continent, notre armée doit devenir la pierre angulaire de la défense conventionnelle en Europe, la force armée la mieux équipée d’Europe », a en effet déclaré le chef du gouvernement allemand. « Tel est l’objectif. Et le fait que nos amis et partenaires européens ne le perçoivent pas comme une menace, mais au contraire comme une assurance et une promesse nous encourage », a-t-il continué. »

Source : Opex 360

Retour, vingt ans après, sur la perestroïka gorbatchévienne

« « Un monde désarmé et réconcilié, sans blocs militaires, la démocratie, l’autogestion, l’écologie et le socialisme régénéré. » C’étaient les promesses de M. Mikhaïl Gorbatchev, de sa politique dite de glasnost et de perestroïka. L’URSS fut déconstruite, le bloc de l’Est « autodissous ». C’était il y a vingt ans : au printemps 1985 s’amorçait à Moscou un bouleversement de l’ordre mondial qui n’en finit pas. »

Source : Le Monde diplomatique

MATIÈRES PREMIÈRES

Sur les (aimables) leçons des pétrocrates menaçant la cohésion du monde

« Coup de tonnerre médiatique : les trois dirigeants de Total, EDF et Engie en appellent à la sobriété et à la chasse au gaspillage. Ils osent même recycler une formule chère aux acteurs luttant de longue date pour une décroissance énergétique : « la meilleure énergie reste celle que nous ne consommons pas ». Assiste t »on au suicide du capitalisme fossile ? »

Source : Terrestres

Energétiquement, l’Arabie Saoudite et la Russie sont incontournables

« Joe Biden avait promis de traiter l’Arabie Saoudite en « paria » en raison des graves violations des droits humain. L’augmentation des prix aux stations d’essence américaines, une inflation à 9,1% et une débandade démocrate annoncée lors des élections de novembre font prendre au président américain un virage à 180 degrés. En visite à Ryad, il a tenté de mettre un grain de sable dans l’amitié Arabie Saoudite-Russie et de donner l’illusion qu’il allait faire descendre le prix moyen de l’essence sous les $4,60 le gallon aux USA. Il espère également freiner les impacts de la machine infernale qu’il a lancé avec la guerre en Ukraine. »

Source : 2000 Watts

RÉFLEXION

Futur du travail, futur de l’émancipation

« A partir d’une synthèse des débats qui traversent la sociologie du travail, on décrira les transformations contemporaines du travail, en particulier celui des classes populaires. Quelle est l’importance de ces transformations ? Quelles sont les permanences autour desquelles est structuré le travail ? Est-ce que les innovations techniques sont à même de modifier radicalement ces structures ? Ces questions ne sont pas seulement des enjeux pour la sociologie ; elles orientent des choix politiques, elles incitent à faire du travail une question politique, quand de nombreux discours sur une supposée fin du travail appellent à s’en détourner. Évoquer l’avenir du travail, c’est finalement envisager l’avenir des classes sociales, et en premier lieu les classes populaires, et de l’organisation de nos sociétés. L’émancipation des classes dominées ne peut faire l’économie d’une transformation profonde des modes de domination et de pouvoir liés au travail. »

Source : Spectre

Faut-il célébrer la « valeur travail » pour défendre les travailleurs ?

« La coexistence de ces deux termes, « valeur » et « travail », n’a rien d’évident sur le plan moral. En régime capitaliste, une partie de la valeur que produit notre travail est récupérée par notre employeur pour générer du profit. C’est le cas dans les entreprises privées, certes, mais aussi, dans un sens, dans le secteur public : à l’université, on sous-paie les précaires pour que des grands professeurs puissent se partager prestige et traitements avec prime, dans la fonction publique territoriale on fait bosser des services civiques pour continuer à rémunérer élus et directeurs généraux des services… Le vol de la valeur qu’on produit en travaillant se fait sur le plan financier mais aussi parfois symbolique : on bosse comme un dingue et c’est votre chef qui s’attribue tout le mérite. »

Source : Frustration Magazine

ÉCONOMIE

‌La sobriété énergétique par l’exemple

Une photo vaut mieux que de longs discours.

Source : Météo 60

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