Par Mourad Benachenhou
On se souvient, sans doute, de la vaste manifestation d’indignation internationale qu’ont soulevée, à travers les médias et les réseaux sociaux, les poursuites judiciaires et les condamnations à des peines de prison et à d’autres sanctions de journalistes stipendiés par l’étranger.
L’État a le droit, dans le cadre de ses lois, de défendre ses citoyens contre la propagande séditieuse étrangère
Leur jugement s’est fait en public et sur la base de chefs d’accusation et de preuves patentes, et leur condamnation a eu pour source des lois publiées. Ils n’ont subi ni sévices physiques ni tortures, et le procureur a demandé, non leur exécution, mais leur condamnation sur la base de la loi. Rien qui pourrait susciter des soupçons d’arbitraire contraires aux droits de l’Homme ou de rancune politicienne sans rapport avec les faits reprochés. L’Algérie a aussi le droit de se défendre et de protéger son peuple contre les interventions étrangères qui, sous couvert de «défense des droits de l’Homme, et de la démocratie, n’ont pour autre objectif que la mise de notre pays sous leur tutelle par la manipulation de l’opinion publique nationale.
On constate la même ligne d’attaque dans un cas similaire se passant sous d’autres cieux, toujours au nom de principes nobles !
Ce journaliste jouit d’une procédure judiciaire transparente
Sous le slogan «Être journaliste n’est pas un crime !», une vaste campagne internationale, médiatique et politique a été lancée récemment pour forcer un pays «hostile aux valeurs occidentales de liberté de la presse et du droit à l’information» à libérer un journaliste, accusé d’espionnage par ce pays, accusation qu’évidemment il nie.
Il faut souligner que la procédure judiciaire qui frappe ce journaliste est étalée au grand jour, que des images de cette procédure sont prises et diffusées dans les chaînes de télévision du «monde libre» et que, donc, aucune censure ne frappe la couverture du procès. Les preuves contre ce journaliste, sur la base desquelles les autorités de sécurité et le système judiciaire le poursuivent, n’ont rien de secret et ont été présentées publiquement.
Ce journaliste bénéficie également de l’assistance et de la présence d’un conseil juridique chargé d’assurer sa défense. À souligner que, dans le même temps, les journalistes de ce même pays sont interdits d’exercer leur «métier» et qu’ils sont accusés d’être des «agents de propagande au profit du chef d’État de leur pays».
On est tout à fait disposé à croire que les animateurs de cette campagne ne font que défendre un noble principe, qui est, faut-il le souligner, un élément important de la démocratie, et surtout dans les pays qui se targuent de la symboliser. Mais, on constate que ce principe sacro-saint de préservation de la sécurité et de la liberté du journaliste n’est soulevé que lorsqu’il entre dans une campagne de propagande hostile au pays «délinquant par définition» et qui, pour diverses raisons, est l’objet d’une hostilité sans réserve de la part de «la communauté internationale».
Israël exécute sommairement, sans
jugement ni condamnation judiciaire,les journalistes et leurs familles
Cette «défense du droit du journaliste» est plus une manifestation de cynisme et d’effronterie que d’adhésion à un principe.
Comment peut-on prouver que cette campagne n’a rien de sincère et qu’elle s’inscrit dans une stratégie d’isolement internationale se couvrant de principes de «moralité médiatique» acceptés à l’échelle universelle ?
Tout simplement en rappelant que dans la colonie de peuplement juive génocidaire d’Israël, l’exécution sommaire des journalistes, et parfois même le massacre de toutes leurs familles, est une pratique courante, qui, pourtant, n’a attiré ni la condamnation ni même la compassion pour les victimes et leurs épouses et leurs enfants de la part de ces autorités et de ces médias «libres» si prompts à hurler de douleur et d’indignation lorsqu’un de leurs collègues est soumis à une procédure judiciaire claire et transparente.
Ces exécutions sommaires n’ont rien de secret ni de méconnu. C’est l’organisation « Reporters sans frontières» qui les rapporte, sous la plume de leur secrétaire général, Christophe Deloire, qui rend directement responsable de l’exécution sommaire de 103 journalistes palestiniens «l’armée la plus morale du monde» qui suscite une admiration béate de certains membres de l’élite cinématographique et intellectuelle de la «patrie des droits de l’Homme».
La citation tirée du site internet de cette organisation est longue, mais mérite d’être reproduite dans son intégralité :
«Ces 103 journalistes ne sont pas des chiffres, ce sont 103 voix qu’Israël a réduites au silence, 103 témoins de moins de la catastrophe qui s’est déroulée en Palestine, 103 vies éteintes. Si les chiffres montrent quoi que ce soit, c’est que, depuis le 7 octobre, aucun endroit à Ghaza n’est sûr, aucun journaliste à Ghaza n’est épargné et le massacre ne s’est pas arrêté. Nous réitérons notre appel urgent à la protection des journalistes à Ghaza. Au moins 22 de ces journalistes ont été tués dans le cadre de leur travail ou à cause de leur travail, selon les informations recueillies jusqu’à présent par RSF. Beaucoup d’entre eux faisaient des reportages sur le terrain et étaient clairement identifiables comme des journalistes.
D’autres ont été tués par des frappes qui ciblaient spécifiquement leurs maisons. RSF a soumis à la Cour pénale internationale et à deux reprises les crimes commis contre les journalistes par Israël.» (dans https://rsf.org/en/103-journalists-killed-150-days-gaza-tragedy-palestinian-journalism#:~:text=At%20least%20103%20journalists%20have,RSF%20has%20so%20far%20established.)
Les «médias du monde libre», des tracts soutenant sans réserve le droit des sionistes au génocide du peuple palestinien
Les médias du «monde libre» se sont transformés, depuis le 7 octobre 2023, en tracts se contentant de reproduire, en les plagiant, toute honte bue, la thématique de la propagande sioniste, justifiant l’extermination du peuple palestinien comme la simple application du droit d’«Israël de se défendre» synonyme, en fait, de «droit au génocide du peuple palestinien» et faisant croire que les tueurs en masse juifs ne feraient que répondre à une agression non provoquée, et qui n’aurait d’autre motif qu’une haine irrationnelle contre «la seule démocratie du Moyen- Orient» qui, de plus, partagerait les mêmes valeurs que les «démocraties avancées».
Il est évident que le communiqué de «Reporters sans frontières», fondé sur des enquêtes faites sur le terrain même où ont eu lieu ces exécutions, a été mis sous embargo total, et qu’aucun des «médias du monde libre» n’y a fait la moindre allusion.
Une recherche pourra, sans doute, prouver que l’omerta qui couvre tous les crimes sans nombre commis par l’entité sioniste juive n’a pas manqué de passer sous silence également cette décision hautement politique de supprimer, même par l’exécution des «coupables», toute autre source d’information que celle provenant des autorités sionistes.
Une complicité évidente des gouvernements et médias du «monde libre» dans ces exécutions sommaires de journalistes
On ne peut tout de même pas accuser «Reporters sans frontières» de partialité, ou même «d’antisémitisme». C’est une institution non gouvernementale qui est financée par les médias et les gouvernements du «monde libre», et qui, de manière quasi systématique, dirige ses critiques les plus virulentes contre les «gouvernements autoritaires», qui considèrent que la liberté d’expression et la liberté de la presse constitueraient des menaces pour leur pouvoir. On ne se souvient pas que cette ONG ait jamais soulevé le problème de la mainmise quasi totale de l’ensemble des médias de ces pays avancés par quelques groupes financiers qui ont le quasi-monopole de la collecte et de la diffusion des informations au public, et qui censurent toute information ou toute opinion pouvant porter préjudice à leurs intérêts économiques et financiers.
Parce qu’elle est tenue par sa propre déclaration de mission, «Reporters sans frontières» ne pouvait que dénoncer un crime patent contre la liberté d’information, mettant devant leurs propres responsabilités tant les gouvernements que les médias. La censure qui a frappé cette dénonciation révèle, sans le moindre doute, que la complicité des gouvernements comme des médias des «démocraties avancées» dans l’embargo mis sur ces exécutions sommaires perpétrées par l’armée sioniste, est évidente.
En conclusion
En cinq mois d’opérations, entre octobre 2023 et ce jour, l’armée sioniste a exécuté sommairement 103 journalistes palestiniens, allant parfois et dans certains cas jusqu’à exterminer leurs familles, tuant femmes et enfants dont le seul crime est que le chef de famille était un journaliste !
Devant ces crimes patents contre l’exercice d’un droit considéré comme faisant partie des «valeurs occidentales» supposées être partagées par la colonie de peuplement juive d’Israël, pas une seule expression d’indignation, pas le moindre mot de condamnation à travers les «démocraties avancées» si promptes à agiter le noble slogan de la «liberté d’information» quand leurs propres intérêts sont en jeu ;
Ces exécutions, accompagnées de la destruction par bombes des domiciles des victimes, n’ont rien d’accidentel, car leur nombre est trop important pour laisser croire à «des effets collatéraux ;
Cette suppression criminelle par la colonie de peuplement juive génocidaire d’Israël du droit à l’information est une violation flagrante de l’obligation à la fois morale et légale de la part des autorités sionistes de veiller à la sécurité physique des journalistes !
L’armée sioniste ne fait sans doute qu’obéir à des ordres stricts de la bande de criminels dirigée par Netanyahou qui est à la tête de la colonie de peuplement juive ;
Ceux-ci ne menaient aucune activité jugée criminelle et ne faisaient que leur travail de recueil sur le terrain du conflit des informations permettant au public du monde entier d’être objectivement informé sur le déroulement des évènements et la réalité du terrain où ces évènements se déroulent ;
Le droit d’exécuter les journalistes, sans jugement et sans condamnation, fait-il partie des privilèges accordés unilatéralement par les «démocraties avancées» à Israël, en application de «son droit de se défendre». Ou est-ce un élément indispensable à la finalisation du projet sioniste de génocide du peuple palestinien ? Questions légitimes en direction des leaders et médias des ces «démocraties avancées» dont les valeurs-caméléons» changent avec leurs intérêts stratégiques et leurs animosités du moment.
M. B.
Génocide du peuple palestinien : un mandat divin qui échapperait aux lois humaines ?
par Mourad Benachenhou
17 « Souvenez-vous de ce qu’Amalek vous a fait sur le chemin alors que vous sortiez d’Égypte, 18 comment il vous rencontra sur le chemin et a attaqué vos rangs arrière, tous les retardataires à votre arrière, quand vous étiez fatigué et fatigué ; et il n’a pas craint Dieu. 19 C’est pourquoi, lorsque l’Éternel, votre Dieu, vous aura donné du repos de vos ennemis tout autour, dans le pays que l’Éternel, votre Dieu, vous donne pour posséder en héritage, que vous effacerez le souvenir d’Amalek sous le ciel. Vous n’oublierez pas ». (La Bible ; Deutéronome 25) https://www.biblegateway.com/passage/?search=Deuteronomy% 2025&version=NKJV) « Maintenant, allez-y, attaquez Amalek et proscrivez tout ce qui lui appartient. N’épargnez personne, mais tuez les hommes et les femmes, les nourrissons et les nourrices, les bœufs et les moutons, les chameaux et les ânes! » (La Bible, Samuel : 15 :3, The Amalekites (jewishvirtuallibrary.org))
Selon le Traité international de 1948, le génocide est un crime contre l’humanité si horrible qu’il est non seulement imprescriptible, mais qu’il oblige les Etats signataires à intervenir directement contre le pays où il est commis, compte non tenu du droit de ce pays à arguer du fait que sa souveraineté nationale ne saurait être violée en quelque circonstance que ce soit.
Israël : une colonie de peuplement, membre de l’ONU, mais exempte des lois internationales, un antimonde protégé par une bulle « sacrée » !
Bien que n’étant qu’une colonie de peuplement, dont 84 pour cent de la population juive a une double nationalité, et dont l’histoire de sa création n’a rien d’inconnu, « Israël » est un « membre légal de la communauté internationale ;» il a sa place dans les organismes internationaux comme l’ONU. Ainsi est-il sujet légal international, jouissant des mêmes droits et tenu aux mêmes obligations que tous les autres Etats.
Qu’il soit en train de commettre le crime de génocide, et qu’il soit, au sens du droit international, un occupant armé de la Palestine, dont Ghaza fait partie, nul ne le conteste, y compris l’Etat qui assure son protectorat et qui lui fournit 80 pour cent de ses armes et de ses munitions ! Pourtant, il semble bien qu’il jouisse d’un statut spécial dont on ne trouve aucune trace dans le vaste compendium du droit international écrit ou coutumier ! Et il échappe totalement à la législation internationale et aux mesures sanctionnant les récalcitrants de la « communauté internationale » qui en viole les lois !
Même lorsqu’il proclame qu’il commet délibérément un crime contre l’humanité en continu, reconnaissant sa culpabilité, il se présente comme la « victime d’attaques non justifiées », dont la seule motivation serait « une haine incassable » contre le « peuple juif » de la part de « fanatiques extrémistes » irrationnels qui « chercheraient sa perte », par purs « sentiments d’antisémitisme » et pour « répéter l’holocauste » dont les Juifs n’ont d’ailleurs pas été les seules victimes!
Toute cette rhétorique ne prouve ni l’innocence d’Israël, ni son droit à une immunité permanente, quelque condamnable que soit son objectif déclaré d’éliminer radicalement le peuple palestinien.
Alors que l’on fait croire que l’on soutient sans réserves l’Ukraine contre un « Etat hors la loi », et qu’on tente d’abattre cette puissance nucléaire en lui imposant un état de siège total, et en soumettant ses dirigeants à des mandats d’arrêt internationaux, la clique de criminels qui règne en Israël demeure non seulement impunie, mais continue à bénéficier d’un soutien politique et militaire illimité de la part de cette même « communauté » qui crie jour et nuit au scandale de ce qui se passe en Ukraine.
Tout en se proclamant membre de la communauté internationale, Israël est protégé par une bulle et forme un antimonde où toutes les lois internationales et les règles éthiques universellement acceptées sont foulées aux pieds, où les droits de l’homme sont les privilèges exclusifs d’une seule catégorie de groupe ethnico-religieux, où les bourreaux jouent aux victimes, et où les victimes sont traitées comme des bourreaux, etc. etc. Jusqu’à quand cet antimonde va-t-il continuer à être toléré par cette fameuse « communauté internationale » ?
Le génocide fait-il partie du droit au libre exercice de la religion ?
Ainsi, Netanyahou, le « Sioniste laïc », le « Juif non pratiquant », gauleiter de cet antimonde, et maitre d’œuvre autoproclamé du génocide du peuple palestinien, a-t-il donné, « urbi et orbi » et sans prendre la peine de s’en cacher, la justification religieuse de cette folie meurtrière qui se manifeste à Ghaza et sur toute la Palestine occupée, folie sanguinaire assumée publiquement, car il se sait jouir d’une impunité totale, au vu des puissantes protections internationales dont il bénéficie, et sous le couvert de la référence à l’Holocauste, et du « combat contre l’antisémitisme ».
« Amalek doit être éradiqué»
Selon ce que rapportent les medias : « dans son point de presse du 27 octobre, le Premier ministre israélien Netanyahu a cité une référence biblique à «Amalek» dans le contexte de la «destruction du Hamas» et pour «éradiquer ce mal du monde».
Sa référence biblique dément la présentation de l’agression en cours contre le peuple palestinien selon laquelle il s’agirait d’une guerre dirigée exclusivement contre une « organisation terroriste », et prouve, s’il le fallait encore, qu’il s’agit bien d’un génocide qui devrait aboutir à la liquidation physique de toute la population palestinienne, à Ghaza, comme d’ailleurs sur le reste du territoire de la Palestine historique.
Pourtant, aucun de ces donneurs de leçons impitoyables n’a jugé nécessaire de condamner, même verbalement, une telle justification religieuse claire et nette du génocide en cours du peuple palestinien.
Est-ce par scrupule religieux et pour éviter d’être accusés de blasphème que les dirigeants et médias des « démocraties avancées ont décidé de mettre un embargo sur une justification religieuse du génocide en cours à Ghaza ?
« Génocide : un commandement de la Torah »
Sous le titre « L’histoire dangereuse derrière la rhétorique Amalek de Netanyahou » (The Dangerous History Behind Netanyahu’s Amalek Rhetoric Mother Jones, 3 novembre 2023). Noah Lanard a rappelé que : « Sa récente référence biblique a longtemps été utilisée par l’extrême droite israélienne pour justifier le meurtre de Palestiniens. »
Lanard a ajouté :
« Ce qui semblait bizarre à beaucoup, c’était une justification religieuse très intentionnelle pour le nettoyage ethnique par Israël des hommes, des femmes et des enfants palestiniens de Gaza. »
Il continue : « Il y a plus de 23 000 versets dans l’Ancien Testament. Ceux vers lesquels Netanyahou s’est tourné, alors que les forces israéliennes ont lancé leur invasion terrestre à Gaza, sont parmi les plus violents – et ont une longue histoire d’être utilisés par les Juifs d’extrême droite pour justifier le meurtre de Palestiniens. » « Il demeure courant que les extrémistes israéliens considèrent les Palestiniens comme des Amalékites modernes. En 1980, le rabbin Israël Hess a écrit un article qui utilisait l’histoire d’Amalek pour justifier l’anéantissement des Palestiniens. Son titre a été traduit par « Génocide : un commandement de la Torah », ainsi que « La Mitzvah du génocide dans la Torah. »
La fête juive du Purim célèbre l’achèvement du génocide des Amalékites
Suivant Lanard, le Docteur Shanes, professeur d’études juives à l’université de Charleston a expliqué que l’animosité biblique envers les Amalékites : « découle de ce qui est décrit comme l’embuscade impitoyable qu’ils ont lancée contre les Israélites vulnérables qui se dirigent vers la terre promise (au temps du Prophète Moïse, ndt). L’attaque conduit Dieu à ordonner à Moïse d’anéantir Amalek. Des centaines d’années plus tard, Saül remplit presque le commandement en tuant tous les hommes, femmes et enfants amalékites. »
Lanard ajoute :
« Les Juifs écoutent traditionnellement au cours du service du Shabbat, et avant la fête de Purim, l’histoire de l’embuscade d’Amalek et l’ordre divin d’éliminer cette tribu. Shanes a dit que c’était peut-être la plus importante de toutes les lectures rituelles de la Torah. »
Shanes établit ainsi la liaison entre le génocide des Amalékites et la commémoration juive du Purim, qui, cette année, se déroule du Samedi 23 Mars au soir du Dimanche 24 mars.
A rappeler que les Amalékites étaient une tribu arabe qui habitait, du temps de Moïse, le Sinaï et le territoire de Gaza.
En conclusion
1. Le génocide actuel a été justifié par Netanyahou comme un « commandement divin », tiré de la Bible et « ordonnant le massacre par les Juifs des « Amalékites », ancienne tribu arabe localisée dans le Sinaï et à Gaza, à l’époque de Moïse, c’est-à-dire il y a prés de 4000 années de cela ;
2. Ce génocide est rappelé lors de la fête juive de Purim (23 et 24 Mars 2024) qui célèbre l’achèvement de cette extermination ;
3. Une question pertinente se pose alors : le génocide du peuple palestinien, assimilé aux Amalékites par Netanyahou n’est-il que la répétition du génocide de ses ancêtres, et un devoir religieux, faisant parti des piliers de la religion juive ? Le dénoncer est-il un blasphème dérogatoire à la religion juive ?
4. Devant la barbarie « juive » qui a atteint une violence rare depuis le 7 octobre 2023, peut-on encore proclamer, comme le font les dirigeants « des démocraties avancées » qu’Israël partagerait avec elles « des valeurs, communes », qui justifieraient l’appui illimité, tant politiquement que militairement et sans réserves qu’elles lui apportent, tout en multipliant les déclarations rhétoriques verbales « humanitaires » et les paroles de commisération envers le peuple palestinien ?
5. Le comble de la cruauté, du cynisme et de l’hypocrisie « humanitaire, » que n’accompagne aucune sanction directe et immédiate contre les perpétrateurs juifs sionistes, n’atteint-il pas des sommets qui enlèvent toute crédibilité à la gesticulation actuelle autour du drame du peuple palestinien ?
6. Alors qu’Israël insiste et persiste dans sa volonté d’achever le génocide programmé du peuple palestinien, quoi qu’il en coûte, et quelles que soient les protestations timides des puissances de monde, les appels à « une solution politique », sans mesures concrètes les accompagnant, ne sont-ils pas en fait un encouragement aux dirigeants sionistes de compléter ce génocide ?
7. Le temps n’est il pas venu de proclamer qu’Israël est un Etat voyou, qui mérite d’être banni de la communauté internationale, et dont tous les dirigeants devraient faire l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Cours pénale internationale ?
8. Il est difficile , sinon, de comprendre que le chef d’Etat d’une superpuissance soit l’objet d’un mandat d’arrêt international pour avoir fait évacuer des enfants en zone de guerre, tandis que les dirigeants sionistes, qui ont à leur actif le meurtre de plus de 12000 enfants, sans compter les disparitions, la famine, l’épouvante, qui fait partie du quotidien des survivants, continuent à perpétrer leur projet génocidaire -qu’ils ne cachent nullement- et sans relâche, et insistent pour l’achever, sans doute à l’occasion d’une des fêtes du Purim qui célèbre le fin du génocide de l’antique tribu arabe des Amalékites ?
9. Le droit au génocide qu’Israël s’arroge au nom de ses livres saints fait-il partie de la liberté religieuse telle qu’interprétée par le Sionisme ? Ou Israël forme-t-elle un antimonde protégé par une bulle, et dans lequel toutes les lois humaines, écrites ou coutumières, sont suspendues et/ou inversées au profit d’un seul groupe ethnico-religieux ?
10. Finalement, Vladimir Poutine, chrétien orthodoxe convaincu, et dont la Bible est un des livres saints, peut-il se référer aux mêmes extraits de ce livre pour justifier sa campagne en Ukraine ? Pourra-t-il bénéficier des mêmes scrupules religieux que la colonie de peuplement d’Israël pour mener ses opérations sur ce « territoire disputé ? »
C’est là une question d’autant plus pertinente que ses opposants internationaux basent leur argumentation, leur hargne et leur acharnement contre lui sur les lois internationales pour lesquelles Israël manifeste le mépris les plus total, et qu’elle viole délibérément et en flux continu!