Les services marocains recrutent une agence belge pour lancer une campagne de propagande à l’encontre de l’Algérie

L’information qui vient de tomber résonne comme un nouveau signal pour les observateurs aguerris, les services extérieurs marocains viennent de recruter une agence d’audit fiscal et de communication privée basée en Belgique, pour officiellement changer l’image du pays ternie par les gros scandales.

A la tête de cette agence belge, un français pas comme les autres, puisqu’il était déjà au service de la famille royale marocaine depuis des lustres. L’homme très discret compte utiliser la vraie fausse agence de communication pour lancer une campagne très agressive de propagande et de dénigrement à l’encontre de l’Algérie et de très hauts responsables algériens.

Cependant, un sérieux bémol abaisse drastiquement la crédibilité du Maroc aux yeux des décideurs politiques européens, américains et du reste du monde, des médias étrangers et de l’opinion publique internationale, une crédibilité très entachée par l’énorme scandale de corruption survenu au cœur du Parlement européen et dont l’implication du Maroc est affirmée haut et fort par le tribunal de Bruxelles et le procureur du Roi Michel CLAISE comme rapporté dès le début de ce scandale par trois grands médias belges, Le Soir francophone, Le Knack et De Morgen néerlandophones.

Il faut rappeler que l’enquête sur le scandale de corruption au sein du Parlement européen ne fait que commencer, car hier encore, les enquêteurs belges ont demandé au Parlement européen de lever l’immunité de deux autres députés soupçonnés d’actes répréhensibles lié à des pots-de-vin présumés par le Maroc.

Il s’agit des eurodéputés Marc Tarabella, belge, et Andrea Cozzolino, Italien. Ils sont désormais visés, selon un responsable de l’Union européenne proche du dossier, ainsi qu’un initié du groupe S&D au Parlement. Tous deux se sont exprimés sous le couvert de l’anonymat afin de ne pas compromettre la procédure judiciaire.

Il faut savoir que le Parlement européen s’est engagé à réprimer la corruption et le lobbying illicite, en décidant en décembre dernier de créer une commission spéciale pour mener parallèlement une enquête menée par le procureur belge Michel Claise. « Il n’y aura pas d’impunité. Aucune », a écrit la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, sur Twitter, un clin d’œil à l’ONG Fight Impunity, que l’ancien député européen Pier Antonio Panzeri a créée en 2019 avec son ancien assistant Francesco Giorgi, qui travaille comme assistant de Cozzolino depuis 2019.

Mais au-delà de cet acharnement malsain du Maroc à réserver un budget colossal pour tenter de discréditer l’Algérie, force est de constater que ces efforts sont contreproductifs et pour cause, l’Algérie monte en estime en flèche auprès de l’Opinion et de la Communauté internationale sans doute parce que la force de la vérité, loin de toute certitude dogmatique, réside dans sa capacité à triompher… toujours.

L.H.

 

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