UNION DU MAGHREB ARABE

UNION DU MAGHREB ARABE

L’Algérie saisit le SG de l’UMA pour une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères

L’Algérie a saisi officiellement le Secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) pour l’organisation “dans les délais les plus rapprochés”d’une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

“L’Algérie a saisi officiellement le Secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe, pour l’appeler à organiser dans les délais les plus rapprochés une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA”, précise le communiqué, ajoutant que“cette demande a été portée à la connaissance des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union”.

Cette initiative “s’inscrit en droite ligne de la conviction intime et maintes fois exprimée par l’Algérie de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances”, souligne la même source.

Elle intervient, aussi,“dans le prolongement des conclusions du dernier Sommet extraordinaire de l’Union Africaine des 17 et 18 novembre 2018, sur les réformes institutionnelles de l’organisation continentale, qui a accordé un intérêt particulier au rôle des communautés économiques régionales dans les processus d’intégration des pays africains”.

“La relance des réunions du Conseil des ministres, à l’initiative de l’Algérie, est de nature à introduire un effet catalyseur susceptible de redynamiser les activités des autres organes de l’Union du Maghreb Arabe”, ajoute le communiqué. □ APS, 22.11.2018

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06.06.2007

k

Union du Maghreb arabe : Les ambivalences de M. Bouteflika

Nous en étions ébaudis ! Mardi, en revanche, il a tout renié au grand désespoir de ses citoyens. En recevant à Alger Daniel Ortega, président du Nicaragua et qualifié de «grand ami de l’Algérie», Abdelaziz Bouteflika a de nouveau évoqué la question du Sahara et son lien avec le «blocage» qui caractérise la construction du Maghreb.

Il ne fallait pas tant d’esbroufe pour convaincre, en effet, un allié sandiniste comme Daniel Ortega, dictateur de son état depuis 1984 et dont le pays – livré à la nomenklatura sandiniste -, aux ordres d’Alger bien entendu, a joué le rôle que l’on sait lors du dernier débat du Conseil de sécurité, le 30 avril, sur le projet d’autonomie : un rôle de boutefeu , de perturbateur , le même dévolu d’ailleurs à l’Afrique du Sud et consistant à entraver l’unanimité des votes en faveur du projet marocain. Las ! Ni le Nicaragua ni l’Afrique du Sud ne sont parvenus à renverser la tendance.

Que Daniel Ortega se rende en visite à Alger quatre semaines après le vote du Conseil de sécurité, ne constitue pas un hasard. Il s’inscrit dans ce qu’on appelle «le retour d’ascenseur» que l’Algérie lance en guise de remerciements à celui qui, mettant à profit son passage au Conseil de sécurité parmi les membres non permanents en vertu de la rotation en vigueur, s’est fait le chantre de la «cause sahraouie».

Comment le président Bouteflika entend-il le récompenser ? Ni le peuple algérien ni personne d’autre ne le saura, mais le principe est acquis, inscrit dans une morale aux parfums de pétrodollars. Parlons en donc de cette morale, dénuée de tout principe et qui, dans le cas qui nous intéresse – celui de la construction du Maghreb – s’apparente à une perversion ahurissante de la vérité. M. Bouteflika estime que «le problème du Sahara occidental constitue un facteur de blocage du processus de la construction de l’Union du Maghreb Arabe ( UMA).» En voilà donc une vérité nouvelle ! Il dit «un» facteur de blocage, ce qui laisse supposer qu’il en existe plusieurs, si l’on s’en tient à son éloquence et à sa rhétorique.

Nous dirions, en effet, en ce qui nous concerne que c’est « Le » facteur de blocage, parce qu’il s’agit d’une mascarade que les historiens honnêtes ne peuvent que condamner.

Lorsque le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie signèrent, le 17 février 1989 à Marrakech, l’acte de naissance de l’UMA, Abdelaziz Bouteflika vivait en «exil» doré à Genève et l’Algérie était présidée par Chadli Bendjedid, signataire de la charte maghrébine.

L’UMA, les textes de sa fondation en portent la marque, constituait une profession de foi des chefs d’Etat mais aussi l’un des derniers espoirs pour les peuples des cinq pays de réaliser leur unité, un peu à l’image de ce qui a pu être fait au niveau de la communauté européenne.

Elle transcendait les problèmes hérités de la décolonisation, vécus en commun, effaçait les séquelles de conflits, larvés ou déclarés entre les uns et les autres et, surtout, portait en son germe le règlement tacite du principal d’entre eux, à savoir le Sahara. Avec le processus d’édification du Maghreb, on inaugurait en effet dans le sillage d’une convergence devenue complicité, une « méthode de règlement »à la maghrébine, bien de chez nous, comme nous le disait l’air convaincu un diplomate.

Quelques mois plus tôt pourtant, au Sommet de l’UMA d’Alger de juin 1988 auquel participa feu S.M. Hassan II – parti de Tanger vers Alger à bord du paquebot le « Marrakech », un autre symbole ? – un mini sommet maroco-algérien avait déjà tracé le sillon d’un difficile rapprochement qui tenait du miracle après quatorze ans de « guerre froide » ponctuée par des accrochages meurtriers à Amgala en février 1976…

Les observateurs, tout à leur lucidité et àleurs regrets exprimés, considèrent que l’affaire du Maghreb ressemble à s’y méprendre à une poupée russe : en elle se loge une autre , peut-être la plus grave et en même temps la plus simple à démonter, celle de la rivalité qui conditionne bien entendu la crise du Sahara.

Celle-ci sert aux yeux des dirigeants algériens de pièce à conviction pour celle-là ! Et comme la vision du président Bouteflika reste prisonnière d’une rhétorique belliqueuse qui remonte aux années cinquante-soixante et au catéchisme du FLN , « l’affaire du Sahara oppose deux modèles et deux régimes », un modèle libéral, une monarchie, à un modèle socialiste et à une révolution.

Près de cinquante ans après, alors que la révolution au sens marxiste-léniniste du terme est morte de sa belle mort, enterrée sous les coups de boutoir du libéralisme triomphant à Berlin, à Prague, en Afrique voire à Moscou ou à Pékin, M. Bouteflika – et avec lui le l’apprenti sorcier Ortega – continuent de nous abasourdir sur la « protection des droits des peuples » ! Comme s’ils sont les détenteurs d’une telle exigence alors que l’un et l’autre cautionnent des politiques de répression, emprisonnent les journalistes, vivent sous la coupe des « sécurités militaires » et traquent les opposants.

Abdelaziz Bouteflika a expressément choisi la visite de Daniel Ortega pour faire « sa sortie » sur le Maghreb et le Sahara . Seuls les novices peuvent y voir une nouveauté. Le ton , la radicalisation du langage qui renvoie à des logorrhées où se conjuguent la nostalgie et l’amertume, ne laissent pas de surprendre.

Le président algérien réclame une « autodétermination authentique du peuple du Sahara occidental ». On notera avec intérêt le recours à l’adjectif « authentique », comme s’il mettait en doute l’esprit de la résolution votée à l’unanimité le 30 avril dernier par le Conseil de sécurité sur une solution politique qui , cela va sans dire, sous-tendait une forme d’autodétermination , comme si enfin il esquissait une forme de contestation du processus mis en œuvre par les Nations unies et dont la première étape est prévue pour le 18 juin prochain…

Le Maroc y va, serein et lucide, fondant son argumentaire sur la légalité, le soutien précieux et proclamé de la communauté internationale, sa vision constructive mais ne se départit jamais de cette vérité que la construction du Maghreb passe par un règlement de la question du Sahara qui suppose – et nous ne le dirons jamais assez – que l’Algérie doit renoncer à ses prétentions hégémoniques et respecter notre intégrité territoriale.

Tant qu’elle s’acharnera à nous la contester, il n’y aura pas , en tout cas du côté marocain, de construction du Maghreb… □ Hassan Alaoui /  LE MATIN

01.02.2017

IL A ESTIMÉ QUE LE PROJET DE CONSTRUCTION MAGHRÉBINE A ÉTÉ “TRAHI”

Mohammed VI a-t-il fait son deuil de l’UMA ?

Le roi du Maroc, MohammedVI, a-t-il fait son deuil de l’Union du Maghreb arabe (UMA) ? La question coule de source quand on sait que Mohammed VI a captivél’attention des présents à l’ouverture du 28e Sommet ordinairede l’Union africaine et dont les travaux ont débuté hier lundi àAddis-Abeba. D’emblée, il a estimé que “le Maroc a toujoursconsidéré qu’il faut d’abord puiser sa force dans l’intégrationde sa sous-région maghrébine”.
Remettant en cause le processusde construction d’une force régionale, Mohammed VI s’exclame :“La flamme de l’UMA s’est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu !” Un constat que le roi justifie par la trahison de l’élan qui avait été donné à cet ensemble régional. Mais qui a trahi cet élan ? Encore une fois,Mohammed VI ne le dit pas, mais il envoie un message à qui veut l’entendre que “l’élan mobilisateur de l’idéal maghrébin,promu par les générations pionnières des années 50, se trouve trahi”.
Il ira jusqu’à illustrer la stagnation de l’UMA en avançant des chiffres sur l’ensemble économique du Maghreb.  qu’“aujourd’hui, nous constatons avec regret que l’UMA est la région la moins intégrée du continent africain, sinon de toute la planète. Alors que le commerce intrarégional s’élève à10% entre les pays de la Cédéao, et à 19% entre les pays de la Sadec, il stagne à moins de 3% entre les pays du Maghreb”. Pis encore, il citera l’exemple des autres communautés d’Afrique qui offrent des opportunités et des espaces d’échanges et de développement.
“De même, tandis que la Communauté économique d’Afrique de l’Est avance dans des projets d’intégration ambitieux, et que la Cédéao offre un espace fiable de libre circulation des personnes, des biens et des capitaux, les pays du Maghreb sont, eux, à un niveau de coopération économique très faible. Nos concitoyens maghrébins ne comprennent pas cette situation”, regrette encore Mohammed VI. Partant de ce constat, le roi du Maroc interpelle les pays du Maghreb : “Si nous n’agissons pas, sauf à prendre exemple sur les sous-régions africaines voisines, l’UMA se dissoudra dans son incapacité chronique”. Une interpellation que le roi du au Maroc assujettira aux seules “ambitions du Traité de Marrakech qui lui a donné naissance, il y a 28 ans”. Une chose est sûre, Mohammed VI semble anticiper son changement de cap en jetant son dévolu sur l’UA en annonçant la mort programmée de l’UMA. Il le dira d’ailleurs dans la suite de son discours en affirmant que “ce constat conforte le Maroc dans son choix de l’Afrique. Ainsi faisant, mon pays opte pour le partage et le transfert de son savoir-faire. Il propose de bâtir concrètement un avenir solidaire et sûr”. □  Farid BELGACEM


24.11.2018

BenSalmane et l’UMA

Le roi Abdulaziz Ben Salmane et son fils Mohammed.  D.R

Si rien n’a encore filtré des objectifs officiels de la prochaine visite du prince héritier d’Arabie Saoudite en Algérie, inscrite dans le cadre d’une tournée qui le mènera dans six pays arabes, un tel déplacement de l’homme fort de Riyad ne devrait pas se limiter à une présence symbolique visant à soigner une image gravement ternie par le scandale de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.

Si le tapage médiatique qui l’accompagne d’ores et déjà – avec une campagne enragée sur les réseaux sociaux appelant à refuser de l’accueillir à Alger – empêche d’entrevoir d’autres enjeux,  il n’en demeure pas moins que cette visite de Mohammed Ben Salmane peut avoir des conséquences directes sur le contexte politique régional et booster notamment les relations algéro-marocaines en butte à des tensions endémiques et restées bloquées à cause des manœuvres lancées cycliquement par Rabat, la dernière en date étant cet appel pour un «dialogue franc et direct» lancé par le roi Mohammed VI.

La programmation d’une visite du prince héritier saoudien dans la région du Maghreb coïncide avec l’initiative que vient de lancer l’Algérie, en appelant à la tenue d’une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe (UMA) «dans les délais les plus rapprochés». Connaissant le rôle déterminant qu’ont joué l’Arabie Saoudite et les autres pays du Conseil de coopération des Etats du Golfe dans la création de l’UMA, en 1989, et l’influence politique et historique qu’exerce ce pays sur le royaume du Maroc, on peut prévoir qu’une caution saoudienne solennelle à cette idée de réactivation de l’UMA va mettre le Maroc dans l’obligation de s’y soumettre. Le choix de Mohammed Ben Salmane de se rendre dans tous les pays membres de l’UMA (la Tunisie, l’Algérie et la Mauritanie, la Libye étant sans gouvernement stable), sauf le Maroc, marque déjà une forme d’isolement de Rabat dans cette nouvelle dynamique impulsée par Alger sur la scène maghrébine. □ R. Mahmoudi,

Commentaires  (Lecteurs) 

MusulmansResponsables ! Je ne croirais à un véritable refus ou rejet par les citoyens algériens de la monarchie saoudienne, que lorsque Ces citoyens musulmans algériens décideront de boycotter le pèlerinage et les  Omra, au moins tant que la monarchie saoudienne reste dans sa nouvelle stratégie géopolitique d’alliance avec Israël et l’OTAN, particulière les USA. Et tant que cette monarchie accepte l’occupation des territoires palestiniens et en acceptant tout ce que décident Trump et Israël sur ce douloureux problème palestinien, ou sur ce qu’on appelle le « Grand Moyen Orient ».

Mais je parle dans le vide car pour les citoyens musulmans algériens,rien ne vaut une place au paradis ! Ils ont la trouille de rater le paradis aux milles vierges, à l’eau pure de zemzem et aux immenses vergers verdoyants ! C’est le plus important pour eux et adviennent que pourra ! Ils me répondront bien sûr que le pèlerinage n’a rien à voir avec la politique de la monarchie, mais il ne savent pas qu’ils contribuent directement et indirectement à encourager ce régime à camper sur ses positions et même à les accentuer ! Si tous les citoyens musulmans des pays arabes hostiles à cette monarchie (en raison du rapprochement avec Israël, de sa soumission aveugle à Trump, de l’agression du Yémen, etc… etc..) , prennent la même décision çà fera mouche, c’est sûr ! Avec mes sains respects, quand même, à tous les fidèles musulmans du monde !

Karimdz  Je me méfie des dirigeants de l’arabie yehoudite, tant ils sont sournois, tantôt imprévisibles, hypocrites qu’ils sont, peut être qu’en omettant de visiter le grand bordel de sa médiocrité mimi6, ils ne cherchent qu’à lui faire payer son rapprochement avec le qatar, mais il n en demeure pas moins que les achats militaires de notre voisin de l ouest sont en grande partie financés par eux.

Il est clair que la grande majorité des algériens vomit cet individu criminel, et ses semblables tant il participe au malheur du monde musulman, mais réal politik oblige, nous maintenons avec ce pays des relations parce que nous partageons des intérêts communs et que nous pourrions également en développer d’autres.

Mais il n est question encore de remettre en cause notre indépendance nationale, il n y aura pas de reconnaissance d’israel, la cause palestinienne demeurera indéfectible, et pas question non plus de participer à une quelconque entreprise criminelle contre un pays musulman. Après les affaires on peut en faire, c’est pas un souci.

Tin-Hinane Mr Mahmoudi vous devriez lire les articles sur AP, on nous dit que les tunisiens s’opposent à la venue de Bensalmane et vous nous parlez de son influence sur le maroc? c’est, ma foi, assez bizarre. Je ne crois pas que Bensalmane ait encore une quelconque influence, ses maîtres les anglo-saxons l’ont jeté aux chiens les saoud ne leur sont plus utiles alors ils les embrassent. Ce n’est rien que le comportement habituels des occidentaux une fois qu’ils n’ont plus besoin des traitres ils les tuent (physiquement ou politiquement). Si l’occident, en l’occurrence la GB et les USA, ont condamné Bensalmane les saoud n’auront plus aucune influence sur le maroc.

Selma Désolée mais cette analyse est complètement à coté de la plaque. Vous semblez ignorer la perversité des 2 monarques. Cette visite n’a rien d’un séjour de réanimer une union étouffée dans l’oeuf ni un objectif de rabibocher 2 pays à la politique internationale diamétralement opposée, mais bel et bien un intermède pour tester les réactions arabes, après les discours de disculpation de trump et son acolyte Netanyahu sur l’implication du vassal du Golfe quant au crime abject de Khashoggi

Vive L’Algérie@ Anonyme
Parle pour toi et tes approbateurs qui ne dépassent pas les 30. L’Algérie est peuplée d’Algériens. Géographiquement, que tu le veuille ou pas, notre pays fait partie de l’Afrique, notamment celle du Nord, LE MAGHREB. Les 15 derniers siècles avec l’avènement de l’Islam véhiculé par la langue arabe, le pays s’est forgé une appartenance au monde arabo musulman. Et toi, dans ton officine interlope, tu voudrais rayer d’un trait le nom d notre pays al jazaïr pour lui coller ce nom ridicule qui concerne une petite portion de son vasre territoire et une partie infime de sa nombreuse population. Un peu de sérieux et d’huminlité vous, nous ferons beaucoup de bien pour VIVRE ENSEMBLE, slogan à la mode et déjà galvaudé par votre engeance à vouloir vous imposer à une vasrte majorité.

Ch’ha Il s’agit d’une tournée promotionnelle histoire de montrer qu’il est toujours de la partie sur l’échiquier international et que rien ne peut le déboulonner.
Quant à l’UMA au risque de me répéter dont Hassassin II est à l’origine : pas d’UMA walounada !
Le pays machallah est souverain et ne se laisse pas dicté sa conduite et ne reçoit d’instructions de qui que ce soit. Arabie Yahoudite bailleurs de fonds du terrorisme et de la narcomonamer de pédophile makhNazi sioniste même si le Qatar a soi-disant gelé leur relation fusionnelle.
Le pays a toujours mis son veto à la ligue arabe que ce soit pour l’Irak la Libye la Syrie et le Yémen.Donc Makane Walou. Il fera son petit tour et puis s’en va.

AbouStroff    les formations sociales nord-africaines étant essentiellement des formations proto-capitalistes, il est tout à fait saugrenue d’avancer l’idée d’une quelconque union entre ces formations arriérées.
en effet contrairement à ceux qui avancent des niaiseries ridicules (un pléonasme?) du genre les peuples qui composent cette région partagent la même langue, la même religion et même la même culture, je pense que seul le capitalisme ayant atteint sa plénitude, c’est à dire une domination sans partage du capital financier, fraction particulière du capital en général peut enclencher un processus d’unification de ces formations sociales au bénéfice exclusif du capital financier mondial.
moralité de l’histoire : cette histoire d’uma restera au stade virtuel tant que les couches dominant les formations sociales en question continueront à être dominées par des couches sociales« précapitalistes » agissant comme si chaque pays concerné était la propriété privée de son autocrate.

26.11.2018

 Elle l’accuse de faire le jeu d’Alger : la presse marocaine fulmine contre la Mauritanie

Comme contre-proposition au très médiatique appel de Mohamed VI au dialogue bilatéral, l’Algérie a demandé une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UMA. La Mauritanie s’est immédiatement proposée pour abriter la rencontre. L’accusant de jouer le jeu d’Alger, la presse marocaine fulmine.

Le gouvernement mauritanien l’a annoncé dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, rendu public samedi. A l’image du site marocain Le 360, réputé pour sa proximité avec le Makhzen, la presse du royaume sert de ses gonds.

« Tant que l’Algérie et le Maroc ne s’asseyent pas autour d’une table pour mettre à plat leurs différends, l’UMA ne sera qu’une coquille vide. Une session extraordinaire de ses ministres des Affaires étrangères n’y changera rien. Cela ne semble pas pris en compte par le gouvernement mauritanien », lit-on, notamment, dans un article du site intitulé : « UMA :Nouakchott joue le jeu d’Alger en voulant abriter une réunion de l’UMA ».

« Il faut notamment signaler que l’offre mauritanienne est divulguée 48 heures après la publication d’un communiqué du gouvernement algérien, invitant le secrétariat général de l’UMA à convoquer‘’dans les meilleurs délais une session des ministres des Affaires étrangères’’ de l’organisation », tient à préciser le site, qui considère que le gouvernement mauritanien ne se rend pas compte qu’il se fait manipuler par Alger. □ M.A.B.

REPORTERS DZ 

26.11.2018

Après l’appel de l’Algérie à la tenue d’un conseil des ministres des AE de cette instance : L’UA affirme sa «disponibilité» à accompagner la revitalisation de l’UMA

L’Union africaine a salué, vendredi dernier, la saisine par l’Algérie du secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) pour  des conseils des ministres des Affaires étrangères des pays formant cette communauté économique et politique.

L’Algérie a, en effet, saisi officiellement le SG de l’UMA pour l’organisation «dans les délais les plus rapprochés» d’une réunion du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Dans un autre communiqué, le président de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a, pour sa part, noté avec«satisfaction» l’initiative algérienne, sachant que le conseildes chefs d’État de l’UMA ne s’est plus réuni depuis 1994, et que cette instance régionale reste prisonnière des différends entre certains de ses pays, dont la question du Sahara occidental occupé par le Maroc. C’est pourquoi, le président de la commission de l’UA conseille aux membres de l’UMA de répondre par l’affirmative à la proposition de l’Algérie pour relancer la construction maghrébine. «J’encourage tous les Etats membres de l’UMA à la tenue rapide de la réunion proposée et, plus globalement, à la relance de la construction maghrébine», lit-on dans le communiqué. Moussa Faki rappelle dans ce sens que les communautés économiques régionales sont les piliers de l’institution panafricaine. Dans ce contexte, la «revitalisation» de l’UMA contribuera de façon significative au «renforcement du processus d’intégration sur le continent», soutient-il, ajoutant que ce processus «facilitera la réforme institutionnelle» en cours de l’UA, dont l’un des volets porte sur une meilleure répartition des tâches entre le niveau régional et continental. Pour rappel, le roi du Maroc Mohamed VI a appelé, à l’occasion de la célébration par son pays du 43e anniversaire de la marche verte, à l’ouverture d’un dialogue «franc et direct» avec l’Algérie, à travers l’instauration d’un «mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation» permettant de dépasser les différends.Quelques jours plus tard, l’Algérie a annoncé avoir saisi le secrétaire général de l’UMA pour la tenue d’un dialogue maghrébin et au sein des institutions de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Une initiative qui s’inscrit dans la «conviction intime» quant à la nécessité de relancer l’édification de l’ensemble maghrébin, souligne la diplomatie algérienne. □ Meriem Kaci

NewsAfrica

26.11.2018

La Mauritanie prête à accueillir la prochaine réunion du CMAE de l’UMA

Deux jours après l’initiative algérienne visant à convoquer une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe, le secrétariat général de l’UMA a réagi samedi. Dans une déclaration publiée hier par le groupement régional, le secrétaire général de l’Union, Taïeb Baccouche a affirmé avoir reçu «avec grande satisfaction» la demande algérienne.

Selon le communiqué, le secrétariat général de l’UMA rappelle le contexte de cet appel, citant les conclusions du 11ème Sommet extraordinaire de l’Union africaine, tenu à Addis-Abeba (Éthiopie) les 17 et 18 novembre. Une rencontre tenue sous le thème de la réforme institutionnelle de l’organisation panafricaine et durant laquelle l’UA a insisté sur le rôle des groupes économiques régionaux dans l’intégration continentale» et a insisté sur le «rôle important» que peuvent jouer ces groupes régionaux «dans le cadre de la nouvelle vision du travail de l’Union africaine et de son avenir».

«Le secrétariat, qui a réitéré au cours des deux dernières années son appartenance africaine comme l’un des huit groupes de l’UA (…)» dit aussi «apprécier» le lien fait entre «les ambitions maghrébines et continentales».

L’organe présidé par Taïeb Baccouche note aussi avoir «informé les cinq pays du Maghreb du contenu du message reçu de l’Algérie le jour même», soit le jeudi 22 novembre.

Le secrétariat exprime aussi l’espoir de voir tous les membres de l’Union répondre positivement à la convocation du Conseil des ministres des Affaires étrangères en attendant la tenue du septième sommet de l’UMA.

La Mauritanie, pays hôte de cette rencontre ?

Hier,le ministère mauritanien des Affaires étrangères a exprimé sa volonté d’accueillir la réunion des chefs de la diplomatie maghrébine «dans les meilleurs délais». Dans un communiqué, la diplomatie mauritanienne a réaffirmé son «attachement à l’Union du Maghreb arabe en tant que cadre de renforcement de la fraternité et outil d’intégration sociale et économique entre frères dans un monde où les blocs sont eux-mêmes imposés comme une formule irremplaçable pour relever les défis».

Et d’annoncer le soutien de la Mauritanie à toutes les initiatives «qui contribueraient à l’activation des institutions de l’Union du Maghreb arabe afin de réaliser les aspirations de ses peuples».

Il est à rappeler que le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA, conformément à la Charte de l’Union, prépare les sessions du Conseil de la présidence de l’Union et examine les propositions du Comité de suivi et des comités ministériels spécialisés. Il coordonne aussi les politiques et les positions des pays membres au sein des organisations régionales et internationales.

La présence de tous les membres est requise pour la tenue d’une session normale extraordinaire sur invitation de la présidence ou à la demande d’un pays membre.

Jeudi, la diplomatie algérienne a convoqué le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union, près de deux semaines seulement après l’invitation du roi Mohammed VI à la mise en place d’un mécanisme de dialogue et de concertation destiné à surmonter les divergences politiques entre le Maroc et l’Algérie. □

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