par : Dominique Delawarde
Bulletin mensuel de situation Covid planétaire du 21 août 0h00 GMT
Quels sont aujourd’hui, les premiers résultats de l’expérimentation vaccinale de masse ?
32,3% de la population mondiale aurait reçu au moins une dose d’un vaccin COVID-19 et 24,3% seulement seraient complètement vaccinés.
4,91 milliards de doses auraient été administrées dans le monde et 34,94 millions seraient désormais administrées chaque jour, en utilisant trop souvent des mesures coercitives, dans des pays occidentaux qui voudraient se poser en modèle pour le reste du monde.
1,3% seulement des habitants des pays à faible revenu ont reçu au moins une dose. Ils ont, il est vrai, parce qu’ils sont plus jeunes, une mortalité Covid très inférieure aux pays les plus vaccinés.
Le 20 août 2020, sans vaccin, la planète enregistrait 259 000 nouveaux cas et 6 172 décès/jour (moyenne des 7 derniers jours), après une première vague très meurtrière en Europe.
Le 20 août 2021, après 4,91 milliards de doses injectées, la planète enregistre 648 344 nouveaux cas/jour, 9 669 décès/jours (moyenne des 7 derniers jours)
À l’échelle planétaire, aucune amélioration de la situation n’est donc encore perceptible, bien au contraire. On me rétorquera que la situation serait bien pire si l’on avait adopté d’autres stratégies de lutte contre la pandémie.
C’est une affirmation commode et gratuite qui est, bien heureusement, démentie par les faits :
1 – En Suède, aucune des prédictions apocalyptiques des experts autoproclamés ne s’est réalisée. 96 000 décès en 1 mois prévus par les experts ? Dans la vraie vie, 14 500 en un an et demi, bilan réalisé sans aucune des mesures folles que la France a connue. La Suède, plus contaminée, plus âgée et moins vaccinée que la France est aujourd’hui sortie de l’épidémie, dans la sérénité, alors même que la France continue d’’y patauger.
2 – En Islande, en Israël, au Royaume Uni, pays supposés être les plus immunisés ou protégés au monde par le vaccin ou la guérison de la maladie (Entre 80 et 90%), la contamination et/ou la mortalité explose parmi les doubles vaccinés.
Ainsi, en cinq semaines, l’Islande, pays de 300 000 h, le plus vacciné au monde, est passé de 2 à 119 nouveaux/cas jours. En 1 mois, en Israël, le nombre de nouveaux cas a été multiplié par 7 et la mortalité quotidienne par 20, atteignant aujourd’hui des nombres considérables qui, rapporté à la population, sont bien supérieurs à la mortalité que nous connaissons en France. Au Royaume Uni, en deux mois la mortalité a été multipliée par 9 et continue d’augmenter.
3 – Curieusement, et c’est une autre exception française, il n’y aurait, selon les déclarations officielles, que des non vaccinés dans les réanimations et dans les décès enregistrés en France… Curieusement aussi, aucun des nombreux effets secondaires recensés dans d’autres pays ne semble apparaître en France et leur nombre, largement sous évalué n’est pas porté à la connaissance du public.
En clair, le slogan répété inlassablement par les politiques et leurs relais médiatiques : «Tous vaccinés, tous protégés » apparaît chaque jour un peu plus mensonger et contre productif.
Mensonger parce que ça n’est manifestement pas vrai à l’échelle mondiale, si l’on en croit l’évolution actuelle de l’épidémie dans les pays les plus vaccinés. Les vaccins actuels, élaborés à la hâte, et toujours en expérimentation, ont été conçus pour contrer le virus souche de Wuhan. Ils ne semblent pas adaptés et très efficace pour contrer les nouveaux variants et peut être ceux qui pourraient bien apparaître l’hiver prochain…
Contre-productif parce que les plus crédules des vaccinés se croient « immunisés » par un QR code de pass sanitaire et ne respectent plus les gestes barrières et les précautions élémentaires nécessaires en cas d’épidémie. Ces gens là deviennent, avec les encouragements et la bénédiction des autorités politiques et de santé, des dangers publics pour la santé de la population, vaccinée ou non. Les évolutions observées en Israël et au Royaume Uni ayant une fâcheuse tendance à se reproduire en France, avec un décalage, les perspectives ne sont pas réjouissantes pour l’ automne à venir. La perspective existe d’une « fuite en avant vaccinale » avec une 3ème dose à suivre et pourquoi pas une 4ème, une 5ème, avec des vaccins qui auront toujours une guerre de retard sur des variants.
La vaccination va-t-elle devenir obligatoire tous les ans ? Tous les semestres ? Tous les mois ? Au plus grand bénéfice des laboratoires pharmaceutiques, et des hommes politiques qui bénéficient de leurs largesses lors des campagnes électorales ? Ou finira-t-on par se rabattre sur le « vivre avec » en utilisant des traitements précoces qui ont fait leurs preuves et rendra-t-on aux praticiens l’entière liberté de prescrire ? L’avenir très proche nous le dira.
Quelques vidéos à ne pas manquer sur la vaccination :
Celle de notre futur retraité Didier Raoult qui s’exprime sur le vaccin et le variant delta : youtube.com/watch?v=NUCCMTEu2Kk
et une deuxième du même auteur visionnée 1,3 million de fois : youtube.com/watch?v=xgE5MLF4EJg
Une analyse factuelle de l’évolution des narratifs politiques et sanitaires sur les bienfaits du vaccin : victoiredelaverite.over-blog.com/2021/08/requisitoire
Une interview du professeur Parola (déjà vue 1,1 million de fois) : « Le vaccin et les confinements sont ils efficaces ? »
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Rapport de situation planétaire Covid du 21 août 2021 0h00 GMT
Observations factuelles : La contamination et la mortalité sont, au 21 août 2021 et après 4,9 milliards de doses de vaccins injectées, beaucoup plus élevées (à très peu près, le double) de ce qu’elles étaient en 2020, à la même date, sans vaccination, à la suite d’une première épidémie très meurtrière.
Les pays les plus pauvres, dont 1,4% seulement de la population est vacciné, sont ceux qui affichent les taux de mortalités Covid les plus faibles (inférieurs à 1, mais le plus souvent à 0,5 pour mille).
Les pays les plus riches, les plus « avancés », les plus vaccinés (de 50% à 90%), les plus assistés médicalement, mais aussi les plus âgés, les plus fragiles, les plus touchés par le surpoids et l’obésité, sont ceux qui continuent d’afficher les taux de mortalité les plus élevés au monde. (supérieurs à 1, voire à 2 ou 3 pour mille).
Après 18 mois d’épidémie, le taux de mortalité Covid planétaire reste dérisoire (0,568 pour mille habitants), comparé à d’autres maladies plus ou moins difficilement curables (cancer, sida et surtout « famines »…).
La population terrestre continue donc d’augmenter, malgré la Covid au rythme élevé de 70 à 73 millions d’habitants par an.
En 18 mois d’épidémie, 4,43 millions d’individus, très âgés, fragiles et souvent déjà malades sont décédés « avec la Covid » alors que plus de 110 millions d’individus sont décédés dans le monde, de bien d’autres causes.
Il faut donc RE…LA…TI…VI…SER, apprendre à « vivre avec », apprendre à « traiter précocement » pour limiter la mortalité, comme on l’a déjà fait dans le passé pour nombre de maladies. Il faut aussi, en Europe, cesser de supprimer des lits d’hospitalisation, en pleine épidémie, au nom de la « rentabilité », alors que notre population vieillit et donc se fragilise et faire semblant de s’étonner (pour nos politiques et leurs « conseils scientifiques » sponsorisés par « Big Pharma »), que nos structures hospitalières soient saturées.
En Europe, la gestion suédoise de l’épidémie qui a donné, depuis le début, des résultats bien meilleurs que les nôtres, devrait désormais être prise en exemple, en palliant ses faiblesses dans la prise en charge et le traitement des personnes âgées en établissements hospitaliers.
Après avoir plafonné dans la semaine du 24 avril au 1er mai, puis baissé fortement en mai et juin les nombres hebdomadaires de contamination et de décès sont repartis à la hausse depuis début juillet, en dépit d’une vaccination de masse déjà bien avancée dans de nombreux pays. Mais ces indicateurs plafonnent aujourd’hui, ce qui semble indiquer que le pic épidémique planétaire du « variant delta » semble bien être franchi ou très proche de l’être.
Cette évolution reste très contrastée d’un pays à l’autre. La situation s’améliore désormais progressivement en Amérique latine et en Afrique, elle s’est stabilisée en Asie, elle se détériore assez nettement aux USA et, à un moindre degré en Europe qui marchent désormais vers l’automne. En Europe, c’est la Russie qui enregistre toujours les pertes les plus sévères, mais la contamination y est désormais en baisse. En Asie, les pertes restent sévères en Indonésie mais la situation s’y améliore désormais rapidement. En revanche, la situation se détériore au Sri Lanka, en Malaisie et en Thaïlande. L’Inde, est très largement sortie d’un épisode épidémique sévère qui a duré deux mois. Le nombre hebdomadaire de décès en Inde poursuit sa baisse. Cette baisse devrait continuer dans les jours prochains. Notons que c’est le traitement précoce et massif à l’ivermectine et non la vaccination qui est à l’origine cette évolution spectaculaire, puisque moins de 10% de la population indienne ont reçu, à ce jour, leurs deux doses requises.
En dépit d’une vaccination à marche forcée et très avancée (au Chili, par exemple), la situation de l’Amérique latine, dont de nombreux pays sont toujours en hiver austral, ne s’améliore pas très vite.
La situation de l’Afrique s’améliore presque partout à l’exception notable de l’Afrique du Sud, qui vaccine pourtant beaucoup plus que les autres pays africains. Dans ce pays, la contamination et la mortalité continuent d’augmenter sensiblement….
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Présentation des courbes de contamination et de décès planétaires
S’agissant de la mortalité, après un point bas observé le 5 juillet dernier. Le nombre de décès est reparti en hausse sur tous les continents depuis 45 jours.
À noter que l’arrivée de la vaccination n’a pas changé grand-chose, à ce jour. Aujourd’hui, 4,9 milliards de doses de vaccin auraient été injectées mais moins de 24% seulement des habitants de la planète « auraient » reçu leurs deux doses de vaccin.
1,4% des populations des pays les plus pauvres aurait reçu « au moins une dose » de vaccin.
Les taux de guérison sont très rassurants, sur 212 millions de personnes déclarées positives à la Covid depuis le début de l’épidémie, 190 millions ont été déclarés guéris, soit près de 90%. 17,6 millions seraient encore en cours de soin, 4,4 millions seraient décédés « avec la Covid », et pour l’énorme majorité de ces derniers, des personnes déjà très âgées, atteintes de comorbidité et ayant dépassé l’espérance de vie de leur pays d’origine.
Ces taux de guérison varient d’un continent à l’autre en fonction de l’âge des population concernées et surtout de la gestion plus ou moins efficace de l’épidémie. Mais il est aujourd’hui presque partout proche de 90% à l’exception des pays les plus affectés du moment.
Pour conclure cet avant propos, le lecteur est invité à prendre connaissance, d’une vidéo en lien ci après sur la gestion de l’épidémie en France : youtube.com/watch?v=TaezxvjUo7g
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Point de situation du Samedi 21 août 2021 0h00 GMT
Depuis le début de l’épidémie :
220 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 211,5 millions de cas déclarés, 4,43 millions de décès, 190 millions de guérisons ; 17,8 millions de cas « actifs » dont 109 000 en état critique.
35 pays ont déclaré plus de 16 700 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 91% des décès avec, dans l’ordre des pertes : (USA, Brésil, Inde, Mexique, Pérou, Russie, Royaume Uni, Italie, Colombie, Indonésie, France, Argentine, Iran, Allemagne, Espagne, Afrique du Sud, Pologne, Turquie, Ukraine, Chili, Roumanie, Équateur, Philippines, République Tchèque, Hongrie, Canada, Belgique, Bangladesh, Pakistan, Tunisie, Irak, Bulgarie, Bolivie, Pays Bas, Portugal.
À l’échelle de la planète, la mortalité liée à la « pandémie » atteint désormais une moyenne quotidienne sur les derniers 7 jours de 9 669 décès/jour (quasi-stable depuis 15 jours).
Si l’on s’en tient à l’évolution des quatre indicateurs (contamination, cas actifs, cas critiques et décès déclarées), la situation est quasi-table aujourd’hui dans le monde.
À la lecture du tableau qui suit, on réalise à quel point la mortalité reste faible et baisse en Afrique, plus forte mais en baisse en Amérique latine (Brésil, Argentine, Colombie), faible mais en hausse nette en Amérique septentrionale, en Europe et en Océanie ; plus élevée encore mais en légère baisse en Asie (Indonésie, Iran, Inde, Vietnam …), qui reste l’épicentre actuel de l’épidémie.
Bilan au 21 août 2021 0h00 GMT du nombre de cas et de décès par grande région du monde :
Les bilans les plus lourds de la journée d’hier ont été ceux de l’Indonésie, des USA, du Brésil, du Mexique et de la Russie. Ces cinq pays ont déclaré, à eux seuls, près de 50% des nouveaux décès de la planète.
L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent une part des pertes mondiales de 26,6% alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent 73,4% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l’Amérique septentrionale, de l’Europe et de l’Asie vont désormais augmenter, celles de l’Afrique et de l’Amérique latine devraient se réduire.
Pour relativiser, encore et toujours, cette crise sanitaire, voici la comparaison avec les épidémies du siècle dernier :
Au delà des nombres évoqués ci dessus, il faut aussi constater qu’une très forte majorité des décédés de cette épidémie avait déjà dépassé l’espérance de vie de leur pays d’origine…
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Situation par continents, sous continents, et pays les plus affectés
1 – L’Asie
La mortalité y reste dérisoire mais plus élevée qu’en début d’année. Elle est stable en Asie de l’Est, mais toujours tirée par les bilans de l’Indonésie, du Vietnam et de la Malaisie. Les traitements précoces (ivermectine et hydroxichloroquine) y sont massivement appliqués et font merveille.
L’Asie de l’Est et du Sud-Est (Chine, Japon, Vietnam, les deux Corées, Taïwan, Philippines, Indonésie, Laos, Cambodge, Malaisie, Birmanie …) reste donc toujours très peu touchée par la pandémie comparée, au reste de l’Asie et du monde
L’Indonésie, actuellement pays le plus touché d’Asie de l’Est, enregistre un taux de mortalité encore dérisoire de 0,448 décès/1 000 h. Taïwan, pays parmi les moins touchés et qui n’a jamais adopté de confinement national, déclare un taux de mortalité de 0,035 décès pour mille h (827 décès de la Covid pour 24 millions d’h). Le Japon, quant à lui, déclare 15 534 décès pour 126 millions d’h soit 0,123 décès /mille h.
C’est donc l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins du Moyen-Orient) qui a enregistré l’essentiel des pertes en Asie. Ces pertes restent très limitées si on les rapporte au nombre d’habitants. Malgré les exagérations médiatiques délirantes des médias occidentaux sur la situation en Inde, celle ci y a été beaucoup moins sérieuse qu’en Europe en taux de mortalité par million d’habitants (0,311 décès pour 1000 h contre 1,54 pour l’Europe). S’agissant de l’Iran, ce pays est toujours un pays sous sanctions économiques « maximales » de la part des USA (au profit d’Israël) et enregistre le 3ème taux de mortalité le plus élevé d’Asie (1,183 décès/millier d’h), derrière la Géorgie, et l’Arménie qui a cumulé la guerre et la Covid. La contamination et la mortalité sont reparties en très forte hausse en Israël, l’un des meilleurs élèves de la classe « tous vaccinés-tous protégès », laissant planer un très sérieux doute sur l’efficacité du vaccin Pfizer contre les nouvelles souches du virus en circulation dans le pays. Cette mortalité asiatique, y compris celle de l’Inde aujourd’hui, reste très inférieure à celle des continents américains et de l’Europe de l’Ouest.
Tableau présentant la situation du 21 août 2021 des 21 pays d’Asie ayant dépassé les 6 700 décès (95% des pertes en Asie)
2 – L’Amérique latine
Avec près de 1,419 millions de décès déclarés, l’Amérique latine est devenue la région du monde la plus affectée par l’épidémie. Elle est toutefois parvenue à stabiliser sa situation, depuis début août.
En Amérique latine, les pertes humaines hebdomadaires déclarées sont en légère baisse à 15 200 décès déclarés. Le bilan brésilien reste lourd avec plus du tiers des pertes « latinos » la semaine passée.
Les décès se concentrent dans douze états qui déclarent près de 98% des décès et plus de 5 400 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore relativement épargnés par l’épidémie.
Le nombre des décès hebdomadaire reste élevé, particulièrement au Brésil où il s’inscrit toutefois en baisse progressive (-6%) à 821 décès/jour (moyenne des 7 derniers j).
Au Mexique, la contamination poursuit sa hausse (+5% en 1 sem) le nombre hebdomadaire de décès est en nette hausse (+24%). Les situations de l’Argentine, de la Colombie, du Chili, de la Bolivie s’améliorent très progressivement, celle du Pérou reste stable.
Tableau présentant la situation du 21 août des douze pays d’Amérique latine ayant dépassé les 6 200 décès (94% des pertes)
3 – L’Europe
La situation se détériore à nouveau légèrement en Europe qui est pourtant au cœur de l’été et beaucoup plus vaccinée que d’autre régions : + de « positifs » (+2% en 1 semaine), + de décès (+11% en 1 semaine) et + de cas critiques que la semaine dernière. Dans les faits, ce sont la Russie, le RoyaumeUni, l’Espagne, la France et l’Italie qui sont à l’origine de cette détérioration
Seule la Russie a enregistré encore plus de 1 000 décès la semaine dernière. Elle compte encore 60% des pertes européennes, à elle seule.
Situation du Royaume Uni : Malgré le vaccin, la situation continue de s’y détériorer : (+10% de positifs et de décès cette semaine ). Observation importante à souligner : les proportions de vaccinés et de non vaccinés dans les testés positifs et dans les décès sont les même que dans la population générale. Ce constat ne peut que renforcer le camp des vaccino-sceptiques.
Il illustre parfaitement la déclaration de Boris Johnson disant que le virus et ses variants ne disparaîtraient probablement pas avec la vaccination et qu’il fallait se préparer à « vivre avec », comme on vit avec la grippe, en recherchant notamment des traitements précoces pour l’automne prochain.
Le bilan total des pertes Covid du Royaume Uni (131 487 décès « déclarés ») suit désormais celui de la Russie (174 485) mais pour une population deux fois moins nombreuse. La vaccination de masse a débuté au début de décembre 2020 et 70% de la population aurait reçu une première injection en six mois ; 61% auraient reçu la 2ème et 9,4%, ayant contracté la maladie, seraient immunisés naturellement.
Situation de l’Italie : Elle semble bien en voie de détérioration : le nombre de nouveaux cas est stable mais celui des décès sur 7 jours explose (+58%). Il est à craindre que l’Italie ne passe pas le reste de l’été sans dommages.
La situation de la France est comparable à celle de l’Italie. Le nombre de testés positifs qui avait augmenté depuis le 29 juin se stabilise. Il en est de même des cas critiques stabilisés autour de 1 800. Mais le nombre hebdomadaire de décès augmente sensiblement (+55%).
À ce jour, 54% des français auraient reçu leurs deux doses de vaccin (en 8 mois de campagne). Une forte majorité des vaccinés de mon entourage admet s’être fait vaccinée sous les pressions des mesures prises par le gouvernement pour interdire aux non vaccinés de vivre et de travailler normalement. On est très loin du consentement « libre et éclairé » requis dans ce genre d’acte médical « expérimental ».
Si les scénarios israélien, anglais, islandais… etc, d’une vague importante de contamination et de décès chez les doubles-vaccinés venaient à se produire en France, à l’automne, ce qui est possible, sinon probable, les politiques qui ont promu et joué la gestion et la stratégie calamiteuse du tout « expérimentation vaccinale » payeront électoralement au prix fort leurs erreurs d’appréciation. Peut être regretteront-ils alors de ne pas avoir utilisé toute la palette des traitements précoces existant sur le marché et d’avoir interdit aux médecins de prescrire des molécules jugées efficaces partout ailleurs dans le monde.
nombre des décès, la France devrait franchir le cap des 114 000 avant fin août.
France : courbe des décès quotidiens (en barre grise) et moyenne quotidienne sur 7 jours (en orange)
Le taux de mortalité Covid français reste, à ce jour, plus de 3 fois supérieur à la moyenne mondiale avec 1,730 décès pour mille habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 0,568 pour mille. Pour le nombre des décès, la France reste à la quatrième place européenne (sur 48 pays ou territoires) derrière la Russie, le Royaume Uni et l’Italie.
Observation factuelle : Le 21 août 2020, il y a un an, jour pour jour, la France se remettait beaucoup plus vite d’une première vague épidémique plus violente et meurtrière que toutes les suivantes, sans vaccin. Elle ne comptait alors que 14 décès/jour (moyenne sur 7 jours). Le 21 août 2021, malgré plus de 47 millions de premières doses de vaccins déjà injectées, la France se remet beaucoup plus lentement d’une vague beaucoup moins « sévère », puisqu’elle compte encore aujourd’hui 90 décès/jour (moyenne sur 7 jours)…
La situation de l’Espagne, pays latin, ressemble à celle de l’Italie et de la France. Le nombre de tests positifs hebdomadaires est en baisse de 27%, mais le nombre des décès, conséquences des fortes contaminations passées, augmente de 44% en 1 semaine). La baisse des contamination porte en germe la baisse des décès.
La situation de l’Allemagne est différente de celles des pays évoqués précédemment : explosion du nombre de cas hebdomadaires déclarés (+61% en 1 semaine), mais stabilité du nombre des cas critiques et des décès (+2% en 1 sem). L’Allemagne aurait vacciné d’une première dose, à ce jour, 63% de sa population, 58% auraient reçu les deux doses.
Avec un taux de mortalité de 2,174 décès par millier d’habitant, la Belgique, siège des institutions européennes, pays de brassage et de passage, restera un pays « cluster ».
En Russie, la situation s’est nettement détériorée depuis début juin. La Russie déclare aujourd’hui, à elle seule, 60% des décès européens. Les indicateurs montrent que le 3ème pic épidémique russe a été franchi. La baisse de la mortalité devrait suivre dans les prochains jours.
4- L’Amérique septentrionale
Le nombre de cas déclarés poursuit sa hausse (+6 % en 1 sem) aux USA qui enregistrent aussi une hausse des cas critiques et des décès (+20% en 1 semaine). 60% des citoyens US auraient reçu une première dose de vaccin, 50% de la population auraient reçu les deux.
L’épidémie n’est pas terminée aux USA. Le nombre des décès devrait passer le cap des 650 000 avant fin août (140 fois les pertes déclarées par la Chine).
Au Canada, la contamination (+32% en 1 sem) et le nombre des décès (+107% en 1 sem) sont en hausse rapide. Toutefois, le taux de mortalité Covid déclaré par les canadiens (0,703/1000h) reste inférieur de plus de moitié à celui de l’Europe (1,54/1000h) et de près des deux tiers à celui des USA (1,934/1000 h).
5 – L’Afrique
Elle se porte toujours très bien (comparée au reste du monde) :
La mortalité liée au Covid y reste dérisoire et s’améliore un peu partout à l’exception de l’Afrique du Sud, pays le plus vacciné d’Afrique, où la contamination (+19%) et la mortalité (+3%) augmentent. Tous les indicateurs restent bons.
Avec la Tunisie, l’Égypte, le Maroc, l’Algérie, l’Éthiopie, le Kenya, et le Zimbabwe, seuls autres pays d’Afrique à dépasser les 4 200 décès déclarés, elle regroupe 79% des décès africains de la Covid.
6 – L’Océanie
La Covid-19 « explose » aujourd’hui sur ce continent qui a été très largement épargné jusqu’à présent et qui est pourtant un très bon élève de la classe « tous vaccinés-tous protégés » (Contamination +30%, décès +43%). Sur 42 millions d’habitants, le continent a déclaré, à ce jour, 143 108 cas dont 103 541 auraient déjà été guéris et 1 890 seraient décédés. Il reste 37 677 cas « actifs » (dont 7 015 en territoires français d’outre mer), et 450 cas sérieux ou critiques. Le continent océanien a déclaré 167 décès cette semaine (record hebdomadaire depuis le début de l’épidémie). Son taux de mortalité Covid de 0,04 décès pour mille habitants depuis le début reste toutefois dérisoire (France : 1,730), et très inférieur au nombre de décès liés à la circulation routière sur le continent océanien.
Commentaires sur le tableau ci dessus :
1 – Onze pays de l’OTAN, dont les puissances majeures, se situent dans les 19 premières places de ce triste classement, les autres membres de l’OTAN ne sont d’ailleurs pas très loin : Grande fragilité des populations âgées et en surpoids ? Faillite des systèmes de santé ? Ou incompétence des gouvernances ? Quelles que soient les réponses à ces questions, elles n’augurent rien de bon en cas de conflit majeur impliquant tout ou partie de l’OTAN … contre un adversaire potentiel eurasiatique (Chine, Russie, Iran). En raison des conséquences de l’affaiblissement économique de l’occident et des bascules de puissance en cours de réalisation, l’OTAN devra revoir sa politique d’ingérence tous azimuts et ses ambitions à la baisse. Les retraits occidentaux d’Afghanistan et du Mali en sont les premiers signes tangibles…
2 – Les donneurs de leçons anglo-saxons (USA, UK) et, à un moindre degré, l’Allemagne et la France, pays qui tiennent encore le haut du pavé dans les institutions internationales (OMS, ONU, FMI, Banque mondiale, UE, OTAN), sont désormais assez mal placés pour prodiguer leurs conseils, avec condescendance, au reste du monde, et pour ramener leur « science » à tout propos. Les pays du tiers monde ont observé avec intérêt la gestion « à l’occidentale » de la crise sanitaire. Ils sauront, au fil du temps, se rallier aux partenaires les plus fiables du moment … accélérant ainsi le déclin en cours de ceux qui ont failli.
3 – Quant à l’Inde qui a fait la une de l’actualité Covid en juin, force est de reconnaître que, rapporté à sa population, son taux de mortalité déclaré depuis le début de l’épidémie reste encore près de 6 fois inférieur à celui de notre pays. L’Inde est un pays qui a fait le choix des traitement précoces efficaces et peu onéreux (ivermectine, chloroquine, azytromycine), choix que les pays occidentaux ont refusé de faire pour privilégier un vaccin qui est aujourd’hui en situation d’échec face aux nouveaux variants du virus.
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Un tableau présente ci après les bilans du 21 août 2021 0h00 GMTdes 72 pays ayant déclaré plus de 4 500 décès (98% des pertes)
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Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie le 21 août 2021 0h00 GMT
Rappel : taux de mortalité Covid mondial : 0,568 décès /mille h et européen : 1,54 décès/millierd’ h
Nombre de décès Covid déclarés par millier d’habitants et depuis février 2020, des 33 pays européens de plus de 1,5 million d’habitants affectés par l’épidémie (au 21 août 2021 0h00 GMT) :
Commentaires sur les deux tableaux ci dessus :
1 – Les pays du Nord et de l’Est de l’Europe (pacte de Visegrad excepté) ont beaucoup mieux géré cette épidémie que les pays de l’UE de l’Ouest et du Sud.
2 – Sans confinements ni mesures répressives, la Suède a fait mieux que de nombreux grands (et moins grands) pays européens, alors même que sa population, non confinée, plus âgée, moins vaccinée que la notre, a été l’une des plus « contaminée » au monde : 10,98% de la population suédoise ont été testés positifs contre 10,02% en France, 9,36% au Royaume Uni, 7,4% en Italie … Il y a eu manifestement, en Suède, une prise en charge et des traitements précoces des patients, meilleurs que dans d’autres pays … Les faits ont montré que les « experts » qui prévoyaient 96 000 décès en Suède pour la fin d’avril 2020 se trompaient très lourdement ; et que les médias et les politiques qui relayaient bêtement les délires des « experts », jusqu’à prophétiser, pour certains, 400 000 décès pour la France à l’automne 2020 se trompaient aussi… Aucun d’entre eux n’a jamais reconnu ses erreurs… ni présenté d’excuses pour avoir paniqué les populations par des « fake » prévisions …
3 – La Suède, dont la stratégie et la ténacité ont payé, est sorti du groupe des 40 pays les plus touchés au monde. Si l’on en croit sa courbe de décès, la Suède est sortie d’affaire puisqu’elle ne compte que 2 décès Covid sur les 7 derniers jours et surtout, elle s’en sort avant beaucoup d’autres pays européens … et avec beaucoup moins de casse … Son taux de mortalité est de 45 fois inférieur à celui de la France sur les 7 derniers jours …
Quant à la Biélorussie, non confinée, peu vaccinée (13%) qui recevait des exhortations de l’OMS, des pressions du FMI, des conseils de confinement du président français, grand spécialiste de la chose, et des torrents de critiques des politiques et des médias mainstream occidentaux qui voulaient « ramener leur science » et voir ce pays singer les décisions débiles de leurs gouvernances dans la gestion de la crise sanitaire, il s’en sort avec un taux de mortalité de 5 à 8 fois inférieur à celui des donneurs de leçons : l’un des meilleurs d’Europe (0,386 pour mille habitants). Il est vrai que ce pays n’a pas été une destination touristique très prisée des occidentaux, principaux porteurs et vecteurs d’infection et de chaos sur la planète, aujourd’hui comme hier.