Alors que le carnage se poursuit à Ghaza : L’Occident découvre l’horreur

      Le maître d’Israël veut se confondre avec celui du monde! Les Palestiniens lui refusent ce titre et les peuples d’Europe l’ont clairement dénoncé comme le nouvel Hitler!

Le mur de propagande dressé par la nébuleuse sioniste et ses médias internationaux n’a pas empêché l’émergence de voix en Occident même, qui condamnent les bombardements sauvages de la bande de Ghaza. Dans de nombreuses capitales européennes, les opinions publiques refusent d’être dupes et suivre aveuglément la Doxa sioniste. L’unanimisme recherché par une armée d’animateurs de milliers d’émissions de télévision consacrées à Ghaza n’est désormais plus de mise, à Paris, Rome, Berlin, Londres et ailleurs en Europe. Les peuples n’entendent visiblement pas créditer la thèse d’Israël. Ils voient des images et des déclarations sur d’autres supports médiatiques. Les réseaux sociaux apportent d’importantes informations susceptibles de nuancer le discours sioniste servi par les chaînes de télévision, propriétés de militants sionistes déclarés et assumés. Même les régimes occidentaux qui tentent de jouer la carte de la peur pour décourager des dizaines de milliers de jeunes d’affluer vers des lieux de rassemblements pacifiques, ont lamentablement échoué, ces deux derniers jours. Il faut dire que la sauvagerie des raids de l’armée israélienne, l’usage du phosphore et le ciblage de colonnes de transport de civils palestiniens constituent autant de crimes de guerre passibles de la Cour pénale internationale.

Les opinions occidentales ne sont pas dupes. Elles connaissent les intentions du lobby sioniste international, le niveau de corruptibilité de leurs élites et l’audace dont elles font montre dans le mensonge. La fiole, censée contenir une arme biologique, brandie par le secrétaire d’État américain, Colon Powell, au siège des Nations unies en 2003, en dit long sur la corruption de ces élites occidentales qui ont détruit plusieurs pays pour de simples histoires de commissions sonnantes et trébuchantes. Les opinions publiques occidentales ont certainement encore en mémoire la gigantesque opération de corruption où ont mouillé des dizaines de députés européens. Ces derniers ont reçu des millions d’euros pour empêcher l’autodétermination du peuple sahraoui. Ces élus-là ne réagiront jamais au meurtre de masse perpétré contre les Palestiniens. Toutes les prétendues institutions occidentales servent des régimes pourris jusqu’à la moelle, prêts à plonger leurs propres concitoyens dans la misère, plutôt que de décevoir leur maître du moment. L’épisode des gazoducs Nord Stream 1 et 2 est illustratif à bien des égards.
Des Italiens et Britanniques libres se sont rassemblés, hier, par milliers dans leurs capitales respectives pour «protester contre l’agression de l’occupation sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée». Cette information n’est pas rapportée par des médias occidentaux, mais par l’agence de presse palestinienne Wafa. Ces Européens, qui aspirent à leur propre liberté, ont clairement accusé l’entité sioniste d’avoir commis des massacres contre le peuple palestinien à Ghaza, et dans les villes de Cisjordanie occupée, y compris à El-Qods. Les manifestants ont crié au «génocide» contre le peuple palestinien. C’en est un effectivement.

Les régimes français et allemands ont appliqué les consignes des sionistes, en interdisant purement et simplement les rassemblements. Mais en mettant la poussière sous le tapis, ils ne font que créer les conditions d’une explosion dans leurs propres pays. Car les opinions publiques ne se contenteront pas d’être des spectateurs passifs. Elles le disent d’ailleurs haut et fort sur les réseaux sociaux et condamnent le discours médiatique officiel qui déni aux Palestiniens le droit d’être des victimes du terrorisme d’État qu’exerce sur eux Israël. Ce sont pour ces network occidentaux des dégâts collatéraux. Une semaine après l’opération de Hamas et la répression sauvage d’Israël, les Européens ne peuvent pas rester impassibles aux propos du Premier ministre israélien qui a déclaré: «Ce n’est que le début». Encouragé par l’allégeance de tous les régimes occidentaux, le maître d’Israël veut se confondre avec celui du monde! Les Palestiniens lui refusent ce titre et les peuples d’Europe l’ont clairement dénoncé comme le nouvel Hitler!

Des méthodes de nazis

Déluge de feu. Tapis de bombes. Massacre collectif. Tous ces qualificatifs que la presse nationale utilise pour décrire l’horreur sioniste à Ghaza ne suffisent pas pour décrire les scènes apocalyptiques que l’armée israélienne a imposé à l’oeil de tout observateur, depuis 7 jours. L’enclave palestinienne est en passe de se transformer en un immense tas de ruines. L’officier israélien qui largue ses bombes au phosphore et l’autre, le soldat qui appuie sur un bouton pour faire décoller un missile destiné à faire un maximum de victimes parmi les enfants et les vieillards palestiniens de Ghaza, savent-ils qu’ils reproduisent les mêmes gestes que ceux des soldats nazis lorsque ces derniers avaient reçu l’ordre de détruire le ghetto de Varsovie?

En réalité, il n’y a pas lieu de poser cette question. Ils le savent pertinemment. Ils savent aussi que la décision allemande de raser le ghetto avait été prise en réaction à une opération militaire exécutée par des résistants juifs contre un poste de commande d’une division SS allemande. Ces officiers d’actif et de réserve sont pleinement conscients du parfait parallèle que n’importe quel observateur peut et doit faire. Durant les années 40, les résistants juifs de Varsovie étaient qualifiés de terroristes par le commandement nazi. Celui-ci a décidé en réaction à l’opération militaire de tuer tous les juifs.

Que disent et que font les officiers, soldats et politiques israéliens. Ils qualifient les résistants de Hamas de terroristes et bombardent sans discernement toute la bande de Ghaza. Ils tirent pour tuer, comme le faisaient les nazis en leur temps. Et si les Allemands avaient été qualifiés en leur temps de criminels de guerre, les sionistes d’aujourd’hui le sont tout autant.
Dans le cas précis de cette horrible agression innommable contre d’innocentes victimes, il ne doit y avoir aucune autre explication que celle du génocide assumé par Benyamin Netanyahou et tous les officiers et soldats qui ont pris part à cette boucherie qui dure depuis une semaine. Et ce n’est pas la seule dans les annales de l’État raciste d’Israël. Il y a eu d’innombrables massacres, dont celui de Sabra et Chatila, pour n’en citer qu’un. Tous les sionistes qui, aujourd’hui, appellent au meurtre des Palestiniens méritent, comme les nazis, d’être jugés pour crime de guerre.

Saïd BOUCETTA


     L’Italie critique l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes en France



        1.800 morts à Ghaza: Le «monde libre» assure la couverture des crimes sionistes

                                          par M. Mehdi

Le bilan des crimes sionistes a atteint, hier à 15h, 1.799 morts dont 583 enfants, selon le ministère de la Santé à Ghaza. L’armée israélienne a annoncé jeudi avoir bombardé l’enclave palestinienne de Ghaza avec 4.000 tonnes d’explosifs depuis samedi, selon un communiqué de l’armée d’occupation qui fait état «d’environ 6.000 bombes».

Pour raser totalement le nord de cette enclave, l’occupant a ordonné vendredi d’évacuer cette partie où vivent 1,1 million d’habitants.

Le mouvement de résistance Hamas, qui mène l’opération «Déluge Al Aqsa» depuis samedi dernier, en réponses aux innombrables exactions et crimes de guerre de l’entité sioniste qui ont fait plus de 250 morts depuis le début de l’année 2023 au vendredi 6 octobre dernier, a rejeté catégoriquement l’évacuation du nord de la bande de Ghaza. «Notre peuple palestinien rejette la menace des dirigeants de l’occupation israélienne et ses appels à quitter leurs maisons et à fuir vers le sud ou l’Egypte», affirme le communiqué du Hamas.» Nous sommes inébranlables sur nos terres, dans nos maisons et dans nos villes. Il n’y aura pas de déplacement», a ajouté le mouvement de résistance palestinien. De son côté, l’ONU a averti que l’ordre d’évacuation de l’armée israélienne risquait d’entraîner une «situation catastrophique» à Ghaza où la situation humanitaire s’est considérablement dégradée depuis le début de la guerre il y a près d’une semaine. L’armée d’occupation a également bombardé à plusieurs reprises depuis samedi dernier le point de passage égyptien de Rafah, la seule voie de sortie de Ghaza non contrôlée par Israël. Le président Abdel Fattah al-Sissi a indiqué que l’Egypte restait déterminée à assurer l’acheminement de l’aide à Gaza, mais exhorté les Palestiniens à «rester sur leur terre» dans un discours prononcé jeudi.

Situation humanitaire et sanitaire catastrophique à Ghaza

La situation humanitaire à Ghaza continue de se dégrader en conséquence des frappes aériennes sionistes, a affirmé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

Selon la même source, plus de 338.000 personnes sont désormais déplacées, ce qui représente une augmentation de 30% depuis mercredi. Plus de 218.000 délacés s’abritent dans des écoles dirigées par l’Agence de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Plus de 2.500 unités de logement ont été détruites ou gravement endommagées et rendues inhabitables tandis que près de 23.000 unités ont subi des dégâts mineurs à modérés, selon le bureau. Au moins 88 établissements d’éducation ont été frappés, dont 18 écoles de l’UNRWA, et deux d’entre elles étaient utilisées comme abris d’urgence pour les déplacés.

Cela signifie que pour la sixième journée d’affilée, plus de 600.00 enfants n’ont eu aucun accès à l’éducation dans un lieu sûr à Ghaza, a-t-il indiqué.

A noter aussi que l’unique centrale électrique de Ghaza est arrivée à court de carburant et a cessé de fonctionner. Depuis le début des hostilités samedi, sept installations importantes des réseaux hydrauliques et d’assainissement, desservant plus d’1 million de personnes, ont été touchées par des frappes aériennes et gravement endommagées. La moitié des boulangeries ont moins d’une semaine d’approvisionnement en farine de blé, tandis que 70% des boutiques signalent des stocks de denrées considérablement diminués, selon la même source.

Les bombardements de l’armée d’occupation empêchent un accès sûr aux zones et entrepôts impactés, selon l’OCHA. Malgré les conditions difficiles, les travailleurs humanitaires ont fourni une certaine assistance, y compris par la distribution de pain frais à 137.000 personnes déplacées, la livraison de 70.000 litres de carburant pour alimenter les installations hydrauliques et d’assainissement, et l’activation de lignes d’assistance psychosociale, a précisé l’agence.

Par ailleurs, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) qualifie la situation à Ghaza de «catastrophique» suite de l’agression sioniste qui se poursuit.

Léo Cans, chef de mission MSF pour la Palestine basé à El Qods, a déclaré que «les hôpitaux sont débordés» à Ghaza où le nombre de blessés est extrêmement élevé. «Les équipes médicales sont épuisées et travaillent 24 heures sur 24 pour soigner les blessés», a ajouté Cans.

Depuis samedi, l’armée de l’occupation sioniste a lancé son attaque la plus féroce contre la bande de Ghaza depuis 75 ans.

Paris interdit de manifester en soutien à la Palestine

Alors que plusieurs manifestations de soutien à l’entité sioniste ont eu lieu en France, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a ordonné, jeudi, l’interdiction systématique des manifestations pro-Palestine.

Dans un télégramme envoyé aux préfets, le ministre de l’Intérieur réclame l’interdiction de toutes ces manifestations «susceptibles de générer des troubles à l’ordre public.» «Les manifestations pro-palestiniennes, parce qu’elles sont susceptibles de générer des troubles à l’ordre public, doivent être interdites», écrit le ministre de l’Intérieur en réclamant des interpellations pour les éventuels «organisateurs» et les «fauteurs de troubles.» A noter que plusieurs manifestations en soutien à Israël ont eu lieu dans toute la France. A Paris, «il n’y avait pratiquement que des Juifs et des politiques», a regretté Arno Klarsfeld (association des “Fils et filles des déportés juifs de France”), cité par BFMTV.

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi en Irak, Irak, Iran, Liban, en Jordanie en soutien aux Palestiniens. Au Pakistan et en Afghanistan également, des milliers de personnes ont manifesté après la prière du vendredi.

OCI : l’agression sioniste est un «crime de guerre»

L’Organisation de la coopération islamique (OCI), dont le siège est à Djeddah en Arabie Saoudite, a énergiquement condamné, jeudi, l’agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, la qualifiant «de crime de guerre» et de «flagrante violation du droit international et humanitaire». L’OCI «tient l’entité sioniste pour entièrement responsable des répercussions de la poursuite de cette agression» et «interpelle la communauté internationale à intervenir d’urgence en vue de contraindre l’entité sioniste à mettre fin à ses exactions et à ouvrir sans délais des couloirs humanitaires pour permettre l’acheminement de médicaments, de vivres et de produits de première nécessité».


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