Nous avions déjà évoqué l’expérience menée par le professeur Henri Laborit sur les rats de laboratoire pour illustrer la fixation névrotique, voire psychotique du Makhzen marocain et ses relais à l’égard de l’Algérie. Pour rappel, Henri Laborit a démontré qu’un rat qui subit des décharges électriques dépérit s’il n’arrive pas à évacuer le stress ressenti. Par contre, il garde la forme s’il peut se décharger de la tension sur un défouloir. Bousbirland est un royaume féodal défaillant où 30% de la population ne sait ni lire ni écrire et où ceux qui survivent dans les zones rurales subissent une extrême pauvreté, sans eau courante et sans électricité, et où les pauvres dans les grandes villes sont réduits à vivre de mendicité, n’hésitant pas à recourir à la prostitution et à louer leurs gosses aux pédophiles occidentaux pour quelques dirhams, pendant que leur roi milliardaire se complaît dans la débauche avec ses amants dans ses palais à l’étranger et que la famille royale se prélasse dans le luxe. Comment faire pour divertir un peuple crève-la-faim et l’empêcher de se rebeller ? Rien de tel que de désigner un croque-mitaine sur lequel déverser sa hargne. D’une part, on déifie le roi, même si c’est le dernier des dégénérés, et ensuite on s’invente des ennemis dans le voisinage immédiat.
Comme les suppôts du Makhzen souffrent en plus de mégalomanie et de déni du réel, s’inventant une réalité virtuelle à laquelle ils croient mordicus, pleine de jalousie, de haine et de morgue, et rêvant de conquêtes alors qu’ils sont des larbins, l’Algérie est la cible des attaques quotidiennes d’une bande d’énergumènes atteints d’une pathologie incurable avec lesquels il est impossible de concevoir la moindre relation. Nous sommes d’ailleurs heureux d’apprendre que la Fédération nationale marocaine pour la santé mentale (FNSM) a annoncé sa volonté de mettre toutes ses ressources à la disposition de l’Etat bousbirien, en collaboration avec l’ensemble des professionnels de la santé mentale, pour tenter de calmer les délires. Il y a du pain sur la planche !
Ces enragés se sont gaussés à satiété du président Tebboune lors de son discours à l’ONU, moqueries reprises par certains Algériens qui, en cognant à tout va, ont oublié d’être des patriotes et, ce faisant, se sont rangés du côté des agents du Makhzen qui n’en demandaient pas tant. Si cette énergie négative pouvait se transformer en faveur du pays, l’Algérie deviendrait la première puissance du monde. Hélas, la lobotomisation due aux réseaux sociaux a fait son œuvre nocive et l’on ne peut que déplorer l’absence de culture politique qui transforme certains Algériens en champions du lynchage, faisant le jeu des ennemis de l’Algérie. A ceux qui attaquent mes textes, d’où qu’ils viennent et quels qu’ils soient, je réponds que je n’écris pas pour plaire et je me fiche des aboiements de la plèbe qui n’a pas assez de jugeote pour comprendre qu’elle dessert l’Algérie qui, faut-il encore le rappeler, est la cible de nombreux ennemis. Si je me préoccupais de ce que l’on dit de moi, j’aurais arrêté depuis belle lurette car écrire ne me rapporte que des menaces de mort de la part des ennemis de l’Algérie. Je sers les intérêts de mon pays, point final. Et celui que ça démange, qu’il se gratte.
Par ailleurs, comble du délire, les services de Mansouri, la DGED, ont organisé un sit-in à Bruxelles devant le Parlement européen, ce vendredi 22, pour protester contre «l’assassinat» des jet-skieurs espions par nos garde-côtes. Le fait que les participants se réduisaient à deux pelés et trois tondus nous renseigne sur l’impact dévastateur du Marocgate sur la DGED de Mansouri qui a du mal à mobiliser sa communauté, les Marocains étant devenus pestiférés dans toutes les institutions européennes.
«Pendant» que les uns et les autres se moquaient du président algérien, personne n’a relevé que la représentation de Bousbirland à l’ONU était réduite à une peau de chagrin. Si le royaume féodal de Bousbir ne peut pas compter sur la présence de son roitelet qui a mieux à faire dans ses nombreux palais avec ses amants râblés et virils, on se demande où était passé son chef du gouvernement, Akhannouch. Pas là. Ou encore son ministre des Affaires étrangères Bourita. Pas là non plus. C’est donc le spécialiste des dessins et des photos traficotées, Omar Hilale, l’imitateur de son maître Netanyahou, qui a représenté Bousbirland. Décidément, dans le royaume enchanté de Bousbir, tout le monde avait mieux à faire que d’assister à l’Assemblée générale de l’ONU.
Je ne vais pas passer mon temps à relever les manquements du Makhzen à secourir le peuple bousbirien enseveli sous les décombres lors du séisme, ni à fustiger le roi qui se fiche de son peuple comme d’une guigne, la presse internationale en fait ses choux gras, les Français et les Espagnols étant en première ligne, ce qui témoigne d’un changement de politique de la part des différents anciens soutiens du Maroc. La guéguerre entre Mohammed VI et Macron nous fait décidément penser à la Cage aux folles, les deux monarques instrumentalisant leur presse à la botte dans un crêpage de chignon mémorable. Bref, on remarque que Bousbirland a réussi à se fâcher avec tout le monde, sauf, bien sûr, avec ceux auxquels il distribue des enveloppes et qu’il invite à participer à ses nuits orientales «chaudes» avec «dégustation» de mineurs.
J’aurais pu parler de l’absence de réaction du régime bousbirien aux premières heures de la catastrophe, quand on pouvait encore sauver les victimes ensevelies, de l’indifférence du roitelet planqué avec ses bouffons dans son palace à Paris, du refus des multiples aides proposées par divers pays, des secouristes espagnols attendant pendant plusieurs heures le feu vert pour intervenir dans les villages de Babel, pardon, de l’Atlas, comme le New York Times l’a relaté, du largage par hélicoptère de victuailles avariées qui, en plus d’empoisonner les populations, finissaient la destruction des masures qui tenaient encore debout, ou encore du mariage forcé des milliers de gamines orphelines avec des vieux pervers lubriques, comme le journal espagnol El-Independiente l’a dénoncé dans son édition du 16 septembre dernier. A quoi bon, si le peuple marocain se satisfait de l’impéritie du régime qui le conduit à la ruine, à la soumission et à la mort, à vrai dire, ça le regarde. Et puis, on ne tire pas sur une ambulance.
Par contre, où je me sens concerné, c’est quand un torchon craché des égouts du Makhzen émet des pronostics sur l’issue d’une guerre entre l’Algérie et le Bousbirland, se référant à un papelard crasseux pondu par un illustre inconnu pour le magazine capitaliste par excellence Forbes. Ce Paul B’Iddon, pardon, Iddon, agent de l’empire basé à Erbil dans le Kurdistan irakien, et écrivant aussi pour Middle East Eye, prétend être bien informé sur l’armement du Maroc et de l’Algérie, et avance l’option d’une victoire du Maroc sur l’Algérie en cas de conflit, grâce à l’armement acquis par le Maroc auprès de l’entité sioniste d’Israël et de la Turquie, arguant du fait que les forces armées azerbaïdjanaises ont remporté une victoire décisive dans le Haut-Karabakh grâce à un système de missiles israéliens et turcs que Bousbirland s’est procuré. Imaginez la délectation des mercenaires du Makhzen en découvrant cette projection miraculeuse née dans le cerveau «éclairé» d’un agent de l’empire.
Nous allons donc répondre à ce Iddon qu’il ferait bien de ne pas trop s’avancer dans des conclusions hasardeuses qui nous font penser que lui aussi aurait bénéficié des largesses du Makhzen ou du Mossad pour donner de faux espoirs à nos voisins. D’abord, concernant les bombardements des forces armées de l’Azerbaïdjan, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a présenté ses excuses pour le meurtre des membres des forces de maintien de la paix russes au Haut-Karabakh, mercredi 20, lors d’un appel téléphonique à Vladimir Poutine dès le lendemain de la frappe meurtrière. C’est dire si l’Azerbaïdjan a été trop prétentieux en bombardant les soldats russes et craint un retour de manivelle. J’informe également le sieur Iddon que l’Algérie a le même armement que la Russie, plus quelques autres bijoux de haute technologie, et qu’elle n’hésitera pas à s’en servir. Ensuite, ce ne sont pas les rats marocains – «FAR» signifie rat en arabe – carburant au shit et qui se font pilonner par l’armée sahraouie, laquelle a éparpillé dans la nature le quartier général de deux bataillons bousbiriens à Mahbes et Auserd, entre autres, qui vont pouvoir effrayer ni l’armée sahraouie ni l’armée algérienne.
Nous avons déjà combattu l’armée israélienne célèbre pour ses couches culottes lors de la guerre de Kippour, où l’ANP a liquidé 900 soldats de Tsahal et 172 chars ennemis, en plus d’un avion-cargo américain C5 Galaxy, et nous avons aussi combattu les rats marocains à Amgala 2 où la garnison bousbirienne a été totalement détruite. Nous sommes prêts à réitérer l’expérience si les uns et les autres veulent à nouveau tenter l’aventure. Nous vous attendons.
Mohsen Abdelmoumen