Il est temps de criminaliser le sionisme !

    

Par Mourad Benachenhou

«Si nous souhaitons fonder un État aujourd’hui, nous ne le ferons pas de la manière qui aurait été la seule possible il y a mille ans. Il est insensé de revenir aux anciens stades de la civilisation, comme voudraient le faire de nombreux sionistes. Supposons, par exemple, que nous soyons obligés de débarrasser un pays des bêtes sauvages, nous ne devrions pas nous attaquer à cette tâche à la manière des Européens du Ve siècle. Nous ne devrions pas prendre une lance et une lance et partir uniquement à la poursuite des ours ; nous organiserions une grande et active partie de chasse, rassemblerions les animaux et lancerions une bombe à mélinite au milieu d’eux.»
(Theodor Herzl : L’état des Juifs 1896, p. 16, internet édition)

Une certaine propagande veut, à tout prix, faire croire que la tragédie que vit le peuple palestinien daterait de la campagne barbare actuelle d’élimination physique qu’il subit de la part d’une colonie de peuplement, qui renoue avec la politique de la terre brûlée de ses maîtres nazis : elle maintient vivante leur tradition génocidaire et se couvre d’eux pour justifier l’extermination de ce peuple martyr dans le sens propre du qualificatif, car il témoigne de l’absence de tous sentiments humains de la part de l’oppresseur juif, qui pousse l’outrecuidance jusqu’à brandir le carton rouge de «l’antisémitisme» contre celles et ceux qui gardent en eux suffisamment de sens de la justice et de l’humanité pour réprouver et condamner sa barbarie primitive employant un armement hypersophistiqué pour mener sa campagne d’extermination.

On n’efface pas les crimes sionistes en les taisant
Cette propagande insiste sur le lien de cause à effet entre la campagne d’extermination actuelle et la toute dernière puissante tentative de briser le siège auquel est soumis le peuple de Ghaza, depuis 2005, un siège étanche tridimensionnel, terrestre, aérien et maritime, accompagné de bombardements et d’exécutions ciblées, et du maintien d’une déchéance sociale délibérément entretenue par l’assiégeant, et documentée par des dizaines d’organisations internationales et d’ONG.
Il s’agit, en fait, de faire croire à tout prix que la seule cause des morts et des destructions n’aurait rien à voir avec une politique systématique et cruelle de nettoyage ethnique, pour ne pas dire de génocide, mais serait la conséquence de la «méchanceté quasiment génétique» du peuple palestinien, auquel les sionistes ne voudraient que du bien et traitent comme un gentil papa traiterait ses propres enfants.
Cette méchanceté serait incarnée par une «organisation terroriste» appelée Hamas, qui serait venue gâcher la «vie douce et tranquille» que lui assurerait un occupant particulièrement «aux bons soins» d’un peuple dont, faut-il le répéter, il ne reconnaît pas l’existence, mais que, tout de même, «il choierait» avec une générosité qui viendrait du fond de son cœur, et représenterait les valeurs «humanistes» du judaïsme, dont il tirerait la source de sa légitimité, de sa légalité, et, cela va sans dire, de son oppression et de son occupation comme de tous ses crimes et de ses violations de toutes les lois humanitaires internationales !

Une vaine tentative de délégitimer le droit du peuple palestinien à se défendre contre le sionisme génocidaire
On pourrait croire que cette contribution est écrite pour une publication satirique ! Mais, hélas, il ne s’agit nullement d’une satire, mais de la description des évènements actuels par l’immense majorité des leaders et des médias dans les «démocraties avancées».
ll y aurait, selon eux, un avant-7 octobre, où les Palestiniennes et Palestiniens auraient vécu dans des relations idylliques avec un occupant «tout gentil» «embrassant toutes les valeurs morales» que dicterait son «niveau civilisationnel élevé», et un après-7 octobre, où, brutalement, cette situation quasi paradisiaque aurait été brutalement interrompue par des «attaques injustifiées» et «injustifiables» menées par un groupe «terroriste» contre une «population désarmée et une armée pacifique» dans «un État de droit, sans peur et sans reproche» ! On demande à quiconque ayant accès aux «chaînes internationales» qui donnent l’impression d’avoir un seul rédacteur en chef de faire une analyse de contenu superficielle — et tout un chacun peut le faire — de la couverture des évènements tragiques actuels par ces médias lourds.
Il pourra constater que, selon leur version, ce déluge génocidaire qui s’abat sur toute une population n’aurait aucune histoire, qu’il aurait été déclenché par «une attaque terroriste inexplicable, incompréhensible, et injustifiable» dont la seule cause serait, non le traitement inhumain que subit le peuple palestinien depuis 1919 de la part d’un occupant sans âme, sans valeurs et sans pitié, mais la haine portée par ces terroristes contre le judaïsme et ses adeptes, et «l’antisémitisme» qui les consume !
Ces attaques du 7 octobre seraient seulement la preuve d’un «antisémitisme rageur», non la conséquence attendue d’une politique sioniste de plus en plus répressive, de plus en plus violente qui touche tous les habitants non juifs de la colonie de peuplement d’Israël, décrite comme «la seule démocratie du Moyen-Orient», «démocratie raciste» qui pratique l’apartheid comme Einstein pratiquant la physique et Avicenne la philosophie !
La décision par tout le leadership et les médias de baptiser «Guerre Israël-Hamas» la réaction brutale de la colonie de peuplement contre une tentative de mettre fin au siège cruel de Ghaza n’a rien d’innocent ou de spontané. Il s’agit de laver les autorités sionistes de toute responsabilité dans la réaction légitime d’autodéfense de la part du peuple palestinien, quelle que soit l’organisation qui représente son droit de se défendre, et de faire porter par cette organisation toutes les conséquences tragiques de cette riposte brutale, qui viole tant les lois morales que les lois internationales, et n’ épargne de sa punition terrible ni les nouveau-nés ni les malades, et va jusqu’à tirer sur les hôpitaux et les ambulances.
Les dirigeants et les médias des «démocraties avancées» ont perdu brusquement leurs capacités d’analyse, leur connaissance détaillée d’une région martyre, et se plaisent à reprendre les mensonges les plus avérés des autorités sionistes, qui se sont pourtant lancées dans une vaste campagne annoncée, donc assumée officiellement, d’extermination du type de celles montées par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle ils ont travaillé, «la main dans la main», avec les leaders sionistes de l’époque — et les preuves ne manquent pas de cette collaboration étroite, conséquence logique de l’appartenance des deux idéologies à la même famille de pensée raciste et génocidaire.

Le peuple palestinien est seul justifié à évoquer l’Holocauste !
Pour couvrir cette guerre d’annihilation menée contre le peuple palestinien, les thuriféraires du sionisme pur et dur, qu’ils soient Juifs ou non-Juifs, ont été jusqu’à évoquer l’Holocauste. Cette évocation est frappée de nullité par les circonstances géographiques et politiques de ce génocide qui a touché les populations classées comme «inférieures» par le régime nazi. C’est une falsification patente de l’Histoire que de faire un rapprochement entre un fait de résistance contre un occupant étranger et l’Holocauste.
Ceux qui le font ne peuvent même pas se justifier par leur méconnaissance de l’Histoire, car ils savent, et dans le détail, ce qui s’est passé entre 1933 et 1945 sur le territoire européen, l’origine comme le contenu de l’idéologie nazie, et ses conséquences multidimensionnelles qui ont conduit à la guerre et à la dévastation dans le monde entier.
Il est donc impossible de trouver une similitude quelconque entre les circonstances historiques de ce génocide et les réactions de défense d’une population assiégée contre un occupant dont on peut, sans exagérer, comparer le comportement avec les perpétrateurs de l’Holocauste.

L’État des Juifs, le «Mein Kampf» des sionistes
Ce sont les sionistes qui sont les agresseurs, qui se classent parmi les «races supérieures» et s’inspirent de l’exemple nazi pour réprimer la volonté de liberté de la part du peuple palestinien subissant leur occupation et leur oppression depuis 1919.
Leur «Mein Kampf» est l’infâme vade-mecum du génocide du peuple palestinien, intitulé LÉtat des Juifs et publié par son auteur Theodor Herzl en 1896.
La citation donnée en exergue de cette contribution n’est-elle pas la description exacte de ce qu’il envisageait alors comme mode d’action pour débarrasser la Palestine historique de sa population, comparée à des animaux sauvages, des ours plus spécifiquement, et dont il propose l’extermination, représentant l’opération comme «une partie de chasse», par l’emploi de bombes portant un explosif particulièrement puissant ?
Dans le contexte actuel, c’est ce peuple qui est menacé d’holocauste, certes pas dans des «fours à gaz», mais sous les bombes d’une tonne qui pleuvent sur eux, et selon l’instruction laissée par le fondateur du sionisme génocidaire moderne. Ce sont les Palestiniens qui ont le droit d’évoquer l’Holocauste, pas les sionistes. Tuer collectivement et en masse des êtres humains en les transformant en bouillie et/ou en les carbonisant n’a rien d’incomparable avec leur meurtre dans une chambre à gaz !
De plus, là aussi, c’est banaliser ce crime monstrueux contre l’humanité qui a vu la mort, dans des conditions atroces, de civils désarmés, dont le seul crime était d’être des membres «désignés» de «races inférieures». Leurs bourreaux étaient des fonctionnaires d’un régime dictatorial se réclamant de la grandeur de l’Allemagne et de la supériorité de la race «germanique blonde».
À rappeler que beaucoup de membres de ces «races inférieures» ont mis la main à la pâte dans le génocide de leurs coreligionnaires.
Les Palestiniens ne se sont lancés ni dans un «drang nach osten» ni dans une entreprise de nettoyage ethnique, car l’espace dans lequel ils sont intervenus leur appartient et ils ne veulent rien d’autre que de récupérer leurs terres, ce qui n’était pas le cas, et tout le monde le sait, de l’entreprise de conquête nazie destinée à élargir «l’espace vital » de la nation germanique «uber alles».

L’agression sauvage sioniste contre les Ghazaouis est la réplique des attaques terroristes du 11 septembre 2001
De même, comparer la bataille du 7 octobre aux attaques terroristes qui ont frappé les États-Unis le 11 septembre 2001 est tout simplement intellectuellement malhonnête et matériellement faux.
De plus, on minimise et banalise la mort des victimes de ces attentats, condamnables, et d’ailleurs condamnés par toute l’humanité, sans exception. Les auteurs de ces attentats sont des criminels qui ont lâchement tué des personnes innocentes vaquant à leurs occupations ordinaires, loin de tout théâtre militaire, et ne se trouvant pas dans des lieux ayant une importance stratégique dans une zone déclarée et reconnue comme zone de combat.
On ne peut avoir aucune sympathie pour les perpétrateurs de ces crimes, de quelque religion qu’ils se soient réclamés pour justifier leur agression. De plus, leurs motivations étaient et demeurent incompréhensibles, leurs objectifs condamnables, car ils n’ont eu d’autre résultat immédiat que la mort d’innocentes et d’innocents, frappés sans cause.
De plus, ces attaques ont donné les justifications attendues pour les multiples guerres d’agression touchant des pays arabes et/ou musulmans, déclenchées et poursuivies, et dont la majorité écrasante des victimes, comptées par millions, n’avaient rien à voir avec ces attaques vicieuses.
De même, on condamne sans réserve tous les attentats terroristes, évoqués également par les thuriféraires du sionisme génocidaire, et qui ont eu pour théâtre différents pays européens. Ces attentats ont été, selon leurs exécutants, perpétrés au nom de l’islam. On ne peut tout de même pas prendre au mot des criminels qui se couvrent d’une religion, quelle qu’elle soit, pour justifier leurs crimes.
Quelles qu’aient été leurs cibles, y compris ceux qui ont publié des caricatures dénigrant une croyance religieuse, leurs actes sont qualifiables de criminels, étaient injustifiables, et rejetés par toutes les croyances religieuses ayant pour noyau central le caractère sacré de la vie humaine. Ces actes ont été politiquement très nuisibles, car ils ont accentué la tendance islamophobe qui fait partie des gènes de «la civilisation avancée dominante actuellement» et qui, elle aussi, a fait des morts et continue à en faire ou à justifier la massive violence anti-musulmane sur toute la planète. Voir le cas actuel de la Birmanie et de l’Inde.

La marche contre l’antisémitisme : le fonds de l’abjection et de la falsification de l’actualité
Pour finir cette partie de la contribution, il faut rappeler et souligner que le peuple palestinien est sous la loi martiale depuis 1919. Son droit à se défendre par tous les moyens contre l’occupant différencie ses actes de résistance d’attaques menées contre des civils sur des territoires dont le statut politique n’est ni contestable ni contesté. Ce qui n’est pas le cas pour la Palestine occupée.
On ne va pas de nouveau reproduire la liste des actes d’oppression que subit quotidiennement et à toute heure du jour et de la nuit le peuple palestinien. D’ailleurs, il est aisé de retrouver cette liste sur internet.
Et elle est révélatrice d’une barbarie rarement égalée dans l’Histoire pourtant tourmentée de ce monde. Applaudir à cette barbarie sioniste, présenter ceux qui l’abhorrent, la condamnent et la combattent, comme «une manifestation d’antisémitisme», aller jusqu’à justifier cette qualification en organisant des marches supposées défendre une minorité contre la «haine» qui la ciblerait spécifiquement est le comble de l’abjection.
On ne se souvient pas que le meurtre de trois clients musulmans d’un salon de coiffure par un fanatique «chrétien» en plein centre de «la capitale de la patrie des droits de l’Homme» ait donné lieu à une manifestation contre «une islamophobie qui tue»!

L’ultime phase d’un «génocide sacré» par les Juifs sionistes contre le peuple palestinien !
La liste des crimes sionistes était déjà très longue lorsque cette nouvelle phase accélérée de liquidation du peuple palestinien a démarré, il y a déjà plus d’un mois de cela, mais on doit remonter à 1919 pour que cette liste soit complète. Elle s’est maintenant allongée, et a pris une tournure encore plus terrible, digne de l’opération nazie «Barberousse» contre les peuples slaves. Elle s’est amplifiée avec la double agression, l’une d’une rare sauvagerie menée contre la population de Ghaza, et relativement suffisamment couverte par les médias, l’autre aussi violente, mais «plus cachée» où la destruction et la mort sont semées par les sionistes armés contre les habitants palestiniens désarmés des «territoires occupés».
Toute personne ayant un minimum de sens moral se serait abstenue d’établir une similitude entre des actes de résistance légitimes et des actes criminels barbares, criminels et politiquement comme religieusement injustifiables et condamnables sans appel.
Encore une fois, le crime se définit par les actes et mots qui le constituent, non par la religion ou la nationalité de celui ou ceux qui le commettent. Et dans le cas précis de la Palestine occupée, ce sont des personnes se réclamant du judaïsme qui commettent des crimes. Les Palestiniens ripostent à ces crimes, et la légitimité de leur riposte est de loin supérieure à celle des criminels juifs, qui se couvrent de leurs écritures saintes, comme l’a d’ailleurs rappelé leur «gauleiter» encore récemment, pour perpétrer un «génocide sacré».

En conclusion
1. Ce que font les sionistes en Palestine n’est que la mise en œuvre du projet génocidaire tel qu’imaginé par Herzl.
2. Le caractère criminel du sionisme et de son incarnation dans la colonie de peuplement d’Israël apparaît déjà dans le «Mein Kampf» juif, rédigé par Theodor Herzl, le fondateur de cette idéologie de mort, qui, dans son infâme livret, publié en 1896, et intitulé L’État des Juifs, ne demande pas moins de considérer l’épuration ethnique en Palestine historique comme une partie de chasse où serait regroupée la population palestinienne, qualifiée d’animaux sauvages, d’ours plus spécifiquement, et qui seraient mis à mort par bombardement.
3. Les sionistes et leurs thuriféraires à travers le monde montent une vaste opération de communication tentant de délégitimer la résistance palestinienne au projet génocidaire dont il est la cible depuis maintenant près d’un siècle et quart, et de cacher cette entreprise criminelle en brandissant le carton rouge de «l’antisémitisme» contre toutes les voix qui expriment leur rejet de cette entreprise, la condamnent et la combattent.
4. Le caractère criminel du sionisme apparaît avec plus d’éclat et d’évidence dans l’opération barbare menée contre la population civile de Ghaza, mais touche également les habitants des «territoires occupés» avec autant de violence.
5. Tenter de protéger les sionistes de leur propre turpitude et contre les conséquences de leurs crimes en invoquant la lutte contre «l’antisémitisme» constitue un encouragement au génocide en cours du peuple palestinien, et une complicité active avec ce génocide.
6. Les membres de la classe politique de l’ex-puissance coloniale, qui ont organisé une «marche contre l’antisémitisme» au lieu d’une marche contre «l’islamophobie» qui a fait des morts sur son propre territoire, ont atteint le comble de la déchéance morale et de l’insensibilité face au massacre en direct d’un peuple soumis à une oppression sans limites depuis 1919.
7. Cependant, cette marche ne peut effacer le fait que l’agression barbare contre le peuple palestinien, actuellement en cours sur tout le territoire historique dont il est le seul occupant légal et légitime, vient de prouver que le sionisme est une entreprise qui justifie la qualification de criminelle dont elle doit être automatiquement estampillée.
8. Le Juif, où qu’il soit, et quelle que soit la nationalité qu’il porte, ne saurait se prévaloir de la victimisation que ses coreligionnaires ont subie dans le passé lointain, et dans des circonstances historiques où ils n’ont pas été les seules victimes sur un autre continent, pour soutenir sans réserve — et s’innocenter — le génocide commis en son nom et pour son compte en Palestine historique, au vu et au su de toute l’humanité !
9. Il doit, au contraire, ajouter sa voix à celles qui veulent voir la fin de cette tragédie avec laquelle est assimilé le projet sioniste, qui n’a rien d’une entreprise humaniste et ne participe ni du progrès humain, qui passe par la reconnaissance des droits de l’autre, ni de la paix universelle, qui ne peut être obtenue par l’oppression barbare contre un peuple innocent, et son écrasement sous des bombes pesant une tonne !
10. On ne peut donc qu’appeler à une condamnation universelle du sionisme et à le déclarer «entreprise criminelle et menace présente et permanente à la paix mondiale et à la survie même de l’humanité».
11. Au vingt-et-unième siècle, et alors que les «grands» de ce monde jurent « tous leurs dieux» et «sous tous les toits» qu’ils combattent pour un nouvel ordre mondial fondé sur le droit et le respect de l’Homme, contre la «barbarie» des puissances qu’ils «affrontent», rien ne serait plus naturel et plus conforme, pour prouver que ces déclarations de «principes nobles» ne sont pas que bavardage et poudre aux yeux, que de se joindre pour annoncer que «le sionisme, par ses objectifs, comme par ses pratiques», est qualifié d’idéologie et d’entreprise criminelle qui doit être combattue par tous les moyens jusqu’à son élimination totale de la surface de la planète !


M. B. 


Gilles Devers est avocat au barreau de Lyon. Il est à l’initiative d’une plainte collective contre Israël pour génocide et crimes de guerre devant la Cour Pénale Internationale. Cette institution judiciaire internationale, créée en 2002, juge les auteurs des crimes internationaux les plus graves. Cette plainte réunit plus 500 avocats français et internationaux. Elle a été déposée le jeudi 9 novembre dernier au siège de la CPI, à Haye aux Pays-Bas. Si Israël semble jouir d’une certaine impunité et échapper à la justice internationale, elle a bien ratifié la CPI et les auteurs des crimes de guerre pourraient être traduits devant les juges. Mais quant est-til du crime de génocide ? Les conditions sont-elles réunies? Quelle est la différence avec le crime de nettoyage ethnique ? Quelles sont les prochaines étapes de cette procédure qui promet d’être longue ? La plainte a-t-elle des chances de prospérer ? Gilles Devers nous répond, sans ambage, dans cet entretien exclusif./


LIRE AUSSI :

Interview de Youssef Hindi : « Le projet de l’élite israélienne c’est l’épuration ethnique à Gaza comme c’est indiqué dans la Bible hébraïque »


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *