Algérie / Les startups parmi les priorités du Président : Un levier du développement économique  

Les startups parmi les priorités du Président : Un levier du développement économique  

 

Le président de la République a affirmé sa forte volonté de développer le domaine de l’innovation et de lancer les startups qui représentent un enjeu majeur dans le développement économique du pays, tout en lançant un appel à l’action aux entrepreneurs et porteurs de projets africains à coordonner leurs efforts pour intégrer les concepts d’entreprises émergentes, d’innovation et d’entrepreneuriat dans les systèmes économiques de leurs pays.

C’est à l’occasion de la deuxième édition de la conférence africaine des startups (African Startups Challenge- ASC), qui s’est ouvert ce mardi au Centre international des conférences (CIC) que le président de la République a mis en avant les mesures prises à la faveur des startups, saluant les résultats réalisés ces dernières années par le secteur de l’économie de la connaissance et des startups.

Cet événement continental est surtout une occasion de mettre en avant l’importance de la coopération africaine en matière de startups, ainsi que l’engagement de l’Algérie à soutenir les entreprises émergentes africaines. Dans un discours lu en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, le président de la République a mis l’accent sur le fait que les startups représentent un enjeu majeur dans l’ordre des priorités nationales de son programme.

Un programme qui vise l’accélération du rythme du développement économique, en mobilisant toutes les ressources nécessaires pour organiser ce secteur prometteur et accompagner les porteurs de projets dans les différentes étapes. Il a souligné. Il a également souligné la mise en œuvre de plans pour l’accompagnement et l’incubation de projets innovants, notamment la création de pôles technologiques et le lancement de la plateforme dédiée à la recherche, au développement et à l’innovation, sans oublier la mobilisation d’espaces pour la domiciliation des startups, particulièrement, au sein des universités, outre la création de mécanismes spéciaux de financement et la garantie de nombreuses facilités.

Le président de la République a rappelé les mesures prises à cet effet, notamment la valorisation de la formation dans de nombreuses spécialités liées à l’activité des startups, y compris la création d’écoles spécialisées, et l’établissement de ponts de communication entre les centres de formation et de recherche d’une part, et le monde de l’entrepreneuriat d’autre part.

Le Chef de l’Etat a salué les résultats réalisés ces dernières années par le secteur de l’économie de la connaissance et des startups en Algérie, notamment à travers la création d’un écosystème national catalyseur de l’initiative et de l’innovation, ayant abouti à la réalisation d’acquis qualitatifs en termes de création de startups, et permis à l’Algérie d’occuper la place de leader au niveau continental. Cette dynamique qualitative devra connaitre un rythme accéléré durant la prochaine période, avec les profondes réformes économiques engagées pour l’amélioration du climat d’investissement et des affaires.

Le président Tebboune a, par ailleurs, invité les entrepreneurs et porteurs de projets africains à coordonner leurs efforts « pour intégrer les concepts d’entreprises émergentes, d’innovation et d’entrepreneuriat dans les systèmes économiques de nos pays, en exploitant de manière optimale les potentialités et les capacités latentes de la jeunesse africaine ». Cette dernière a, a-t-il précisé, « atteint des niveaux élevés dans le domaine de la maîtrise du flux informationnel et cognitif que les technologies modernes permettent ».

En outre, le Président a également affirmé que ces entreprises émergentes « sont capables de relever les défis de développement, dans un contexte économique compétitif qui les habilite à donner libre cours aux initiatives et à renforcer la coopération continentale dans le domaine de l’économie de la connaissance, à améliorer le climat des affaires et l’innovation ».

Il a mis en avant l’expérience de l’Algérie, affirmant que les efforts du pays pour accompagner et incuber les projets innovants, ont permis en peu de temps, de « créer un écosystème national stimulant pour l’initiative et l’innovation, ce qui a permis de réaliser des gains qualitatifs en termes de taux de création d’entreprises innovantes et, par conséquent, de placer l’Algérie à la tête du continent ».

De son côté, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a affirmé que l’événement de la ASC constitue un tournant dans l’élaboration de l’avenir des petites entreprises et de l’innovation africaine, car offrant une plate-forme de coopération, d’échange de connaissances, et aussi une occasion d’explorer les solutions aux défis auxquels sont confrontées les startups de la région, saluant le rôle important que les startups peuvent jouer dans la réalisation des objectifs de l’Union africaine 2063 et de l’Agenda 2023 des Nations Unies pour le développement durable.

Cette rencontre intitulée « L’innovation pour le développement du continent africain » se tient avec la participation de près de 200 experts internationaux et environ 50 ministres et décideurs africains dans le domaine des startups et de l’innovation, visant à donner plus de visibilité aux startups africaines, tout en permettant à tous les décideurs africains de s’enquérir de tout ce qui se passe dans les autres pays du continent et d’échanger les expériences et signer des accords de coopérations dans ce domaine.

Ainsi, cet évènement regroupe des startups algériennes et africaines. Elles représentent plusieurs secteurs tels que l’énergie, la fintech, le Big Data, la santé, la cybersécurité, le Cloud, l’éducation ou encore la mobilité.

Une réunion regroupant les ministres africains en charge de l’innovation et des startups sera organisée en marge de cet événement, dans l’objectif de concrétiser les décisions adoptées par les participants à cette réunion en 2022, telle que la création d’un Fonds africain des startups, ou encore l’adoption d’une stratégie africaine uniforme pour réduire la fuite des cerveaux, ainsi que la facilitation de la mobilité des talents africains et les jeunes entrepreneurs entre les différents pays du continent.

Il est également prévu l’organisation du concours africain dans le domaine de l’Intelligence Artificielle pour le développement durable (AI 4 Good Challenge) ou encore un concours dans le domaine de la robotique (AI 4 Robotics) et d’autres événements.

Parmi les activités annexes de cette édition 2023 de la ASC, la tenue d’un salon avec la participation de près de 200 exposants de différents pays africains, mais aussi des panels qui débattront autour de plusieurs sujets liés aux startups et à l’innovation.


   >>>Allocution du président de la République à l’occasion de l’ouverture de la 2e Conférence africaine des startups


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