Mercenaires et haineux contre Cuba

« Con Filo » est l’un des programmes télévisés les plus regardés à Cuba. Hernando Calvo Ospina a été invité à donner son avis sur les campagnes de haine contre Cuba, créées à Washington et soutenues par des mercenaires d’origine cubaine. Emisión del 14 de septiembre 2023.


Voir aussi :

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo      Allocution de Miguel Díaz-Canel Bermúdez, Allocution de Luiz Inácio Lula da Silva, Président de la République de Cuba, à l’occasion du débat général de la 78e session de l’Assemblée générale (New York, 19-23 et 26 septembre 2023).

Résumé

M. MIGUEL DÍAZ-CANEL BERMÚDEZ, Président de Cuba, a déclaré que les pays du Groupe des 77 et la Chine demeurent unis par la nécessité de changer le monde.  Il a ajouté qu’ils le souhaitent d’autant plus qu’ils sont les principales victimes de la crise mondiale actuelle, marquée par l’inégalité économique, le fossé scientifique et technique entre riches et pauvres et la dégradation de l’environnement.  Tous les pays représentés au G77/Chine, où vivent plus de 80% de la population mondiale, sont déterminés à modifier les structures qui les maintiennent à l’écart du progrès social, a ajouté le Président, appelant de ses vœux la conclusion d’un nouveau contrat mondial plus juste.  Selon lui, il est scandaleux que près de 800 millions de personnes souffrent encore de la faim alors que la planète produit suffisamment pour nourrir tout le monde.  Tout aussi scandaleux est le fait qu’à l’ère de la connaissance et du développement accéléré des technologies de l’information et des communications, plus de 760 millions de personnes, dont deux tiers de femmes, ne savent ni lire ni écrire, a-t-il poursuivi, appelant les pays riches à soutenir réellement les efforts des pays en développement pour mettre en œuvre les ODD.

Par actions concrètes, nous entendons, notamment, avoir un accès facilité aux marchés et au financement du développement à des conditions équitables et préférentielles.  Nous entendons bénéficier du transfert de technologie et des produits d’une coopération Nord-Sud fructueuse, a souligné M. Díaz-Canel Bermúdez.  « Nous ne demandons pas l’aumône ni des faveurs », a-t-il insisté, précisant que le Groupe des 77 ne réclame que le droit d’exiger la transformation profonde de l’architecture financière internationale actuelle, celle-ci étant injuste, anachronique et dysfonctionnelle.  Conçue pour profiter des réserves du Sud et perpétuer un système de domination qui accroît le sous-développement et reproduit un modèle de colonialisme moderne, cette architecture doit laisser la place à des institutions financières internationales dans lesquelles nos pays puissent avoir une véritable capacité de décision et un accès au financement, a-t-il encore plaidé.  Alors que les pays les plus riches ne respectent pas leur engagement d’allouer au moins 0,7% de leur PIB à l’aide publique au développement, les pays du Sud doivent dépenser jusqu’à 14% de leurs revenus pour payer les intérêts associés à la dette extérieure, le Président a demandé: « quel développement durable peut-on réaliser avec ce nœud coulant autour du cou »? Le G77/Chine appelle les créanciers publics, multilatéraux et privés à refinancer la dette grâce à des garanties de crédit, des intérêts plus bas et des échéances plus longues, et insiste sur la nécessité de mettre en place un mécanisme multilatéral de rééchelonnement de la dette souveraine avec la participation effective des pays du Sud.  « Il est en effet impératif de repenser, une fois pour toutes, l’instrument de la dette et d’inclure des dispositions d’activation pour l’atténuer et le rééchelonner, dès qu’une nation vulnérable est touchée par des catastrophes naturelles ou d’autres périls », a martelé M. Díaz-Canel Bermúdez.  En vue de la tenue de la COP28, les pays du G77 auront pour priorité de défendre la mise en œuvre du fonds « pertes et dommages » et d’accélérer l’élaboration d’un nouveau cadre de financement climatique.

Le Président s’en est ensuite pris aux « États puissants qui entendent agir en juges universels, affaiblir et détruire les économies et isoler et soumettre d’autres États souverains ».  Cuba n’est pas le premier État souverain contre lequel des mesures de ce genre sont appliquées, mais il est celui qui les subit depuis le plus longtemps, cela malgré la condamnation qui s’exprime chaque année à la quasi-unanimité au sein de cette Assemblée.  Il a déploré que cette condamnation massive ne soit même pas entendue par le Gouvernement de la plus grande puissance économique, financière et militaire du monde.  Depuis maintenant 60 ans, Cuba subit un blocus économique asphyxiant, conçu pour faire baisser ses revenus et le niveau de vie de son peuple, pour favoriser une pénurie continue de nourriture ou de médicaments et pour nuire à son potentiel général de développement, a-t-il accusé.  Pour lui, telle est la nature et les objectifs de la politique de coercition économique et de pression maximale appliquée par le Gouvernement américain contre Cuba, en violation du droit international et de la Charte des Nations Unies.  Jugeant le comportement américain à l’égard de Cuba « unilatéral et injustifié », il a affirmé que le peuple cubain résiste et surmonte l’isolement jour après jour contre cette guerre économique impitoyable laquelle, depuis 2019, en pleine pandémie de COVID, a pris selon lui une tournure inhumaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *