Par Belkacem Lalaoui
«Le sport est une des manifestations spontanées de la culture, c’est-à-dire de ce que les hommes font de ce qu’ils sont.»
(M. Bouet)
Le «système des sports» algérien, comme moyen de développement social et culturel impliquant la maîtrise de savoirs et de savoir-faire spécifiques, a montré au cours de ces quarante dernières années de nombreuses lacunes dans le développement du sport éducatif, de compétition, de participation et de spectacle. Si bien que les valeurs de progrès technique auxquelles le sport est généralement associé sont fortement contestées au sein de la société. En effet, le «système des sports» algérien fait ressortir qu’il n’y a pas une stratégie globale de développement planifiée et structurée du «sport éducatif» pour émanciper la jeunesse, du «sport compétitif» orienté vers la production d’une élite sportive susceptible de s’imposer au niveau international, du «sport participatif» réalisé dans des perspectives ludiques et de santé et du «sport spectacle» pour sensibiliser un large public aux valeurs du sport de haut niveau. Le choix des différentes «logiques d’actions» (pour reprendre la terminologie du sociologue allemand Max Weber) mises en œuvre au quotidien par les acteurs de la société politique, d’une part, et de la société civile, d’autre part, n’ont pas contribué à structurer, à élargir et à diversifier l’espace social des pratiques sportives, au niveau des différents secteurs de la vie sociale. Ce sont des «logiques d’actions» conjoncturelles, qui ne se déroulent pas dans un cadre ordonné et systématique, ne convergent pas et ne se renforcent pas les unes les autres pour constituer un «système des sports» cohérent et dynamique. Les responsables politiques impliqués dans la définition sociale des pratiques sportives doivent, constamment, poser le rapport entre la société globale et un phénomène spécifique qui se développe en son sein, en l’occurrence le phénomène sportif. Car, le sport comme élément important des programmes d’éducation et de santé ne peut se développer sans le soutien décisif de l’État, qui contribue directement à sa structuration et à la formation de techniciens chargés de sa diffusion dans toutes les couches sociales. De l’indépendance à nos jours, et avec une jeunesse nombreuse qui affirme de plus en plus nettement des aspirations spécifiques dans le domaine des pratiques sportives, quelle a été la politique sportive menée à l’école, à l’université, dans les associations, les clubs et les centres de loisirs ? Quels sont les types d’actions à mener et à «organiser en fonction d’un objectif» pour développer les différentes pratiques sportives en faveur d’une «culture sportive populaire» ? Dans ce cadre, précisément, on observe que la politique en matière d’éducation physique et sportive à l’école (pour onze millions d’élèves) reste à l’état embryonnaire et que la pratique du sport à l’université (pour deux millions d’étudiants) est inexistante.
En définitive, l’Algérie peine à mettre en œuvre une véritable politique sportive pour dynamiser le développement et la diversification des pratiques sportives au sein de toutes les couches de la société. Alors que dans de nombreux pays, les pratiques sportives deviennent un «phénomène de masse» intégré dans les différents domaines de la vie sociale, en Algérie les pratiques sportives restent à la portée d’une minorité. Elles ne sont pas intégrées dans les habitudes de vie d’une grande partie de la population. L’état n’affirme pas et n’impose pas son rôle pédagogique de direction et d’orientation dans le «sport-éducation», dans le «sport de compétition», mais aussi dans le «sport-participation» et dans le «sport-spectacle». Il ne met pas en place une politique planifiée d’implantation des infrastructures sportives, qui touche tous les secteurs de la pratique sportive. Promoteur du «bien-être» de la population, l’état ne favorise pas le sport comme une «pratique éducative» et ne diffuse pas au plus grand nombre cette «culture corporelle» spécifique, faite d’une variété croissante de modalités de pratiques sportives. Soixante années après l’indépendance, l’état s’avère dans l’incapacité de prendre complètement en compte l’évolution de la dynamique sociétale des pratiques sportives dans la société algérienne. Ce qui explique, en grande partie, le retard apporté dans l’instauration du «modèle sportif» comme «modèle de pratique éducative» dans les différents secteurs de la vie sociale : l’école, le lycée, l’université, les associations et les centres de loisirs.
Le sport-éducation
En tant que «matière d’enseignement» ayant un statut éducatif à part entière, «l’éducation physique et sportive» est insérée dans un cadre institutionnel précis, celui de l’école qui délimite les formes de l’action d’enseignement. Elle est fondée sur la connaissance scientifique de l’enfant à partir de laquelle il devient possible de dégager à la fois ses besoins et ses possibilités.
L’éducation physique et sportive à l’école est une «matière d’enseignement» par laquelle les enfants acquièrent des savoirs et des savoir-faire inscrits dans un projet rationnel de formation. Dans plusieurs pays, l’introduction systématique de «l’éducation physique et sportive» comme moyen d’éducation a nécessité de multiples adaptations et permis l’éclosion de professionnels dans ce secteur. En effet, la «pratique physique et sportive» à finalité éducative fondée sur l’organisation et l’expérimentation pédagogique se déroule dans le cadre scolaire avec un mode d’organisation spécifique, des éducateurs spécialisés, des programmes et des méthodes d’apprentissage de savoirs et de savoir-faire propres à l’éducation physique et sportive. Le cadre scolaire est le lieu privilégié pour l’initiation des pratiques physiques et sportives encadrées par des enseignants spécialistes de la formation corporelle. C’est, aussi, le lieu privilégié de l’apprentissage de la vie en société, mais d’une société qui évolue, qui change, ce qui implique un choix judicieux dans la forme et le choix des «pratiques physiques et sportives».
L’éducation physique et sportive doit être le moyen de rendre accessible à la masse de la jeunesse algérienne une culture sportive de qualité, débouchant pour les meilleurs sur une pratique sportive compétitive. Par la diversité et le niveau des acquisitions motrices et sociales qu’elle permet, «l’éducation physique et sportive» est considérée par les responsables institutionnels de la société politique et de la société civile comme un bon outil d’insertion des jeunes dans la vie sociale, en leur inculquant l’effort physique, le respect des règles de la vie en société et en favorisant le développement à la fois de leur personnalité et de leur corps.
En effet, une «éducation physique et sportive» fondée sur l’apprentissage des techniques sportives donne à la jeunesse l’occasion de se rencontrer et d’être ensemble, de se mobiliser et de s’ouvrir au monde moderne. La généralisation et la systématisation de l’initiation sportive précoce à l’école est capable de faire émerger un potentiel de sportifs susceptibles, par la suite, pour quelques-uns d’entre eux, d’accéder à la compétition de haut niveau, et donc «d’alimenter» les équipes nationales. Malheureusement, les responsables de la politique sportive n’ont pas les capacités à interpréter les attentes et les souhaits de la jeunesse algérienne en matière de «pratique sportive». C’est pour cela que le «modèle sportif» fondé sur la compétition et la performance ne s’est pas imposé comme moyen d’éducation et de formation au sein de l’école, du lycée et de l’université. C’est pour cela, aussi, que les valeurs de «sociabilité» et de «solidarité» (valeurs destinées à resserrer la «cohésion sociale») ne sont pas pleinement exercées au sein de notre système éducatif.
En Algérie, l’intégration officielle de «l’éducation physique et sportive» dans le giron de l’éducation nationale n’a pas rétabli un climat de confiance, quant à la reconnaissance de cette activité comme «matière d’éducation». Aujourd’hui encore, les contenus d’acquisition des savoirs et des savoir-faire propres à «l’éducation physique et sportive» du premier degré continuent d’être dispensés par des instituteurs sous-formés.
Le sport de compétition
Le sport de compétition par son ampleur et son intensité caractérise le sport à son plus haut niveau. Il renferme une composante aristocratique : que le meilleur gagne ! En effet, dans le sport de compétition, l’acceptation du défi que l’adversaire vous jette, selon des règles bien établies, aboutit au dépassement physique et psychologique des compétiteurs et à la création d’une sociabilité fondée sur la reconnaissance réciproque des valeurs sportives. Le sport de compétition exige des méthodes d’entraînement précises, des installations spécialisées et un encadrement technique compétent, ainsi que toute une formation à la fois physique, technique, tactique et psychologique des athlètes. Par l’universalité de ses règles, le sport de compétition symbolise la modernité, ouvre les frontières et apporte sa contribution à la cause de la paix.
Les résultats sportifs obtenus par un pays sur la scène internationale amènent les acteurs concernés —les représentants de l’état, les dirigeants des fédérations sportives et les cadres techniques— à définir progressivement les bases logiques à ce secteur, qui s’affirme comme un lieu spécifique de la vie sociale, avec son mode d’organisation, ses méthodes, ses finalités et ses valeurs.
Le sport de compétition de haut niveau renferme dans son mode de pratique agressivité et violence, qu’il faut canaliser et domestiquer à l’aide d’une formation psychologique des athlètes et des entraîneurs. Les pratiques sportives de compétition sont gérées par les fédérations sportives, qui fixent les règles du jeu des instances internationales sans interférence majeure de la part des représentants de l’appareil d’état. La pratique sportive compétitive avec ses cadres techniques, son mode d’organisation, ses règles et ses mises en scène constitue le mode de pratique dominant dans les sociétés modernes. Elle débouche sur la production sociale de sportifs de «haut niveau».
La réalisation des performances dans les différentes modalités de pratiques sportives compétitives pose le problème de l’acquisition des compétences nécessaires à leur effectuation. Elle met particulièrement en interaction ceux qui réalisent ces performances et ceux qui les y préparent, les cadres techniques. En Algérie, on assiste à une absence d’attraction à l’égard de cette «forme sociale de pratique» au sein de notre «système éducatif».
En effet, nos écoles, nos lycées et nos universités n’éprouvent pas le besoin de se mesurer par la «compétition sportive». Le mode de pratique sportive compétitif n’a pas acquis une place culturelle au sein de notre système éducatif. Il n’y a pas une volonté de l’Etat de mobiliser la jeunesse pour ce «mode de pratique sportive», qui permet de développer la «puissance sportive» d’une nation. Dans de nombreux pays, ceux qui adhèrent à la pratique sportive compétitive sont surtout des populations jeunes motivées par leurs parents et leurs éducateurs. En effet, les parents et les éducateurs occupent une place centrale dans la détermination de cette «forme de pratique sportive» et la poursuite de ce «mode d’activité». Dans le sport de compétition, les dirigeants sportifs ont un rôle de gardiens de la règle sportive, mais aussi d’interprétation de l’esprit des règles sportives. Les cadres techniques titulaires de diplômes reconnus par l’Etat bénéficient de la légitimité, que confère la connaissance technique et réglementaire des activités sportives compétitives dont ils sont les experts.
Le sport de participation
À la différence des «pratiques sportives compétitives», les «pratiques physiques et sportives participatives» n’impliquent ni performance, ni maîtrise technique spécifique, ni règles explicites. Elles sont fondées sur la participation plus que sur une logique de compétition. Ce sont des pratiques physiques et sportives spontanées, auto-organisées qui restent dans la sphère de la vie privée et qui s’inscrivent soit dans une perspective «ludique», soit dans une démarche de «santé». Il s’agit de pratiques physiques et sportives volontaires adaptées aux capacités et aux goûts de ceux qui les choisissent (marche, jogging, gymnastique de maintien, etc.).
Contrairement aux deux premières catégories de pratique sportive (éducative et compétitive), les «pratiques physiques et sportives participatives» ont donné naissance à des modes d’organisation qui vont de l’auto-organisation, seul ou en petit groupe, à l’organisation de service spécialisé. Les études sociologiques témoignent de la difficulté à nommer et à saisir les contours de ce nouveau mode de pratique sportive, centré essentiellement sur l’entretien de son corps dans ses dimensions biologiques et psychiques. Le «sport de participation» est désigné aussi sous les termes «sport de masse», «sport pour tous», «sport pour le plus grand nombre», etc. C’est un espace-temps de la vie quotidienne où les individus ont l’occasion de se rencontrer et d’être ensemble, mettent en scène leur «corps» au quotidien, en font un sujet d’échange et de discussions. Le «sport de participation», c’est un ensemble de pratiques corporelles de «détente» ou de «distraction» qui mettent en relation des individus avec eux-mêmes, avec les autres et avec l’environnement dans des perspectives hygiéniques, expressives et ludiques.
En Algérie, quelles sont les «formes de pratiques physiques et sportives de participation» à mettre de l’avant pour les rendre accessibles aux différentes couches sociales, et pour les adapter aux possibilités et aux intérêts des différentes classes d’âge ainsi qu’aux personnes handicapées ? Car, le «sport de participation» exercé dans des perspectives ludiques ou de santé est devenu l’une des expressions les plus fortes de la «culture sportive de masse». C’est un savoir social qui met en jeu des capacités corporelles socialement valorisées, que l’on transmet de génération à génération. Source de «bien-être» physique et psychique, le «sport de participation» contribue à améliorer et à purifier les relations sociales. Dans la vie quotidienne, il produit le «héros ordinaire», celui qui transcende les déterminations de l’âge, des handicaps et de la condition sociale.
Le sport-spectacle
Le sport-spectacle constitue le prolongement de la compétition sportive. Il met en jeu trois types d’intervenants : les organisateurs, les acteurs et les spectateurs «assidus» ou «occasionnels». Du point de vue spectacle, le sport de compétition se présente à la fois comme un divertissement qui réunit et une violence qui sépare.
Les pratiques sportives de spectacle, jouées sur le mode ludique, rejouent constamment le procès d’affirmation du pouvoir de l’homme sur d’autres hommes et sur un environnement qu’il s’agit de maîtriser. Cette symbolique de la conquête de l’homme sur lui-même et sur son environnement est celle d’une «violence dominée et domestiquée».
En effet, dans le sport-spectacle, «l’affrontement réglé et domestiqué» des sportifs entre eux reste le fondement du spectacle. En Algérie, le spectacle sportif a perdu une partie de sa capacité à susciter l’émotion, l’enthousiasme, l’admiration. Il ne crée plus l’atmosphère de fête, c’est-à-dire une adhésion sociale profonde. Il n’est plus porteur de «sens» pour ceux qui le regarde.
La qualité du «sport-spectacle» dépend de son organisation, des savoir-faire techniques et des capacités physiques des acteurs, qui réalisent l’activité et en déterminent la qualité. Sa mise en scène s’établit dans le cadre d’un rituel bien établi, avec des spectateurs assidus, des acteurs et des organisateurs professionnels. Avec l’émergence de la télévision comme moyen audiovisuel de diffusion de masse, le «sport-spectacle» prend un nouvel essor. La «magie de l’image» fait découvrir à des millions de téléspectateurs de nouveaux héros, qui s’affrontent et accomplissent des exploits en direct.
Les spectacles sportifs de la vie quotidienne dans les localités et les villes sont d’abord ceux qui offrent les sports les mieux intégrés culturellement. Ils correspondent souvent à des implantations géographiques, ce qui contribue à faire de ces spectacles sportifs des rituels communautaires, où acteurs et spectateurs généralement se connaissent et se reconnaissent. Le poids des traditions culturelles souvent régionales joue en faveur des sports bien implantés, avec leurs publics, leurs organisations locales et leurs savoir-faire spécifiques. Avec le développement des pratiques sportives de spectacle et leur diffusion élargie, la réglementation étatique porte sur la délimitation des formes et des degrés de violence acceptables, que ce soit entre les «acteurs» ou encore parmi les «spectateurs».
Le «sport-spectacle» se déroule dans des lieux spécialisés, répondant aux normes des fédérations internationales. Il nécessite une spécialisation des acteurs sportifs : compétiteurs, cadres techniques, dirigeants, etc. Dans les pratiques de spectacles sportifs, le politique conserve un pouvoir de décision de premier plan quand la représentation nationale sur la scène internationale est en jeu, c’est-à-dire au moment des rencontres symboliques de l’état et de la Nation.
Essai de conclusion
De tout ce qui précède, il ressort que c’est la conjonction particulière de conditions, d’actions et de représentations cognitives et affectives cristallisées autour des quatre catégories de pratiques sportives (éducative, compétitive, participative et de spectacle), qui permet la construction sociale d’un «système des sports» cohérent, dynamique et puissant. Plusieurs études ont, en effet, mis en évidence des adéquations entre la dynamique des conditions sociétales et celle des pratiques sportives. Par la pauvreté de ses potentialités éducatives, le «système des sports» algérien s’est mal implanté dans les différents secteurs de la vie en société. On assiste à une cassure nette entre un sport «d’en-haut» préoccupé de rencontres internationales, et un sport «d’en-bas» réservé aux compétitions médiocres. C’est un «système des sports» où les décisions sont prises par quelques-uns au profit de quelques-uns. On fait du sport apparemment chacun pour soi, en quelque sorte chacun dans son coin. Baignant dans le bricolage et le rafistolage, le «système des sports» algérien s’est dénaturé dans ses fonctions principales ; il s’est réduit à la simple fonction technique au détriment de la fonction éthique. Il laisse apparaitre dans son mode de fonctionnement des décalages croissants entre les pratiques sportives inscrites dans une perspective éducative, celles orientées vers la production d’une performance ou d’un spectacle, ou encore des pratiques sportives réalisées dans des perspectives ludiques et de santé. Les quatre catégories de pratiques sportives (éducative, compétitive, participative et de spectacle) ne s’articulent pas et ne s’associent pas ; elles tendent à accentuer leurs différences jusqu’à l’opposition, le conflit et la violence «ouverte».
Cet échec s’explique par les comportements et les attitudes des responsables de la politique sportive, qui ont tendance à ne s’intéresser qu’à un secteur du «système des sports» relativement restreint, dénommé le «sport spectacle», et qu’ils ont transformé en un «combat de coqs» (dans un combat de coqs, c’est l’animal qui sert de symbole à la violence du maître). La décision de réduire le «système des sports» algérien au seul profit d’une politique immédiate et empirique a abouti à l’écrasement du «sport éducatif», du «sport compétitif» et du «sport participatif», pour ne conserver qu’un «sport spectacle» théâtralisé à l’extrême. Si bien qu’aujourd’hui, le sport comme symbole de la culture du corps est utilisé comme un simple instrument à l’usage de la «classe dominante», puis comme moyen d’éducation de sa jeunesse. Il caractérise un type de société qui diffuse des valeurs individualistes.
La stagnation, puis la baisse des résultats obtenus dans les «sports collectifs» sur la scène internationale en est la démonstration concrète. Il convient donc de bien cerner les conditions politiques et économiques, sociales et culturelles qui facilitent ou freinent le développement des pratiques sportives dans les différents secteurs de la vie sociale.
Car, «dans la réalité sportive tous les aspects du réel se retrouvent : l’esthétique (car le sport se regarde), la technique (car le sport s’apprend), le commerce (car le sport se vend bien et aussi il fait vendre), la politique (le sport est l’exaltation du lieu, de la cité, et en même temps il dépasse les frontières), la médecine (le sport implique l’exercice du corps)…» (B. Jeu).
Par les questions qu’il pose à la réflexion politique, le sport est une activité humaine riche et complexe, qui touche tous les secteurs de la vie en société. Il faut savoir discerner ses diverses implications, afin de dégager les options possibles d’une véritable «politique du sport», qui soit l’expression intelligible des attentes et des aspirations de la population algérienne dans son ensemble. Car, «les véritables significations du sport sont encore à découvrir, peut-être à créer», au sein de la société algérienne.
B. L.