Par Mehdi Messaoudi
Le régime féodal du Makhzen ne lésine pas sur les moyens pour exercer sa politique de servage qui n’a rien à envier au moyen-âge, comme l’indiquent plusieurs indicateurs liés au développement humain, comme le taux de l’espérance de vie, la disponibilité des soins , de l’eau potable et surtout la lutte contre l’analphabétisme.
Sur ce dernier indicateur, le royaume du commandeur s’illustre de fort belle manière, avec un taux avoisinant la moitié de la population marocaine. Pour de nombreux experts dont des marocains, l’analphabétisme est un projet de société bien concocté par le régime du Makhzen qui n’a pas hésité dans le passé à annoncer que Mohamed V a visité la lune.
Rappelons, qu’à l’époque de Hassan II, un responsable local d’une région marocaine avait souligné au défunt commandeur que le taux d’alphabétisation est de 80% de la population. Hassan II non surpris du chiffre, lui indiqua, que le taux d’analphabétisme de 20% n’est pas mauvais.
Sur ce registre, il faut noter que la durée moyenne de la scolarisation au rpyaume du haschisch est de 4,4 ans, soit deux années de moins la moyenne des pays arabes, selon des rapports de certaines ONG. Par ailleurs, il faut noter que cette politique de priver les enfants marocains d’une prise en charge en matière d’enseignement et d’éducation, sert à leur exploitation dans le travail dans plusieurs secteurs économiques, en violation des droits humains. Ainsi,et selon des chiffres officiels, le secteur de l’industrie emploie 34,7% d’enfants mineurs. Dans le même cadre, un rapport révélait qu’en 2022,127000 enfants marocains âgés entre 7 à 17 ans ont été exploités ans une activité économique, dont 77000 exerçaient dans des activités pénibles et dangereuses.
Cette situation ne peut d’ailleurs être critiquée par l’UNESCO, dirigée par Audrey Azoulay, fille du super puissant du commandeur des croyants André Azoulay, qui vient d’être honoré par l’entité sioniste.
La moitié du peuple marocain, atteinte de troubles psychologiques
Outre l’analphabétisme, la moitié de la population souffre de troubles mentaux, comme l’indiquent des chiffres officiels du régime du Makhzen. Ainsi, la moitié de la population marocaine, âgée de 15 ans et plus, présente des signes de troubles mentaux.
Selon un rapport officiel, le Maroc ne dispose que de 2.431 lits réservés aux maladies mentales et de seulement 454 psychiatres. De telles défaillances témoignent, cette stratégie du Makhzen d’abrutir son peuple.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé mentale comme étant un état de bien-être, sachant qu’au Maroc, la santé mentale a, depuis belle lurette, été considérée comme le parent pauvre de son système de santé.
Cela s’ajoute aux conditions de vie catastrophiques de la femme marocaine, qualifiée dans un environnement proche de la royauté de femmes-mulets, comme nous l’avons déjà souligné dans un précédent article.
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