Algérie / Arabe et darija : 1.000 ans de cohabitation

22.06.2020

par Abdou Elimam *

De manière directe ou indirecte, les questions linguistiques travaillent la conscience et le vécu des Algériens (ainsi que celle des autres Maghrébins, d’ailleurs). C’est ainsi que les locuteurs natifs de ce pays se voient entraîner dans des identifications linguistiques parfois loufoques. Nous serions tous : Arabes ou plutôt Amazighs ou plutôt Méditerranéens, voire Africains ! On le voit, soixante années après l’indépendance, notre algérianité n’est toujours pas pleinement assumée. Ne plus jouer à l’autruche avec les questions identitaires nous permettra d’éviter de substituer des fantasmes à la réalité – avec toutes les retombées que cela implique.

Un proverbe bien de chez nous dit : «Ma3za oulâ târet» – (c’est une chèvre, même si elle vole). Ceci s’applique aisément au traitement que subit notre histoire. On aurait tous été «Berbères» avant d’être conquis par les «Arabo-Musulmans» et là, nous troquons notre langue «unique» pour devenir, majoritairement, des locuteurs «arabophones». Cette caricature – lourdement et profondément ancrée par le colonialisme, il faut le rappeler – reste, de nos jours, la «référence» spontanée à toute interrogation sur l’identité. Alors que la réalité de notre histoire et de la langue majoritaire (la darija) témoigne d’une narration, certes refoulée mais bien différente ! Voyons cela de plus près.

Bien nombreux sont les travaux sur l’antiquité du Maghreb, de chercheurs sans liens avec la colonisation française, qui révèlent la présence d’une multitude de langues sur ce territoire. Mentionnons, en vrac : le punique, l’hébreu, le syriaque, le grec, le libyque, l’araméen et bien d’autres moins connues. Comment peut-on expliquer cela ? Simplement par le fait qu’à l’époque, l’idéologie linguistique chauvine (phénomène récent dans l’histoire) n’existait pas. On parlait, certes sa langue native, mais on recourait aux autres langues ou à leurs alphabets sans complexe. Les langues ne s’identifiaient nullement à un territoire politique.

Ce n’est qu’avec l’émergence des empires (mésopotamiens, grecs puis romains) que cette question linguistique change de nature tant la gestion de l’empire commande le recours à une langue de référence – ne serait-ce que pour la reconnaissance des pièces de monnaie. C’est ainsi que les Grecs qui prospectent le nord de l’Afrique – plus de mille ans avant J.C. – y rencontrent une population qui «parlait de manière méconnaissable», c’est-à-dire autre chose que le grec. C’est pour décrire ce phénomène d’intercompréhension difficile qu’ils ont qualifié la population de «barbare», adjectif qui en grec signifiait «au langage méconnaissable». Or, nous l’avons mentionné plus haut, la population de ces contrées parlait plusieurs langues et non pas une seule, même si toute palabre méconnaissable avait été étiquetée, sans distinction, de «barbare». Les Romains useront du même qualificatif que les Grecs pour désigner les langues méconnues d’eux et celles des Nord-Africains, plus particulièrement. Etaient dits «barbares» tous ceux dont la langue n’était pas le latin, en gros. De nos jours, le même qualificatif est en usage scientifique sous l’étiquette de «allophones»; c’est un synonyme. Voilà donc l’origine du mot «berbère» qui est un appréciatif d’altérité et non pas un marqueur d’identification ethnique ou linguistique.

Le système colonial français a su s’agripper à ce qualificatif pour construire une fable historique mettant en scène une population mono-ethnique et monolingue : les Berbères. De là, ils leur ont projeté un espace géographique à forme variable : la Berbérie. Cette fable historique, dont l’essence aspire à tourner le dos à l’Orient au profit de l’Occident, fut une source inaltérable de discours distinguant/opposant «Arabes» à «Berbères» et inspirant de nombreux travaux légitimant une telle vision de notre histoire. Ils ont fait fi de la période carthaginoise dont la langue, le punique, se répand sur tout l’actuel Maghreb, malgré la masse de traces archéologiques qui en témoignent. Ils ont fait fi de la nature plurielle des populations de cette contrée ainsi que des langues. Ils ont réussi à nous «vendre» un peuple «berbère» à la langue «amazighe» que les Arabes étouffent pour asseoir leur domination; belle bombe à retardement.

Qui peut sérieusement croire à une telle fabulation ? Arrêtons-nous une minute pour scruter cela. Si la population était «totalement» berbérophone, comment aurait-elle pu communiquer avec les diffuseurs de l’islam de cette période entre les VIIe et Xe siècles ? Nos fabulateurs osent même des contradictions grossières : en intégrant l’islam et ses textes, nos ancêtres à la fois mono-ethniques et monolingues auraient fini par oublier leur langue native (supposée unique) et se sont mis à parler, de manière majoritaire, non pas l’arabe classique importé tout récemment, mais la darija ! Les interférences linguistiques entre tamazight et le maghribi sont tellement minimes que l’argument que la darija est le produit du «berbère arabisé» est une vue de l’esprit. Disons, en passant, qu’ils attribuent aux Arabes un talent de didacticiens jamais égalé, dans toute l’histoire de l’humanité. Et oui, de nos jours, avec tout l’environnement adéquat (dictionnaires, internet, cours en présentiel, méthodes, immersions, audio-oral, multimédia, etc.), nous avons tous tellement de mal à utiliser proprement une langue étrangère ! De là à oublier la nôtre en faveur de celle apprise : c’est quasiment de la magie ! Soyons sérieux : on peut, certes, devenir bilingue (à la limite), mais on ne peut pas troquer sa langue de naissance, pour la raison suivante : c’est notre cerveau qui, à notre insu, construit la trame de langage sous forme de réseaux de neurones que rien ne peut effacer au profit d’une autre trame de langage. Cela est impossible chez les humains, mais pas pour une machine. La trame de langage que notre cerveau imprime nous sert de tremplin à l’acquisition des connaissances ainsi que d’autres langues. Insistons bien là-dessus : sur la base de cette trame initiale et avec son concours.

Par conséquent, si les gens n’ont pas pu troquer leur langue native pour une autre langue native, c’est tout simplement parce qu’ils parlaient autre chose que tamazight. L’histoire nous apprend qu’ils parlaient, en vérité, une langue proche de l’arabe. Une langue qui était déjà là depuis plus de 1.500 ans. Et cette langue, qui est l’ancêtre de la darija, c’est la langue punique. Voilà qui explique les facilités linguistiques de communication entre les habitants de ce nord de l’Afrique et les Musulmans venus d’Orient avec, comme mission, de faire admettre le message coranique. Depuis, la langue punique se métamorphose en «Lu!at al-qawm» (comme l’appelle Ibn Faris (Xe siècle), voire «el-3amiya». Depuis lors, les destins des deux langues sont liés. Que deviennent les variantes berbères, me diriez-vous, à juste titre ? Elles ont toujours existé de manière dispersée en tant que langues natives1, elles-mêmes en binôme fonctionnel avec la langue arabe. Elles n’ont, de toute évidence, pas pu être «une langue dominante»; le ratio qui existait entre la darija et le berbère semble, aujourd’hui, grosso modo le même qu’à l’arrivée des Arabo-Musulmans.

Par ailleurs, la fabulation attribuant aux Arabes une «invasion violente» contre les populations «berbères» locales est vite démentie par l’histoire réelle. Les Byzantins qui régnaient en maîtres, alors, avaient opposé la force contre les Arabes. Les tribus des autochtones, qu’elles furent berbérophones ou punicophones, étaient sous domination byzantine. A l’exception notoire de la Kahina qui vint -furtivement- renforcer l’offensive byzantine, les autres populations ont plutôt pactisé avec les promoteurs de l’Islam, tels sont les faits dominants.

Certes, la darija (ou maghribi) et l’arabe se sont toujours secondés, complétés, remplacés selon les situations de communication. Les fonctions religieuses et administratives ou scientifiques étaient remplies par l’arabe; le reste (vie sociale et culturelle et vie intime), par le maghribi et le berbère (proportionnellement). C’est bien cette répartition des tâches -mise en place dès le départ, comme en témoignent de nombreux documents de la jurisprudence, notamment- qui a permis d’atteindre une sorte d’équilibre culturel. En effet, la culture locale est assurée par le maghribi pendant que la culture arabo-musulmane et universaliste l’est par l’arabe. C’est cela qui a fait la cohérence ainsi que la spécificité culturelle et linguistique du Maghreb : à la fois personnalité culturelle forte et distincte, et membre du monde arabe. Cette trame de fond a subi ses premières secousses durant l’occupation ottomane. Son renversement est consacré avec la colonisation française. En effet, la mise en opposition des deux langues a commencé durant cette période, sans que l’on ne s’en aperçoive. Les indépendances des pays du Maghreb ont validé cet état de fait en privilégiant l’arabisme au détriment du national. La darija (maghribi) est dite langue «vulgaire» ou «dialectale» (en reprenant les catégorisations de la colonisation, d’ailleurs). L’arabe est porté seul au sommet de l’Etat. Cette séparation et l’opposition surfaite qui leur ont été imposées par une idéologie en manque d’assurance a produit ses effet en un demi-siècle : l’Algérien se caractérise par sa «mal-vie», son envie endémique d’émigrer, son détachement civique alarmant, la détérioration de son langage au quotidien, un système éducatif d’exclusion culturelle dont l’improductivité est dramatiquement reconduite d’année en année, une production scientifique quasi inexistante sur le plan international, etc.

Séparer et opposer ces deux langues que l’histoire a faite «sœurs siamoises» revient à démembrer cette fusion charnelle millénaire. La prochaine mouture de la Constitution devrait réparer cette absence de vigilance politique et réhabiliter la langue consensuelle de ce pays. En assurant à tamazight une protection juridique constitutionnelle, nous n’avons fait qu’entamer le processus. Il s’agit maintenant de poursuivre cette démarche nationale et démocratique pour préserver les équilibres historiquement forgés et consolider irréversiblement le ciment de notre jeune nation. Non, les questions identitaires ne se sont pas éteintes parce que l’on a décidé de ne plus en parler. Leurs retombées sur la société sont telles (chacun y allant de ses «mythes fondateurs») qu’on ne peut faire la politique de l’autruche indéfiniment.


* Linguiste – Auteur de « Après tamazight, la darija » – Editions Franz Fanon, 2020.


Notes :
1 Notons que cette dernière formulation nous permet d’éviter la confusion (sciemment entretenue par certains arabisants) rattachée à «langue maternelle» comprise comme «langue mère» – terme repris par A. Zaoui pour parler de cette langue à venir, qu’est la langue tamazight officielle, (Liberté du 18/06/2020).


Lire aussi :

Après Le maghribi, alias ed-darija, puis Langues maternelles et citoyenneté en Algérie, voilà L’exception linguistique en didactique, chez le même éditeur  « Dar El-Gharb », Oran. Ce dernier ouvrage du linguiste Abdou Elimam apporte des réponses surprenantes, documentées, argumentées et contemporaines sur les langues et le langage humain. Les apports des neurosciences et des sciences cognitives sont largement intégrés dans une problématique universelle. Les professeurs de langues et autres linguistes en herbe gagneraient beaucoup à le lire. Quant aux décideurs de ce secteur, une aubaine s’offre à eux. Sauront-ils la saisir ?Le titre de votre dernier ouvrage sonne très « universitaire ». Est-ce à dire que le militant linguistique que nous connaissions cède le pas au « prof » d’université ?

ll Si vous me le permettez, je voudrais saluer, avant toute chose, les lecteurs qui auront l’occasion de croiser cet article. Parmi eux il y aura certes des amis de longue date, des amis de combat : mes alter égo. Il y aura aussi des amis de distance et de respect à la fois. Il y aura enfin ceux qui, par faiblesse ou manque d’information, suspectent mes interventions et se demandent pourquoi je défends TOUTES les langues maternelles. A tous, sans exception : « Azul Fellawen ».

Pour revenir à votre question, non. Mon dernier ouvrage n’est pas aussi « universitaire » que son titre pourrait le faire croire. Certes, il traite de choses sérieuses et sérieusement, mais dans un style « bon enfant ». Dans un dialogue entre amis. C’est aussi une sorte de pacte d’éthique vis-à-vis des langues maternelles. En d’autres termes, il s’agit d’un militantisme d’une autre nature. Un militantisme d’un patriote quinquagénaire qui a, en écho permanent, cet adage, l’unique héritage que mon grand-père paternel m’ait légué:

« Kayene elli hlib umou fi femmou, w-kayene elli yemchi and jarou yjibou »

« Il y a ceux  qui ont  leur  lait maternel  dans la bouche et ceux qui vont le chercher chez le voisin ».

Pouvez-vous nous dire, en quelques mots, de quoi vous traitez ?

ll Il s’agit d’une initiation à deux domaines : le premier est la science du langage. Le second, la didactique des langues. Après avoir vécu en Europe, je suis retourné, il y a près de 5 ans, au pays. Je découvre alors que l’enseignement de la linguistique est quasi inexistant et que la didactique des langues est réduite à une sorte de « didactique générale ». Or l’enseignement des langues répond à une logique qui ne peut être mise sur un même pied d’égalité que celle de la chimie, des mathématiques, voire de la plomberie. Et la restitution d’une telle logique spécifique repose sur une appréhension du langage et des langues qui doit être en adéquation avec la réalité de notre espèce. On a trop tendance à réifier ces choses.

Qu’est-ce que vous entendez par réification, au juste ?

ll Réifier revient à donner corps à une lubie. Donner corps à une vision de l’esprit, quoi ! Et, cela est très courant avec les langues.

Pourquoi précisément les langues ?

ll A cause de leur nature complexe. Une langue, c’est à la fois un habillage sonore, une mémoire collective, l’expression de ses propres désirs, un patrimoine collectif. Allez tirer tout cela au clair !

La nature fuyante des langues facilite cette fuite en avant qui réifie non pas la langue (puisqu’elle est fuyante) mais ses productions (mots, phrases, textes). On refoule le producteur et la genèse de production au profit du produit fini. On est dans la position du primitif qui implore son bout de bois qui lui sert de « gri-gri ». Attribuer à des productions langagières des vertus et autres valeurs identitaires, c’est oublier que la valeur est dans le producteur et non pas dans le produit fini. Elle est dans l’Homme, quoi !

Voilà une position qui décape ! Cela dit, qu’y a-t-il de si particulier dans le langage ?

ll Le langage humain est une potentialité qui repose sur une matérialité à la fois biologique et génétique. Avant d’être une modalité psycho-cognitive et sociale. Pour y voir clair, il faut d’abord rendre compte de cette réalité physiologique. Nous voilà donc renvoyés vers l’étude du cerveau, des neurones, des connections synaptiques ainsi que de toute la circuiterie vasculaire qui constituent, en fin de course, l’organe humain du langage. Limiter les langues humaines aux seuls schèmes morpho-syntaxiques, c’est procéder à une réduction inacceptable d’un fait humain universel. De la même manière,  vouloir légitimer une langue (ou une pseudo-langue) par les seuls schèmes morpho-syntaxiques, c’est produire un artefact sans implication identitaire. Car une langue n’est langue que si sa matrice bio-génétique est sollicitée. C’est le cas des langues naturelles. Ce n’est pas le cas des langues artificielles.

Tout cela a l’air passionnant. Pouvez-vous nous en dire plus ?

ll Je ne vais tout de même pas déflorer mon bouquin ! Considérez que vous sacrifiez le prix de 2 kg de pommes (le prix de vente publique du livre) et allez donc à la pêche aux questions qui vous turlipinent.

Je ne savais pas qu’un commerçant sommeillait en vous … Qui, selon vous, serait intéressé par le contenu de votre ouvrage ?

ll Je verrais en premier lieu les étudiants de lettres (toutes langues confondues, y compris en traduction), plus particulièrement ceux qui sont dans la filière LMD. Les étudiants en didactique ou sciences de l’éducation sont également visés.

A côté de cette catégorie, je pense à tous ces enseignants dont la formation a été  insuffisante. Ceux de tamazight, plus particulièrement. Sans oublier nos ministères de la Culture , de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Quant à l’aspect mercantile que vous suggérez, il importe plus pour mon éditeur que pour moi-même. Vous le savez.

Au fait, comment définissez-vous « l’exception linguistique » ?

ll L’exception linguistique repose sur la spécificité de la « connaissance langagière ». Depuis Noam Chomsky, ce linguiste américain qui bouleversa l’ordre des choses dès la fin des années 50, l’activité langagière n‘est plus perçue comme un « habillage culturel » (donc inter-changeable), mais comme un fondement biologique et culturel de l’espèce. A partir de là, l’approche des langues ne peut plus être « opportuniste », mais essentialiste. La science rejoint la demande identitaire … pouvait-on rêver mieux ?

Votre ouvrage remet au goût du jour le statut des langues maternelles dans notre pays. Dans quelle mesure pourra-t-il y contribuer pour amorcer, au moins, le débat ?

ll La question des langues maternelles est mon crédo depuis un quart de siècle maintenant. Elle a donc toujours, déjà été un enjeu de taille dans le débat sur la politique linguistique nationale. Ce qui change par rapport à ce que j’ai fait auparavant, c’est que cette fois-ci, j’ai les neurosciences de mon côté. La langue maternelle est, avant tout, la forme de matérialisation initiale et définitive de notre organe biologique et génétique du langage. Vouloir réduire ce dernier, c’est commettre un crime contre l’humanité, puisqu’il s’agit de l’intégrité physique et psychologique de la personne humaine. Et ceci est valable pour TOUTES les langues maternelles.

Maintenant que le statut de langue nationale pour la langue tamazight est acquis. Est-il suffisant selon vous ? Et surtout, peut-on connaître pourquoi le maghribi n’a pas été réhabilité au même titre que tamazight, sachant que ces deux langues sont toutes les deux des langues maternelles des Algériens ?

ll La reconnaissance juridique d’une langue est une condition nécessaire mais non suffisante. Il faut maintenant favoriser la circulation, en profondeur, des formes linguistiques naturelles et  natives. En somme, il faut que la langue se réapproprie les espaces dont l’histoire l’a exclue (techniques, agriculture, sciences, arts, etc.).

Quant au maghribi, cette autre langue maternelle des Algériens, elle ne jouit même pas de cette protection juridique, alors qu’elle est la langue vernaculaire majoritaire de ce pays ! C’est vous dire l’impasse conceptuelle dans laquelle sont nos dirigeants en la matière… Espérons que notre dernier ouvrage redonnera à nos décideurs le goût de soi, la réhabilitation d’un lourd patrimoine, la fin de la « honte-de-soi » (auto-odi).

Pourriez-vous animer des conférences au cas où votre ouvrage suscite un intérêt chez les lecteurs ?

ll Si c’est à Tizi, alors je suis preneur tout de suite !


(*) Abdou Elimam est actuellement membre de deux laboratoires de recherche : LESCLAP (Amiens, France) et LTE (ENSET, Algérie).

Ses recherches portent sur l’acquisition du langage, de manière générale, et sur les retombées de l’Antiquité linguistique nord africaine sur les parlers contemporains.

C’est de cette rencontre que s’est affinée, au fil des ans, sa passion pour une épistémologie de la science du langage (au singulier cette fois-ci).

Propos recueillis par Mamou Aït-Ouahioune


Accès libre : Entretien réalisé par Fayçal Métaoui – Débat avec le linguiste Abdou Elimam sur la darija,                  le 08.03.2020.

Abdou Elimam, docteur d’Etat en linguistique qui a enseigné à Paris et à Oran, fait un plaidoyer pour la darija ou le Maghribi dans un ouvrage paru aux éditions Frantz Fanon. Il critique le mode d’enseignement de la linguistique dans l’université algérienne.


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