Quel sera le visage d’Internet en 2040 ?

  Depuis un petit nombre d’années, la censure sur les réseaux sociaux est à l’ordre du jour. Elle fait ses premiers balbutiements, tâtonne, mais se dirige à l’évidence vers une orthodoxie de pensée qui n’a plus grand chose à voir avec la liberté d’échanges qui prévalait naguère. Vers quelle radicalisation se dirigent Internet et les réseaux sociaux ?

Le Figaro nous informe qu’Internet a vu le jour le 2 septembre 1969. À cette date, « deux calculateurs électroniques parvenaient à échanger leurs données par paquets au travers d’un câble d’une douzaine de mètres ». Mais, dixit Wikipedia, sa conception véritable remonte au début des années 60.

Un petit rappel des étapes les plus marquantes de son développement :

  • 1983 : Adoption du protocole TCP/IP et du mot « Internet ».
  • 1987 : 10 000 ordinateurs connectés.
  • 1989 : 100 000 ordinateurs inter-connectés.
  • 1991 : annonce publique du World Wide Web.
  • 1992 : 1 000 000 d’ordinateurs inter-connectés.
  • 1996 : 36 000 000 d’ordinateurs connectés.
  • 2000 : 368 540 000 d’ordinateurs connectés et explosion de la bulle internet.
  • 2014 : la barre du milliard de sites web est franchie.
  • 2021 : 4 600 000 000 d’ordinateurs connectés.

Mais depuis quelques années, ce qui a véritablement révolutionné notre mode de communication, c’est l’apparition des réseaux sociaux.

Bref historique (document PDF source) :

  • 1997 : Sivdegrees.com (fermé en 2000)
  • 2002 : LinkedIn (réseau professionnel)
  • 2004 : Facebook créé par Mark Zuckerberg (succès en France à partir de 2008).
  • 2005 : Youtube
  • 2006 : Twitter
  • 2009 : WhatsApp
  • 2010 : Instagram
  • 2011 : Snapchat
  • 2013 : Telegram
  • 2016 : TikTok

Nous ne prendrons pas en compte ici le domaine professionnel, mais uniquement la communication entre les humains de base dans leur vie quotidienne.

Quel est le but premier de ces réseaux ? À l’évidence, permettre à toutes les personnes qui les fréquentent de partager leurs opinions, leurs goûts, leurs passions, leurs connaissances, leurs interrogations, leurs émotions… Bref, toutes les composantes de ce qui définit un être humain. À leur création, nous sommes dans la phase expansive et positive de la mission de ces nouveaux modes d’échanges : « Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil »…

Mais se posent bien sûr alors les deux questions qui dérangent :

  • Est-il possible de tout dire sur ces réseaux ?
  • Et, si ce n’est pas le cas, qui doit intervenir pour rétablir la légalité ?

La première question à elle seule peut occuper des milliers de pages où partisans acharnés de la liberté d’expression se déchireront avec les censeurs de tous poils. Ce débat éternel et sans fin appartient aux domaines de la sociologie et de la philosophie. Il n’a pas sa place ici.

La seconde question est de plus en plus d’actualité depuis quelques années, et l’évolution des réponses qui lui sont apportées a de quoi préoccuper toutes celles et tous ceux qui voient avec inquiétude certaines dérives autoritaires amplifier chaque jour leurs emprises sur l’humanité.

La réponse la plus basique à la seconde question paraît être celle-ci : l’intervention doit venir des autorités policières et/ou judiciaires de chaque pays.

Sauf que, à l’évidence, cette solution est totalement inadaptée au problème. Les services spécialisés dans la criminologie sur Internet ont déjà des difficultés énormes pour endiguer et réprimer un phénomène aussi cerné que la pédophilie, ce n’est pas pour se plonger dans les milliards de tweets et autres échanges qui apparaissent chaque jour sur la toile.

Puisque les états sont dans l’incapacité de surveiller les publications, qui est capable d’effectuer cette tâche ? Les services secrets, bien sûr. Avec, en première ligne la CIA, comme l’a révélé, le 6 juin 2013, Edward Snowden. L’évolution fulgurante des technologies permettra très vite à toutes ces instances de repérer presque en temps réel toutes les informations classées dans leurs banques de données comme « suspectes » ou dangereuses », même si elles se heurtent à des experts en informatique capables de bloquer ou de retarder leurs investigations. Mais cette surveillance est principalement axée sur les domaines qui menacent la sécurité intérieure. Malgré sa puissance, la CIA n’a sans doute pas les moyens de surveiller en permanence les échanges de « Turlu Tutu » avec « Cédan Lapoch », à propos du dernier tweet publié par « Merlot Ponti » sur le sujet de la déforestation à Borneo. Qui plus est, ce genre d’organisme n’est bien sûr pas censé espionner chacun d’entre nous, surtout si nous ne sommes pas citoyens américains, même si plus personne ne croit vraiment à cette illusion de l’impunité.

La solution était toute trouvée : les modérateurs. Mais avec cette solution, naît un nouveau problème, majeur : la subjectivité.

Lorsqu’il s’agit de photos pédopornographiques, d’appels au meurtre ou à la préparation d’un attentat, l’hésitation et le doute ne sont pas permis.

Mais, heureusement, ces situations extrêmes ne constituent pas l’essentiel de ce qui défile à longueur de journée sur les réseaux sociaux. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la censure sur Internet n’est pas récente. Dans la page Wikipedia qui est consacrée à celle-ci, nous apprenons que « entre 1999 et 2004, cette association (Reporters sans frontières) s’est même fait l’écho d’une augmentation spectaculaire du filtrage d’Internet  ». Selon Barry Lynn, de la New America Foundation, « Google essaye de censurer les journalistes et les chercheurs qui luttent contre les monopoles dangereux ».

Cela n’est guère surprenant, lorsqu’on connaît la puissance de frappe des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Mais, jusqu’à une date récente, monsieur tout le monde pouvait avoir l’impression qu’il échappait encore à cette censure.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et ce changement est une des multiples conséquences de la pandémie de Covid 19 qui sévit depuis plus d’un an et demi.

Les premières alertes, surprenantes, reconnaissons-le, sont apparues lorsque Donald Trump s’est fait virer de Twitter et de Facebook ! (Éditorial du Monde du 11/01/2021). Que les propos de l’ancien Président aient été, comme à son habitude, bruts de décoffrage, extrêmes, voire dangereux, c’est une évidence. Mais de là à le priver totalement de communication, c’est une décision pour le moins étonnante. Inquiétante, même, pour la simple raison qu’elle n’intervient pas sur un ordre né d’une décision judiciaire, mais par la décision simple des dirigeants de réseaux sociaux. Sans compter que l’on sait aujourd’hui, à la suite de multiples enquêtes sur les possibles fraudes électorales, que certaines de ses accusations n’étaient peut-être pas sans fondements.

En ce 18 août 2021, vient de paraître sur France Info un article intitulé : « Désinformation : Twitter souhaite que ses usagers signalent les messages ‘trompeurs’ ». Voilà qui interpelle à plus d’un titre.

→ D’abord par son libellé : « message trompeur ». « Trompeur » par rapport à quoi ? Qui va se permettre de décider que tel message rentre ou non dans cette catégorie ? S’il s’agit d’un hurluberlu qui affirme que la terre est plate, ou d’un révisionniste qui affirme que les millions de déportés n’ont jamais existé, la tâche est facile. Mais lorsqu’il s’agit de travaux médicaux, de débats sur des essais cliniques, de considérations sur les effets secondaires des vaccins, qui va se donner le droit de cataloguer tel tweet comme « trompeur » et tel autre comme « convenable » ? Lorsque, dans les premières semaines de la pandémie, le gouvernement expliquait que : « Le port de masque, en population générale dans la rue, ça ne sert à rien », Édouard Philippe, Premier ministre, TF1, 13 mars (cité par Marianne en date du 28/04/2020), tous ceux qui auraient prôné le contraire se seraient vu exclus pour propos « trompeurs ». Aujourd’hui, c’est l’exact opposé !

Il serait possible de multiplier les exemples. Il faut donc comprendre que « trompeur » dans le sens utilisé par Tweeter, signifie « en désaccord avec ce qui est édicté en haut lieu à un instant ‘t’ donné ». Ce qui, à l’évidence, est fort différent pour un habitant de la Suisse, où règne une démocratie qui voit les habitants s’exprimer par référendum, plusieurs fois par an, sur des sujets vitaux, ou pour un habitant de Corée du Nord, qui a juste le droit de fermer sa gueule.

Cette dérive de la surveillance à tout prix, qui prend de plus en plus d’ampleur, ne peut qu’interpeller la conscience de celles et ceux dont le cerveau n’a pas encore été complètement lavé par le « mentalement correct » des multinationales et des gouvernements qui leur sont de plus en plus inféodés.

Il suffit de faire un petit tour sur les commentaires qui s’affichent à la publication de n’importe quel article pour prendre peur devant les jets de haine et de mépris qui y pullulent. Sans doute cela arrange-t-il certains gouvernements, puisque l’une des clés pour gouverner a été, est, et demeurera sans doute encore longtemps : « diviser pour régner  » (« Divide et impera », ‘divise et règne’, chez Machiavel). Un processus qui est parfaitement à l’œuvre (volontairement ou non ?) depuis le début de la pandémie.

Nous avons pris deux exemples dans une suite de commentaires parue à la suite d’un article de France Info paru le 16/8/2021 : « Comment des citoyens luttent contre les fake news des antivaccins sur le Covid-19 ».

Extrait 1/ « Si vous croyez aux « true news » de France infos, cherchez plutôt sur Internet « Vladimir Zelenko » et vous verrez si ce qu’il dit à propos du danger qui guette l’humanité à cause de ces vaccins ARN, vite conçus et vite vendus pour des milliards de dollars, c’est de la ‘fake news’ ». (Un « complotiste »).

Extrait 2/ « C’est pour protéger la population vulnérable de ce genre de salmigondis pseudo scientifique de comptoir qu’il faut établir la responsabilité pénale des anti-vaccins qui font du prosélytisme. Ils fonctionnent comme une secte, ils iront jusqu’au bout de leur délire complotiste en se fichant des milliers de morts qu’ils causent. Il faut les stopper. Maintenant ». (Un adepte du « cliniquement correct »).

Le premier, « complotiste » assumé, sera classé sans conteste dans la catégorie des « trompeurs », et donc tout à fait dénonçable pour tout individu convaincu par la mission salvatrice que lui confient désormais les réseaux sociaux.

Le second est un fidèle représentant de la « bonne parole » transmise par les médias mainstream. Rien à redire a priori. Il ne sera pas étiqueté « complotiste ». Sauf que… La manière brutale dont il exprime ses idées ne manque pas d’interpeller. « Secte », « il faut les stopper ». « Maintenant »… Si le fond est conforme au politiquement correct, en est-il de même pour la forme ? Et, pour cette menace pas même voilée, va-t-il être dénoncé comme « trompeur » ? A priori, non, puisque non seulement il ne trompe personne sur ses convictions, mais il les assume même avec hargne. Est-il moins dangereux pour autant que son adversaire « complotiste » ? Rien n’est moins sûr !

→ Le deuxième point qui interpelle dans ce projet de Twitter, au moins aussi important que le premier, réside dans l’appel à la délation. Car il faut bien appeler les choses par leur nom. Lorsque vous êtes témoin d’une agression, et que vous faites appel aux forces de l’ordre, il s’agit d’une question de vie ou de mort immédiate. Lorsque vous avez connaissance des agissements d’un pédophile et que vous en informez la justice, vous sauvez peut-être des dizaines de victimes potentielles. Mais lorsqu’un réseau social vous charge de dénoncer les messages « trompeurs » parus dans une discussion, vous n’êtes plus, quoi qu’en dise l’auteur de la citation 2, un sauveur de l’humanité, mais un juge qui dénonce une personne, simplement parce qu’elle est en désaccord avec les instances dirigeantes. Il est tout à fait concevable d’être intimement persuadé que la vaccination est la seule solution pour enrayer la pandémie, ou, à l’inverse, qu’elle est avant tout mise en avant au détriment de médicaments qui n’ont pas été étudiés pour laisser le champ libre à Pfizer ou autres Moderna. L’avenir nous apportera peut-être des éclaircissements sur ce débat qui n’a pas fini de pourrir la vie intime des Français (entre autres).

Mais prenons un exemple récent. En 1997, la revue « Prescrire » évoque pour la première fois les effets indésirables sous anorexigènes et attire l’attention sur le Mediator, vendu comme antidiabétique, mais largement prescrit comme coupe-faim. Le médicament y avait déjà été mentionné, en 1986, avec le commentaire : « il n’y a toujours pas de preuves qu’il est utile dans le traitement du diabète  ». Pourtant, ce n’est qu’à partir de 2010 que la pneumologue Irène Frachon (du CHU de Brest) parvint à convaincre les autorités de santé de la dangerosité du médicament. On connaît la suite.

Ce qui signifie que, durant vingt-quatre ans, toutes les personnes qui osaient mettre en doute les qualités du Mediator, tant vanté de manière mensongère par les laboratoires Servier, auraient été cataloguées comme « complotistes », si le mot avait été à la mode, ou tout simplement comme générateurs de « messages trompeurs ».

Dans la scandaleuse affaire du « sang contaminé  », il est opportunément rappelé sur la page Wikipedia « qu’elle est révélée dans plusieurs médias grâce à la protection des sources des journalistes, ce qui a permis d’éviter que les personnes ayant révélé l’affaire ne soient inquiétées, mais le délai qui s’est écoulé avant l’adoption de mesures de prévention adéquates a provoqué la contamination, souvent fatale, de plusieurs centaines de personnes ». La fonction de lanceur d’alerte est souvent périlleuse. Mais elle permet de mettre au jour d’innombrables tromperies qui, sans leur courage, seraient restés dans l’ombre. Vous trouverez sur cette page Wikipedia, une liste des principaux scandales sanitaires.

C’est le 25 avril 1991 qu’un article de « L’Évènement du jeudi » rend public le rapport de la réunion confidentielle du 29 mai 1985 du CNTS, donnant naissance à l’un des plus gros scandales sanitaires français. Cela signifie que toute personne dénonçant ces faits dans les six années précédentes aurait été un « complotiste » dangereux.

Alors, oui, il est fort possible que nombre des mises en garde ou déclarations plus ou moins sensationnelles publiées par les opposants à la politique sanitaire officielle présente soient inexactes ou carrément fausses. C’est même à souhaiter tant certaines informations font froid dans le dos. Mais n’est-il pas tout aussi dangereux de considérer tout ce qui n’est pas conforme aux données officielles comme aberrant, voire « criminel », selon les mots de certains médecins ?

Quant à l’encouragement à la délation, qui commence à faire son chemin dans les esprits, non seulement il est immoral, odieux, porteur de souvenirs qu’on aimerait enfouis à jamais dans les limbes de l’Histoire, mais surtout il semble annoncer une orientation vers la « pensée unique conforme  », telle qu’elle est pratiquée en Chine ou en Corée du Nord. Les pratiques sociales de ces deux régimes paraissent à nos yeux très éloignées de nos conceptions démocratiques européennes et appartenir à un monde dystopique que nous ne connaîtrons jamais.

Avons-nous raison d’afficher cette certitude ? Qui aurait imaginé possible, il y a deux ans, qu’un Qrcode soit demandé pour aller faire ses emplettes à l’hypermarché du coin ? Nous l’avons accepté sans trop de problèmes, pour la prétendue « bonne cause ». Lorsque nous aurons accepté de dénoncer ‘Truc Muche’ qui a publié un post dans lequel sont évoqués des effets secondaires graves, non reconnus par la HAS (Haute Autorité de Santé), serons-nous très loin de l’habitant de Shanghaï ou de Pyongyang qui reçoit des bons points ou une gratification parce qu’il a dénoncé son voisin pour n’importe quel motif ? Certainement pas, car, une fois certains paliers franchis, les marches qui suivent sont imperceptibles.

À quoi ressembleront Internet et les réseaux sociaux en 2040 ? Comme l’explique le physicien Philippe Guillemant dans cette vidéo, le futur dépend de nous et de notre acceptation ou refus de ce qui nous est présenté par les Multinationales et les États comme un but aussi radieux qu’inéluctable : le « Great reset » conceptualisé par Klaus Schwab, créateur du WEF (Forum économique mondial) de Davos, associé au « Transhumanisme » (voir l’article très complet sur Wikipedia), financé en partie par Google.

En fait, sous les dehors de conflits momentanés entre pro et anti vaccins, entre défenseurs du pass sanitaire et acharnés de la liberté, nous sommes en réalité, sans nous en rendre vraiment compte, devant une bifurcation qui va décider du futur que vivront nos enfants et petits-enfants  :

→ Soit l’acceptation de toutes les contraintes qui vont nous être progressivement imposées « en douceur », sous les dehors affriolants de bénédictions salvatrices pour l’humanité. « Big Brother » décidera à notre place, pensera à notre place, conduira nos existences à notre place. Nous ne connaîtrons plus le risque de tomber dans les pièges d’un « complotiste », puisque cette race aura été éradiquée. C’est ce que souhaitent celles et ceux qui sont victimes de la peur, qui appellent de leurs voeux un monde aseptisé, sans risques, sans maladies, sans écueils, et, si cela était possible, sans mort. Si l’humanité s’engage dans cette voie, demain ou après-demain nous serons réduits, comme le montrent nombre de fictions cinématographiques, à l’état d’êtres aux capacités physiques sans doute augmentées artificiellement, mais robotisés, zombifiés, et dépourvus de conscience intérieure. . (La grande majorité des adeptes du transhumanisme sont athées).

→ Soit nous empruntons l’autre voie, dans laquelle la conscience de notre réalité intérieure se développera sans qu’il soit besoin d’une quelconque intervention de l’artificialité informatique, mécanique ou chimique. L’être humain grandira, mais cette expansion se fera en esprit et non dans la manipulation du corps physique.

En conclusion, il est intéressant de mentionner un extrait de l’un des ouvrages de Rudolf Steiner, « La chute des esprits des ténèbres », (disponible ici), qui compile 14 conférences faites à Dornach entre le 29/09/1917 et le 28/10/1917. On y trouve ces lignes pour le moins étonnantes (page 105) :

Voilà quelques lignes qui semblent tragiquement prophétiques. Il est bon aussi de rappeler, que ce même Steiner, dans un texte dont j’ai oublié les références, expliquait aux environs de 1920, que si les bovins étaient nourris par des sources animales, ils développeraient une pathologie grave. L’histoire de la « vache folle  » en 1990 a hélas confirmé pleinement cette prédiction.

Quelle apparence prendront Internet et ses différentes composantes en 2040 ? Peut-être ce visage sinistre :

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Tout dépend de nos choix. Mais désormais, il devient de moins en moins impossible de voir se réaliser une hypothèse qui pouvait être considérée, jusqu’à une période encore récente, comme totalement impossible. À savoir que la faille entre les deux voies envisagées ci-dessus perdure ou même s’aggrave, et que, de ce fait, l’humanité se fracture en deux fractions incompatibles. L’une s’enfonçant vers une matérialisation toujours plus invasive, sous la conduite de Google et de ses successeurs. L’autre développant une spiritualité vivante et progressant vers la reconnaissance de sa conscience pure originelle.


 

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