Visite de Tebboune en Russie: Alger et Moscou renforcent leur partenariat stratégique

             par A.Z.

La visite d’Etat qu’effectue le Président Abdelmadjid Tebboune en Fédération de Russie, à l’invitation de son homologue russe, Vladimir Poutine, marquera l’histoire entre les deux pays, qui partagent une longue amitié, et qui se cherchent un nouveau départ dans un contexte mondial en profonde mutation, marqué par la multipolarisation des relations internationales.

Unis par des «relations stratégiques» depuis plusieurs décennies, Alger et Moscou ont entamé une «nouvelle étape» dans leur partenariat à la faveur de la visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L’accueil solennel et distingué qui a été réservé par Moscou à son hôte, depuis son arrivée en Russie, en dit long sur l’avenir prometteur des relations bilatérales, tirant ses sources de la solidité des relations historiques et privilégiées qu’entretiennent les deux pays. Les deux présidents ont, ainsi, signé une «déclaration sur un partenariat stratégique approfondi» et un total de huit (8) accords dans les domaines de la Justice, des Télécommunications, de l’Agriculture, de la Culture, des Ressources en eau, et de l’exploration de l’espace à des fins pacifiques lors d’une cérémonie au Kremlin. Le nombre d’accords et de mémorandums d’entente signés par l’Algérie et la Russie, «traduit clairement notre ambition d’élargir les perspectives de coopération», a observé le Président Tebboune, qui s’est dit, d’ailleurs, «satisfait du niveau des relations entre les deux pays» et de «la dynamique qui les distingue ces dernières années». Selon le chef de l’Etat, les accords signés, «dénotent notre souci commun à intensifier et à élargir la coopération bilatérale pour la hisser au niveau de nos relations historiques qui remontent à plus de 60 ans», félicitant, à l’occasion, son homologue pour la Fête nationale de son pays, célébrée le 12 juin.

Le président de la République n’a pas manqué également de saluer le soutien apporté, encore une fois, par la Russie à la demande d’adhésion de l’Algérie aux BRICS. Qualifiant ses entretiens avec son homologue russe de «fructueux, francs et sincères», en ce qu’ «ils reflètent le niveau des relations politiques privilégiées et confirment notre volonté commune de poursuivre la tradition de concertation politique établie entre nos deux pays», le président de la République a affirmé que les deux parties œuvrent à «promouvoir ces relations à travers l’encouragement des échanges économiques et commerciaux et l’établissement des partenariats, afin de bénéficier de la complémentarité économique dans les deux pays et de l’expérience de la Fédération de Russie dans tous les domaines de coopération bilatérale».

Sur le plan international, le Président Tebboune a exprimé sa satisfaction pour «la convergence des vues» sur les dossiers évoqués lors des entretiens avec son homologue russe, notamment sur les questions sahraouie, palestinienne, la situation au Sahel et au Moyen-Orient, ou encore en Libye.

Poutine accepte la médiation de l’Algérie

Il a réitéré, à l’occasion, la position de l’Algérie qui œuvre pour une solution pacifique aux crises en Libye et au Mali, réaffirmant sa conviction que le règlement de la crise au Mali «ne se fait pas par la force, mais à travers l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation». Il a tenu, par ailleurs, à remercier, le président russe pour avoir «accepté la médiation de l’Algérie dans le conflit opposant actuellement la Russie, pays ami, à l’Ukraine», s’engageant à être «à la hauteur de cette confiance». Le Président russe, Vladimir Poutine, a confirmé, pour sa part, la solidité des relations unissant les deux pays, précisant que l’Algérie comptait parmi les premiers partenaires commerciaux de la Russie. Il a estimé, à cet égard, que l’inauguration d’une stèle commémorative du fondateur de l’Etat algérien moderne, l’Emir Abdelkader, dans une place en plein centre de Moscou, inaugurée mercredi par le Président Tebboune, «témoigne de la solidité des relations bilatérales unissant la Russie et l’Algérie». Le Président Poutine s’est félicité également de «la coopération entre les deux pays, notamment dans le cadre de l’Opep+ et du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)», qui est de nature à «assurer la stabilité du marché des hydrocarbures», affichant la volonté des deux pays d’intensifier la coopération dans le domaine de l’exploration et de la production d’hydrocarbures, mais aussi dans le domaine de l’énergie nucléaire, particulièrement sur le plan médical ou agricole. Il a annoncé, à ce titre, la tenue de la 11ème Session de la Commission mixte algéro-russe au deuxième semestre 2023 à Moscou, soulignant que celle-ci se penchera sur l’examen du renforcement des contacts et de l’investissement.

Le président russe a soutenu que l’élection de l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU permettra de «dynamiser la coopération dans ce cadre» et d’ «intensifier les contacts». Remerciant l’Algérie et le Président Tebboune pour «cette disposition à fournir des efforts de médiation dans le conflit opposant son pays à l’Ukraine», le président russe a indiqué avoir présenté au Président Tebboune «la vision russe, les origines de ce conflit, et les circonstances qui l’entourent». Il a fait savoir, à ce propos, qu’il recevra, samedi, des chefs de délégations du continent africain pour débattre de l’initiative, rappelant que l’Algérie est membre du groupe de contact de la Ligue arabe sur l’Ukraine.

Lors du troisième jour de cette visite, le président de la République a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative du Soldat inconnu au centre de Moscou. Hier, vendredi, le Président Abdelmadjid Tebboune s’est rendu à Saint-Pétersbourg, en provenance de Moscou, pour participer en tant qu’invité d’honneur aux travaux du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).


Saisissant l’opportunité de sa présence, vendredi, au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), en tant qu’invité d’honneur, le président Abdelmadjid Tebboune a exprimé la position de l’Algérie sur plusieurs questions d’ordre politique et économique qui préoccupent au plus haut niveau de la scène mondiale.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la séance plénière, qu’il a coprésidée avec son homologue russe, Vladimir Poutine, il a plaidé pour «une approche participative solidaire» face aux défis qui se posent au monde, une approche qui prend en ligne de compte les intérêts de toutes les parties, notamment des pays pauvres. Les défis et les crises actuels exigent «une coordination des efforts de la communauté internationale en quête de solutions efficaces et durables», a-t-il considéré, devant plus de 17.000 participants représentant près de 130 pays qui ont pris part aux travaux de la séance plénière du SPIEF, organisé sous le thème «Le développement souverain comme fondement d’un monde juste : unir nos forces pour les générations futures». Dans ce sillage, le président de la République a salué la contribution de la Russie qui fournit et exporte les céréales vers plusieurs pays du monde, en plus de concourir à la stabilité des cours internationaux de l’énergie. Sur le plan de la coopération économique entre l’Algérie et la Russie, le président Tebboune a indiqué qu’ «elle ne se limite pas aux échanges commerciaux et couvre plusieurs domaines», mettant en relief «la concertation régulière et l’échange de vues au sein du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) et de l’Opep+, afin d’assurer la stabilité du marché énergétique mondial». Soulignant que ses entretiens, jeudi à Moscou, avec le président Vladimir Poutine dans le cadre de la visite d’Etat en Fédération de Russie, ont permis de «réitérer notre volonté commune de promouvoir nos relations stratégiques aux niveaux escomptés». Saluant le plan de développement exposé par le président Poutine lors de la séance, lequel, a-t-il dit, «est à la hauteur de la grandeur de la Fédération de Russie», M. Tebboune a tenu à remercier son homologue russe pour l’avoir invité au forum. Aucun pays «ne saura faire face, seul, à des crises de plus en plus graves dans notre monde d’aujourd’hui», a-t-il dit. Le président de la République a, par ailleurs, réaffirmé la détermination de l’Algérie à rejoindre les BRICS, «dans les plus brefs délais», pour pouvoir «libérer son économie de certaines pressions», soulignant que «les Algériens, nés libres, resteront souverains dans leurs décisions et leurs positions».

«Une protection particulière aux investisseurs»

Il a, par ailleurs, appelé les investisseurs russes et de tous les pays du monde, à saisir les opportunités et les avantages offerts par l’Algérie en matière d’investissement, dans le cadre de l’approche gagnant-gagnant, avant de mettre en relief les dispositions de la nouvelle loi sur l’investissement, un texte qui restera inchangé pendant au moins 10 ans, a-t-il assuré, et qui «accorde tous les privilèges et une protection particulière aux investisseurs». Non sans rappeler dans ce contexte que l’Algérie était parmi les rares pays africains, voire le seul, à ne pas avoir de dette extérieure. Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a vanté, vendredi à Saint-Pétersbourg, la personne du président Abdelmadjid Tebboune qu’il a qualifié de «leader qui respecte les intérêts de son pays». «Tous les présents saisissent bien le sens de venir à Moscou pour nous rejoindre à ce forum. Je cite son excellence le président algérien, un leader qui respecte les intérêts de son pays, l’Algérie, avec laquelle nous entretenons des relations amicales de longue date», a déclaré le président Poutine lors de la séance plénière du Forum. Le président russe a également remercié les efforts de l’Algérie pour la médiation dans le cadre d’un règlement pacifique de la crise en Ukraine. Sur un autre registre, le président Vladimir Poutine a soutenu que la Russie assurera la sécurité alimentaire mondiale et fournira le soutien aux pays qui souffrent de problèmes liés à leur sécurité alimentaire. Evoquant la position de la Russie dans le monde, M. Poutine a souligné que son pays avait développé ses relations avec les pays et les régions qui constituent la locomotive du développement dans l’économie mondiale. Ces pays «ne se soumettent pas aux pressions étrangères, guidés uniquement par leurs intérêts nationaux», a-t-il dit. Concernant la situation économique en Russie, M. Poutine a affirmé que le système financier du pays est «globalement stable», relevant que «le secteur privé et nos entreprises ont pu combler le vide laissé par les entreprises occidentales qui se sont retirées de la Russie». Il a ajouté que son pays «demeurera un acteur sur la scène internationale», et que l’économie russe a pu préserver sa place de 6e économie mondiale, relevant que les mesures prises dernièrement par les autorités russes avaient permis aux entreprises de préserver leurs activités, d’éviter la fluctuation des prix et de contrôler l’inflation.

Le président Abdelmadjid Tebboune a quitté, samedi, Moscou à destination d’Alger, au terme de sa visite d’Etat en Fédération de Russie entamée mardi dernier.


Session plénière du Forum économique international de Saint-Pétersbourg

>>   Discours de Vladimir Poutine           >>   Discours du président Tebboune


                   Poutine: Le Président Tebboune, un leader qui respecte les intérêts de son pays

       Poutine: Le Président Tebboune, un leader qui respecte les intérêts de son pays

 

 Le président de la fédération de Russie, M. Vladimir Poutine a vanté, vendredi à Saint-Pétersbourg, la personne du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qu’il a qualifié de « leader qui respecte les intérêts de son pays ».

« Tous les présents saisissent bien le sens de venir à Moscou pour nous rejoindre à ce forum. Je cite son excellence le président algérien, un leader qui respecte les intérêts de son pays, l’Algérie, avec laquelle nous entretenons des relations amicales de longue date », a déclaré le président Poutine lors de la séance plénière du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (14-17 juin).

« Nous vouons du respect au peuple algérien qui, de 1954 à 1962, a combattu pour recouvrer son indépendance au prix de laquelle 1,5 million de martyrs sont tombés au champ d’honneur. Au lendemain de l’indépendance, l’armée française a mené des essais nucléaires au Sahara dont les conséquences sont désastreuses », a-t-il ajouté.

Rappelant que son pays entretenait des relations amicales de longue date avec l’Algérie et les Etats africains et arabes, il a relevé que le Président Tebboune « s’intéresse aux développements de la situation en Ukraine et a plaidé solennellement lors de la rencontre pour la paix ».

S’adressant toujours au Président Tebboune, le président russe a remercié les efforts de l’Algérie pour la médiation et « votre volonté de soutenir les efforts de règlement pacifique de la crise en Ukraine ».

La Russie, poursuit M. Poutine, s’engage à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à fournir le soutien aux pays qui rencontrent des difficultés pour garantir leur sécurité alimentaire.

« Mon pays assurera la sécurité alimentaire mondiale et fournira le soutien aux pays qui souffrent de problèmes liés à leur sécurité alimentaire », a-t-il soutenu.

M.Poutine a affirmé que la Fédération de Russie a gardé sa position de premier exportateur mondial de céréales, les exportations des produits agricoles du pays s’étant élevées à 41 milliards USD pour une valeur totale de 592 milliards USD d’exportations.

Evoquant la position de la Russie dans le monde, M. Poutine a souligné que son pays avait développé ses relations avec les pays et les régions qui constituent la locomotive du développement dans l’économie mondiale. Ces pays « ne se soumettent pas aux pressions étrangères, guidés uniquement par leurs intérêts nationaux », a-t-il dit.

Concernant la situation économique en Russie, M. Poutine a affirmé que le système financier du pays est « globalement stable », relevant que « le secteur privé et nos entreprises ont pu combler le vide laissé par les entreprises occidentales qui se sont retirées de la Russie ».

Il a ajouté que son pays « demeurera un acteur sur la scène internationale », et que l’économie russe a pu préserver sa place de 6e économie mondiale, relevant que les mesures prises dernièrement par les autorités russes avaient permis aux entreprises de préserver leurs activités, d’éviter la fluctuation des prix et de contrôler l’inflation.

Les revenus des secteurs hors pétrole ont connu une croissance, au cours des premiers mois de cette année, qui dépasse les prévisions, a-t-il affirmé, faisant observer que le deuxième trimestre de l’année passée était le plus difficile pour la Russie, avant que la situation ne s’améliore avec l’enregistrement d’une augmentation de 3,3% du PIB le dernier avril.

Plus de 17.000 participants représentant près de 130 pays prennent part aux travaux de la séance plénière du SPIEF qui se poursuit jusqu’au 17 juin en cours.

Cet important évènement économique est organisé sous le thème « Le développement souverain comme fondement d’un monde juste: unir nos forces pour les générations futures ».

Le Président Tebboune a entamé mardi dernier une visite d’Etat en Fédération de Russie, à l’invitation de son homologue russe, M. Vladimir Poutine.


        Le président Abdelmadjid Tebboune au forum économique mondial de Saint-Pétersbourg :                                          «Les Algériens sont nés libres et le resteront !»

L’Algérie compte accélérer la cadence des transformations et du développement économiques engagés, tout au long de l’année en cours. (…)


Une parfaite entente

Fin de la visite, hier, de Tebboune en Russie sur une note de grande satisfaction

                La symphonie algéro-russe

Remarquable périple de Tebboune. Le président de la République a achevé, hier, sa visite d’État de trois jours en Russie durant laquelle il a eu droit à un accueil exceptionnel par les hautes autorités russes.

Le point d’orgue a été la réception solennelle que lui a réservée son homologue, Vladimir Poutine, au majestueux Palais du Kremlin à Moscou. Décidément très satisfait, le président russe n’a pas tari d’éloges sur cette visite qu’il a qualifiée de «fructueuse» sur tous les plans, en témoignent, explique-t-il, les conventions signées entre les deux pays, soulignant à ce propos «l’importance de la Déclaration de partenariat stratégique approfondi» qui se veut un document bilatéral définissant les priorités de la coopération à long terme. Les mots de Poutine étaient forts. Parlant du président Tebboune, il l’a qualifié de «partenaire clé dans le Monde arabe et en Afrique». Il rappelle tour à tour que l’Algérie est «le premier partenaire de la Russie dans le continent africain», que les relations algéro-russes «reposent sur le respect mutuel des intérêts», que ces mêmes relations connaissent un progrès dans le cadre de «l’amitié et du respect mutuel». Il relève que le volume des échanges commerciaux bilatéraux ont augmenté de 73% depuis l’année dernière et enfin, il rafraîchit la mémoire au sujet des relations diplomatiques entre les deux pays qui ont célébré, l‘année dernière, leur 60e anniversaire pour rappeler que l’histoire de la coopération entre les deux pays qui remonte à une longue date constitue un socle solide pour le partenariat économique et politique.

La même satisfaction s’est retrouvée chez les autres hauts responsables russes qui ont commenté la visite de Tebboune en Russie. «C’est un évènement historique», a confié le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. De son côté, le ministre russe du Développement économique, Maxim Reshetnikov, a assuré que «l’Algérie est notre partenaire clé en Afrique». Pour sa part, Alexis Repik, président de l’association d’affaires russe (Delovaya Rossia), a soutenu que l’Algérie est l’une des destinations «prioritaires» pour les hommes d’affaires russes «particulièrement en cette conjoncture internationale marquée par des perturbations».

Cette visite revêt un cachet très particulier. Elle a été placée sous les feux brûlants de l’actualité médiatique vu le contexte international marqué par la guerre en Ukraine. Si le monde occidental a pris fait et cause pour l’Ukraine qu’ils soutiennent financièrement et militairement contre la Russie, l’Algérie s’attache âprement au principe du non-alignement pour rester à équidistance des deux belligérants. Elle entend avoir les meilleurs rapports aussi bien avec la Russie, un des ses partenaires privilégiés, qu’avec l’Ukraine. En février dernier, elle a décidé de la réouverture de l’ambassade d’Algérie à Kiev. «Cette visite ne signifie pas que l’Algérie bascule dans le camp de la Russie. Elle permet avant tout aux Algériens de contrebalancer ce qu’ils entreprennent dans d’autres domaines. Leur message est: «Nous avons toutes les options», décrypte Isabelle Werenfels, spécialiste du Maghreb à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP), basé à Berlin.

Partout, le message porté par la diplomatie algérienne a été le même: promouvoir la paix à travers le monde et s’employer à aider les pays qui en ont besoin. Abdelmadjid Tebboune n’a pas cessé de rappeler que la politique étrangère algérienne reposait sur les principes de paix et de refus de l’asservissement des peuples. Ce n’est pas par amour de l’intrigue ou par une tendance innée à se quereller que la diplomatie algérienne a choisi le non- alignement et le droit des peuples à l’autodétermination. C’est inscrit dans ses gènes diplomatiques. De plus, l’Algérie qui a toujours prôné un règlement pacifique des conflits a affiché son entière disponibilité à fournir des efforts de médiation dans le conflit armé opposant la Russie à l’Ukraine. Ce à quoi le président Poutine a exprimé ses vifs remerciements. L’Algérie est amie des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie. Avec ce dernier, pays, le président Tebboune a rappelé que la relation est historique. En témoigne la forte symbolique de la stèle inaugurée à Moscou en hommage à l’Émir Abdelkader. Faut-il rappeler également l’apport de l’ex- URSS par son soutien au peuple algérien dans sa lutte contre le colonialisme français? Au lendemain de l’indépendance, les deux pays se sont engagés dans de grandes opportunités, notamment dans le domaine industriel et de la formation./

Brahim TAKHEROUBT


                             Il a mis en avant la stabilité de l’État :   Les recommandations de Chanegriha

Le chef d’état-major de l’ANP a recommandé de faire preuve davantage de veille, de conscience et d’approches anticipatives, afin de renforcer la stabilité de l’État et réunir les exigences de la puissance nationale, dans toutes ses dimensions. (…)


 

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