Forces occultes à la manœuvre : l’Empire vers la 3e guerre mondiale ? (I)

L’Occident envoie des armes de pointe à l’Ukraine. D. R.

La situation actuelle dans le monde ressemble beaucoup à celle prévalant à la veille de la Seconde Guerre mondiale et, dans une moindre mesure, à celle qui précédait la première. En effet, en toile de fond du conflit russo-ukrainien, on voit des forces occultes et pétries d’une idéologie belliciste et hégémonique des mondes politique, diplomatique et militaire à la manœuvre au sein de l’Empire pour pousser à une guerre totale contre la Russie, au risque d’un conflit nucléaire. Par ailleurs, d’autres composantes de l’Empire, provenant des «élites» économiques, œuvrent également à une grande guerre, pour provoquer un «reset», cache-sexe d’un changement de paradigme économique et de système monétaire qui les rendra plus puissants.

Après un rappel historique nécessaire pour expliquer la constitution de l’Empire moderne, nous présenterons plus en détails le jeu des forces qui nous mènent à un conflit mondial. La constitution de l’Empire mondial moderne s’est faite par agrégation successive de nouvelles forces autour de paradigmes communs.

L’Empire moderne : au départ était l’Empire britannique

L’Empire moderne qui prétend dominer la planète s’est formé durant la première moitié du XXe siècle en quatre étapes majeures, par mutations de l’Empire britannique à travers l’agrégation de nouvelles forces : la première étape a été l’endoctrinement des élites de l’Empire britannique autour d’un projet hégémonique mondial. La seconde étape a consisté à transformer l’Empire britannique en Empire des peuples de langue britannique puis en Empire anglo-américain après la montée en puissance des Etats-Unis après la Seconde Guerre mondiale. La troisième étape a vu sa transformation en Empire anglo-américano-sioniste, par imbrication définitive de l’élite juive talmudique, millénariste et sioniste aux côtés de l’oligarchie anglo-saxonne au sommet de cet Empire. Enfin, l’Empire est devenu anglo-américano-sioniste globalisé, avec l’agrégation de nouvelles élites d’Europe puis du reste du monde, formées principalement d’artistocrates et d’oligarques compradores.

La vision du monde de Halford Mac Kinder

C’est cet agrégat qui dirige l’Empire moderne aujourd’hui, exerçant son contrôle sur tous les pouvoirs et leviers de puissance et de souveraineté (politique, militaire, diplomatique, administratif, policier, médiatique, culturel, économique, voire «scientifique», sur une bonne partie de la planète). Le premier tournant de l’Empire moderne peut être daté de la vision du monde développée par l’universitaire écossais Halford Mac Kinder en 1904, rapidement adoptée comme paradigme de pensée et d’action par les élites de l’Empire britannique. Au cours de sa célèbre conférence à la société royale de géographie de Londres(1), Mac Kinder développe une vision du monde et une doctrine pour dominer le monde qui va devenir la référence de l’Empire et qui est largement en place encore aujourd’hui.

Mac Kinder présente aux élites impériales britanniques l’Eurasie qu’il qualifie d’île-monde, immense continuum de terres entre l’Europe et l’Asie (y compris le Moyen-Orient), concentrant non seulement l’essentiel des surfaces terrestres mais, aussi, la plus grande partie des ressources naturelles et de la population du mode. Le «génie» de Mac Kinder consiste à présenter un globe terrestre depuis la mer de Chine pour montrer le gigantisme de la masse continentale euro-asiatique et, par contraste, la petitesse de la péninsule de l’Europe continentale.

Ce paradigme constitue encore, à l’heure actuelle, le soubassement principal de la doctrine géopolitique de domination mondiale de l’Empire et permet de mieux comprendre l’hostilité «rationnelle» mais néanmoins «mortelle» à l’égard de la Russie, mais aussi de pays comme l’Iran ou la Chine, voire potentiellement l’Inde, demain, en cas d’affirmation de sa politique souverainiste.

Sur cette île-monde, les Anglo-saxons identifient en ce début de XXe siècle un ensemble de «puissances terrestres» ou «puissances continentales» formées par l’histoire et la géographie : il y a l’Allemagne et le monde germanique (dont une partie importante se trouve à l’époque au sein de l’empire austro-hongrois), la Turquie et le monde turcophone (principalement au sein de l’Empire ottoman, avec des prolongements importants dans l’Empire russe), le Moyen-Orient arabo-musulman (alors presque intégralement intégré à l’Empire ottoman), la Russie et le monde slave (partagés entre l’Empire russe et l’est de l’Empire austro-hongrois), l’Iran et le monde perse, l’Inde et le sous-continent indien (de peuplement et de culture hindous), la Chine et la péninsule indochinoise (sous influence culturelle chinoise mais sous domination politique anglo-française à l’époque).

Face à l’île-monde les puissances thalassocratiques

En miroir de l’île-monde et des puissances continentales, Mac Kinder et ses successeurs identifient un ensemble de puissances dites thalassocratiques, c’est-à-dire maritimes, rivales «naturelles» des puissances continentales de l’île-monde. Ces puissances thalassocratiques forment quatre blocs.

Le premier bloc est formé du Royaume-Uni (y compris l’Irlande à l’époque) et ses dominions de peuplement anglo-saxon, Canada en Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande en Océanie, qui font alors pleinement partie de l’Empire britannique, avant la mise en place du Commonwealth en 1931. Au moment de la conférence de 1904, on peut encore ajouter à ce groupe l’Afrique du Sud que l’administration britannique impériale essaye encore de contrôler à tout prix, même si l’influence britannique est moindre du fait de la farouche résistance des Boers à la domination britannique.

Le second bloc est constitué des puissances européennes en périphérie du continent européen, classées comme thalassocratiques : il y a le Portugal, l’Espagne et la France, les trois anciens Empires vaincus militairement ou dominés par le Royaume-Uni, ainsi que l’Italie. Ces pays sont associés aux puissances thalassocratiques, un peu par la géographie, car ils forment une sorte de grande presqu’île occidentale plongée dans l’Atlantique et la Méditerranée à l’extrémité de la gigantesque masse continentale eurasienne sur la mappemonde de Mac Kinder, et beaucoup pour des raisons politiques car les Britanniques sont sûrs de leur influence et de leur contrôle sur ces pays, notamment sur la France. Cette dernière, principale rivale du Royaume-Uni sur le continent européen durant mille ans, est devenue définitivement une fidèle alliée de l’Empire britannique en 1905 avec la formation de la grande alliance. Celle-ci était l’aboutissement d’un long processus de contrôle et d’influence des élites françaises par les Britanniques depuis la défaite de Napoléon de 1815, à commencer par les monarques français du XIXe siècle post-Révolution française qui doivent leur accession au pouvoir aux Britanniques. Cette influence de l’Empire sur la France ne s’est d’ailleurs jamais démentie jusqu’à nos jours, malgré la courte parenthèse gaulliste des années 1960.

Le troisième bloc comprend les Etats-Unis et le continent américain au sud des Etats-Unis, du Mexique à la Terre de feu, zone géographique quelquefois appelée, l’«hémisphère Ouest», selon la terminologie anglo-saxonne. Le continent américain est considéré par les élites britanniques comme une composante essentielle des puissances thalassocratiques par une vision plus politique que géographique : le continent américain n’est vu, par les Britanniques, «que» comme une «île» à la périphérie de l’immense île-monde euroasiatique, malgré sa taille, ses ressources naturelles et la profondeur stratégique que lui procure son isolement géographique naturel via les deux gigantesques océans, atlantique et pacifique. L’essence de cette vision géopolitique a deux sources : d’une part la couronne britannique a pour priorité de maintenir une forte influence sur les Etats-Unis et l’incorpore parmi ses alliés. D’autre part, le bloc américain est considéré alors comme politiquement sous «tutelle» des Etats-Unis unifié sous la «tutelle» de l’allié des Etats-Unis, en application de la doctrine Monroe de 1823 (2). A l’inverse, les souverainistes et isolationnistes américains voient le continent américain comme une seconde «île-monde», détachée de l’Eurasie dont ils ne veulent pas se mêler des affaires internes et des conflits. C’est ce courant de pensée isolationniste qui dominera la politique étrangère aux Etats-Unis jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, dans la continuité de la doctrine Monroe.

Le quatrième bloc de puissances thalassocratiques est constitué des îles et des presqu’îles en périphérie du continent asiatique : le Japon et la presqu’île coréenne (alors colonie japonaise unifiée), les Philippines (alors colonie américaine qui y a évincé l’Espagne) et l’Indonésie (alors colonie hollandaise). Dans le cas du Japon, l’ère Meiji qui démarre après les ingérences occidentales de 1853 l’a transformé en allié des Britanniques et des Américains qui l’aident à réaliser sa modernisation accélérée. Au moment de la conférence de 1904, les Britanniques et les Américains soutiennent d’ailleurs le Japon dans sa guerre contre la Russie qui permet au Japon de soustraire la presqu’île coréenne, une partie de la Mandchourie et le sud de la presqu’ile de Sakhaline à la Russie, privant cette dernière de l’accès à l’océan Pacifique tout au long de l’année, but stratégique très «thalassocratique».

«Celui qui contrôle l’île-monde contrôle le monde»

Dans les cercles dirigeants de l’Empire britannique, une doctrine géopolitique se développe rapidement à la suite de la conférence de Mac Kinder : persuadés que «celui qui contrôle l’île-monde contrôle le monde», ils considèrent comme vital que les puissances thalassocratiques se coalisent pour affaiblir constamment les puissances continentales de l’Ile-monde et, par-dessus tout, empêcher leur jonction ou leur collaboration pouvant aboutir à terme à leur cauchemar absolu : une coalition continentale ayant une profondeur stratégique inexpugnable et des ressources inépuisables, avec une sensibilité encore plus exacerbée vis-à-vis de l’unification du «Heartland» qui correspond aux immenses plaines sibériennes, prolongées au Sud et à l’Est par les steppes de l’Asie centrale et de la Chine.

Depuis le début du XXe siècle, cette doctrine a servi de soubassement à la politique de fractionnement systématique des anciens Empires intégrés d’Eurasie, selon des lignes religieuses, ethniques, linguistiques, culturelles, géographiques ou mêmes politiques (royautés contre républiques). Elle continue encore à dominer la psyché des élites anglo-saxonnes du XXIe siècle, qui lui ont rajouté le raffinement de la guerre dite de quatrième génération avec l’émiettement interne, selon les lignes de genres, d’orientations sexuelles, de sociétés civiles vs. l’Etat, etc.

Et cette politique de fractionnement de l’Eurasie a historiquement eu lieu à la faveur des deux guerres mondiales et de leurs traités de paix iniques, puis de la vague de décolonisation des anciens Empires européens et, enfin, du délitement brutal de l’URSS.

Début des émiettements des Etats

En l’espace de 120 ans, les anciens ensembles intégrés de l’Eurasie cèdent le pas à des Etats beaucoup plus petits et dressés les uns contre les autres après que la haine eut été semée méthodiquement, rendant la paix ou la collaboration lointaine et l’intégration illusoire : l’Allemagne a été abattue (au prix de deux guerres mondiales), l’Empire austro-hongrois s’est émietté, les Balkans se sont balkanisés, l’Empire ottoman s’est libanisé, le Caucase s’est «confettisé», l’URSS s’est morcelée, la péninsule indienne s’est fractionnée et la péninsule indochinoise s’est démembrée. Seule la Chine est demeurée unie, bien qu’elle soit sortie très affaiblie de la semi-colonisation occidentale du XIXe siècle, puis de la colonisation japonaise brutale de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre civile qui a suivi.

A la fin de ce cycle d’émiettement, en 1972, c’est dans ce même schéma de pensée que Nixon et Kissinger ont signé des accords de coopération avec la Chine communiste pour achever de l’éloigner de l’ex-URSS et pour pouvoir concentrer les efforts de l’Empire au cours des deux décennies qui ont suivi sur l’effondrement de l’URSS.

La doctrine Mac Kinder et ses prolongements constituent donc la matrice stratégique de l’Empire pour assurer sa domination impitoyable sur les puissances continentales et son corollaire, empêcher leur unification par tous les moyens ; de même, aucune puissance thalassocratique, considérée comme vassale, ne peut faire défection à cette ligne de conduite.

Diviser la Russie, la Chine, l’Iran

Aujourd’hui, cette doctrine est réactivée comme cadre stratégique pour diviser la Russie et la Chine et, dans une moindre mesure, l’Iran, et tuer dans l’œuf toute velléité de coopération entre l’Europe (Ouest de l’Eurasie) et l’Est souverainiste et multipolaire. Nous en avons eu une illustration récente avec la destruction des gazoducs Nord Stream reliant la Russie et l’Allemagne par une opération anglo-américaine.

La doctrine de l’île-monde va également donner naissance à un second dogme, plus tactique, également mis en application durant la même période : il s’agit du contrôle des périphéries et des bordures de l’île-monde (le Rim-land) par les puissances thalassocratiques, notamment les voies de passage maritimes où circulent les matières premières stratégiques comme le pétrole, le gaz, le charbon, le fer, le cuivre, le zinc, les céréales, la viande, etc.

Ce contrôle a un double but : d’une part, il s’agit de favoriser le développement de l’économie mondialisée lorsque l’Empire bénéficie des échanges (principalement les flux de matières premières des pays de la périphérie vers les centres de transformation industrielle de l’Empire et leur retour sous la forme de biens manufacturés vers les pays de la périphérie). A l’inverse, ce contrôle permet d’étouffer dans l’œuf la possibilité d’échanges directs par voie maritime entre les pays de l’ile-monde, qui risqueraient de rendre celle-ci économiquement auto-suffisante et de satelliser les puissances thalassocratiques (typiquement les ventes de pétrole du Moyen-Orient alimentant la machine industrielle chinoise).

Ce dogme du contrôle va avoir deux conséquences tout au long du XXe siècle : d’une part, la mise en place par l’Empire d’Etats-clients de l’Empire dans le Golfe et au Moyen-Orient riche en pétrole et, plus tard, en gaz lors de processus de décolonisation volontaires et contrôlés et, d’autre part, un contrôle obsessionnel du chapelet de détroits et de points de passage clé sur les routes maritimes des matières premières et des marchandises entre l’Atlantique, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient, y compris par le déploiement de bases militaires avec la double fonction de points de passage pour les flux amis et de points d’étranglement des flux «ennemis».

Ainsi, on peut citer, dans l’ordre de la route entre l’Europe et la Chine : le détroit du Bosphore entre la mer Noire et la mer Méditerranée sert de verrou pour les flux maritimes depuis et vers l’URSS puis la Russie via son contrôle total par la Turquie, intégrée à l’OTAN après la Seconde Guerre mondiale ; on en a une illustration parfaite actuellement avec l’application zélée par les autorités turques de la nouvelle règle édictée par l’Empire empêchant les exportations de pétrole russe via la mer Noire sur des pétroliers ne montrant pas patte blanche. Ensuite, il y a le confetti de Gibraltar, verrou de la Méditerranée vers l’Atlantique, toujours sous contrôle britannique à ce jour. Ensuite, le canal de Suez qui a fait l’objet d’une expédition en 1956 pour reprendre son contrôle à l’Egypte de Nasser et qui doit toujours rester entre des mains «amies» de l’Empire, ce qui fut assuré à nouveau avec le rapprochement de Sadate vis-à-vis des Occidentaux, dès le milieu des années 1970, ligne de conduite jamais démentie depuis lors par les dirigeants égyptiens. Ensuite, il y a le détroit de Bab El-Mandeb de 20 kilomètres de large faisant la jonction entre l’océan Indien et la mer Rouge, avec la base militaire française de Djibouti, côté africain, et le port d’Aden, côté asiatique. Le contrôle du port d’Aden est l’enjeu majeur des deux guerres «civiles» qui ont ravagé le Yémen en 50 ans, dont la dernière, en cours, implique lourdement l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis qui jouent le rôle de gendarmes régionaux de l’Empire (pour l’instant). Puis, il y a le très étroit détroit d’Ormuz qui contrôle l’accès stratégique au Golfe persique et par où transite 40% du pétrole mondial. Ce détroit a été attribué au mépris de la contiguïté géographique à Oman du Sultan Qabous, favori de la couronne britannique, plutôt qu’aux Emirats arabes unis, jugés trop indépendants pour une telle responsabilité,

Confrontation entre l’Empire et la Chine communiste et la menace Taiwan

Il y a également la création puis le développement de la place forte militaire et économique de Singapour dans le détroit de Malacca. Celle-ci est extraite à la Malaisie en 1963 au nom de la défense des intérêts de la minorité chinoise. Ensuite, le sultanat de Brunei, riche en pétrole et situé également sur des voies maritimes stratégiques, ancien protectorat britannique où les Britanniques écrasent le mouvement nationaliste et démocratique en 1962, instaurent l’état d’urgence durant 20 ans puis confient les rênes à un Sultan à l’indépendance en 1984. Ensuite, il y a bien sûr l’encerclement maritime de la Chine communiste, double ennemi géographique et idéologique de l’Empire par les reliquats d’Empire, Hong Kong et Macao, ramenés depuis dans le giron chinois à l’époque de la lune de miel avec l’Empire. Enfin, les alliés thalassocratiques de l’Empire (Philippines, Corée du Sud et Japon post-Seconde Guerre mondiale) et l’île porte-avion sanctuarisée, Taïwan ; celle-ci, jamais rendue par les Etats-Unis à la Chine, après la capitulation du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en violation complète du droit international. Au contraire, depuis que la Chine est devenue communiste en 1949 et que Taïwan a servi de sanctuaire aux troupes et partisans de Tchang Kaï-chek, défaites sur le continent, celle-ci sert de menace dans la confrontation entre l’Empire et la Chine communiste, notamment au cours des dernières années.

Mohsen Abdelmoumen

(Suivra… )

Références :

1- Le texte de la conférence de Mac Kinder se trouve dans son article «The geographical pivot of History»

2- Dans sa fameuse doctrine de politique étrangère de 1823, le président américain Monroe préconise l’isolationnisme des affaires mondiales (à comprendre comme les affaires européennes à l’époque) et de chasser les Européens du continent américain, tout en asseyant la domination des Etats-Unis du Nord au Sud du continent. Ce programme sera appliqué à la lettre par les présidents américains tout au long du XIXe siècle et jusqu’au début du vingtième, d’abord pour agrandir le territoire américain aux dépens du Mexique, puis pour imposer sa chasse gardée, du Mexique à la Terre de feu. L’isolationnisme américain était donc tout relatif, vu de Mexico ou de La Havane !

3- Notons, à la décharge de Cecil Rhodes et d’Arthur Milner, que ces théories racialistes sont très courantes en Europe de l’Ouest à la fin du 19ème siècle où elles servent à justifier «moralement» la domination impériale sur les peuples colonisés comme une sorte de «droit naturel», dans l’ordre des choses.

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