Par Mourad Benachenhou
«Jeu de réflexion sur la bombe atomique. Beaucoup au sein du gouvernement israélien pensent comme le ministre radical israélien du Patrimoine culturel, Amichay Eliyahu, qui s’enthousiasme publiquement à l’idée de larguer une bombe nucléaire sur Ghaza — et le Premier ministre Netanyahu le laisse largement faire. Le pays perd ainsi la sympathie de ses partisans.»
(Un commentaire de Richard C. Schneider, quotidien Der Spiegel, 5 octobre 2023)
On sait maintenant à quoi sert l’islamophobie, devenue «un phénomène de société» dans les «démocraties avancées». Il ne s’agit pas d’un mouvement spontané, exprimant, en quelque sorte, l’air du temps, le «zeitgeist» de sociétés qui sont de moins en moins attachées aux croyances religieuses, et qui cultivent même un rejet brutal de toutes manifestations indiquant l’attachement à des croyances religieuses, devenues «obsolètes», car toutes fondées sur une métaphysique impossible à prouver par des faits concrets», et ne répondant à aucun des critères qui caractérisent l’esprit scientifique et l’exploitation technologique des avancées dans la science, promettant et permettant le mieux-vivre pour toute l’humanité donc, rien de plus naturel qu’au fur et à mesure que l’homme maîtrise les lois de la nature et les mobilise pour son bien-être, il se détache de ce qu’il considère comme un simple ramassis de «superstitions», qui insulte l’intelligence et freine la libération totale de l’humanité de toutes les peurs qui constituent la tapisserie de la vie. Donc, la «sécularisation» serait un des éléments essentiels de l’évolution de l’Homme, reflétant tout simplement sa domination de la nature, à l’emprise de laquelle il échapperait, et qui lui permettrait même, dans un proche avenir, d’atteindre l’immortalité.
On serait prêt à croire à cette représentation, quelque peu idyllique, du changement dans le poids et le rôle de la religion tant à l’échelle individuelle qu’au niveau des groupes sociaux, spontanés ou organisés.
L’islamophobie en Occident : une conséquence de l’affaiblissement de la conscience religieuse ?
On pourrait alors comprendre, et même justifier, la lutte incessante menée, dans certaines démocraties avancées, contre toute manifestation d’appartenance religieuse dans les espaces sociaux communs. Cette tentative de justifier le sécularisme de combat, officiellement adopté comme preuve du progrès humain, serait crédible, et même encourageable, si toutes les religions étaient frappées d’obsolescence et violemment attaquées, «en flux continu», et couvertes de boue, vingt-quatre sur vingt-quatre, au nom de la sacro-sainte «liberté d’expression».
Ce qui est constaté, c’est, qu’en fait, la «laïcité» officielle et militante est un mot codé, synonyme d’islamophobie, et la «liberté d’expression» est devenue l’équivalent de la remise au goût du jour de l’expression, par les tenants «purs et durs» de la «civilisation judéo-chrétienne», de la haine religieuse, qui cible exclusivement l’islam et les communautés musulmanes dans les pays supposés pratiquer «la tolérance religieuse» aussi naturellement que la routine du petit-déjeuner matinal.
L’islamophobie : un choix idéologiqueet politique délibéré
En fait, l’islamophobie n’est pas un aboutissement normal du rejet de la religion comme facteur dominant dans la vie de ce monde.
C’est, au contraire, le résultat d’une campagne féroce, entretenue par les partisans du sionisme. Elle fait partie intégrante du combat mené par les tenants de cette idéologie, dont le noyau est le génocide du peuple palestinien, génocide, paradoxalement, justifié par une croyance religieuse inscrite dans le livre saint commun aux Juifs et aux chrétiens, et qui présente une narration de la relation spéciale entre l’Être suprême et les membres d’une certaine ethnie, prétendant à l’élection divine.
L’islamophobie, dans sa forme actuelle, est une idéologie, un mouvement intellectuel et politique, dont l’objectif central est de légitimer le génocide projeté et affirmé du peuple palestinien, et de donner à ce génocide une justification «civilisationnelle» fondée sur une présentation mensongère de l’islam et des musulmans.
Les théoriciens et propagandistes de l’islamophobie, partisans du génocide du peuple palestinien
Dans le siècle passé et dans ce nouveau siècle, ce ne sont pas les théoriciens de l’islamophobie qui manquent. Tous partagent les mêmes choix politiques et les mêmes objectifs. Et tous mettent l’accent sur le fait que l’islam serait incompatible avec les «valeurs occidentales» tirant leurs racines de la famille religieuse «judéo-chrétienne». Aucun d’entre eux ne cache, d’ailleurs, ses affiliations idéologiques et ses penchants politiques.
On peut affirmer que les plus fanatiques et les plus systématiques dans la haine de l’islam sont, en fait, des adeptes du judaïsme, tels que Huntington, le célèbre auteur de l’ouvrage polémique et faussement académique intitulé Le choc des civilisations, un tract antimusulman plutôt qu’un ouvrage académique digne d’être lu et commenté, le vade-mecum du parfait islamophobe — tel que Bernard Lewis, «orientaliste» d’origine hongroise, installé en Grande-Bretagne, et qui a fait profession de la falsification de l’histoire de la religion islamique et de la civilisation musulmane —, tel que Daniel Pipes, qui, bien avant la guerre d’Afghanistan, avait déjà milité pour l’interdiction de l’accès sur le territoire américain des personnes de confession musulmane, et l’interdiction pour les musulmans de prendre la nationalité américaine, et avait critiqué les pays européens acceptant une large minorité immigrée d’origine musulmane — sans oublier l’inénarrable Éric Zemmour, judéo-berbère, qui n’a rien d’un Hébreu, et qui s’enveloppe dans le drapeau de la France et confisque, sans scrupule, l’histoire de cette grande nation pour en faire une illustration et défense de l’islamophobie élémentaire qui le brûle, et une devise au profit du projet génocidaire sioniste en Palestine occupée : il pousse l’outrecuidance jusqu’à couvrir de lauriers le Maréchal Pétain et son régime, dont les moins férus de l’Histoire savent qu’ils ont collaboré, sans pitié, à l’Holocauste.
Il faut souligner, au passage, que Zemmour n’est nullement un innovateur en matière d’islamophobie, car il ne fait que reprendre tout ou partie des insultes mises en circulation contre l’islam et les musulmans, de même que reprendre les mesures destinées à criminaliser cette religion et ses adeptes ; il répète, sans en changer un mot, la théorie fumeuse de Huntington sur le «choc des civilisations».
L’antisémitisme = le refus d’entériner le projet sioniste de génocide du peuple palestinien
De l’autre côté, on fait — pour employer une expression vulgaire — «tout un foin» des gestes ou des propos «antisémites», dont on repère la moindre manifestation dans les «démocraties avancées».
Pourtant, les incidents «antisémites» dans leur écrasante majorité ressortissent plus du fait divers enfantin, pour ne pas dire infantile, et susciteraient plus l’agacement que l’indignation, tellement ils sont bénins dans leur généralité.
Cela va sans dire qu’on ne peut que les condamner, non seulement parce qu’ils sont nuisibles à la noble cause que l’on veut défendre, et que, de plus, ils ne font nullement avancer la solution du drame palestinien. En outre, ils se passent dans des États de droit où est garanti par les autorités publiques et à toute la population un minimum de tranquillité et de sécurité. Quant à Israël, elle ne tombe pas, de son propre choix, dans cette catégorie, car elle se proclame officiellement entité étatique fondée sur la discrimination raciale et religieuse, où seules les personnes de confession juive bénéficient des privilèges accordés généralement à l’être humain.
En Israël, les seuls «êtres humains» sont, par la loi «judaïque», uniquement les personnes reconnues comme «juives» par décision rabbinique, c’est-à-dire sur la base de critères religieux, plus ou moins teintés de racisme, car les deux notions de religion et de race sont conflatées pour faire croire à une relation «sacrée» entre les tenants du judaïsme et la terre de Palestine.
Israël, fondée sur la devise sioniste «une terre sans peuple, pour un peuple sans terre», devise qui nie, ab initio, l’existence même du peuple palestinien, ne peut blâmer qu’elle-même pour, d’un côté, l’exclusivisme religieux et racial qu’elle a adopté comme fondement de ses principes de gouvernement, qu’elle proclame avoir été «d’ordonnance divine», donc échappant à tout jugement humain, et de l’autre, les réactions de condamnation et de rejet de cet exclusivisme racial et religieux qui n’a rien de moderne ou de «démocratique».
Même sa justification par «l’Holocauste» ne passe pas, parce que les adeptes du judaïsme n’ont été ni les seuls classés parmi les «races inférieures» ni les seules victimes dans les «camps de la mort». De plus, justifier son propre racisme par le racisme qu’on a subi dans le temps ne peut être rationnellement défendu : la commission d’un crime ne saurait en aucun cas être justifiée par le même crime dont on a pâti. On ne peut tout de même pas voler ou agresser en justifiant ces deux actes par le fait qu’on en a été victime dans le passé !
Juif ou non-Juif, un génocidaire est un criminel
Ainsi, à partir de ces prémices, et tout un chacun peut le constater, le terme «antisémitisme» a pris une signification si large qu’est immédiatement qualifiée «d’antisémite» toute phrase dans laquelle l’adjectif «juif» est accompagné d’une narration racontant un crime commis par un Juif ou au nom du judaïsme, ou rappelant qu’Israël, comme État prétendant avoir tous les privilèges associés aux États membres de la «communauté internationale, a également les mêmes obligations que les autres États du monde en ce qui concerne les traités internationaux et les principes régissant le comportement des entités politiques étatiques».
Un criminel se définit par ses actes, qu’il soit Juif ou goy, et un Juif n’a pas le privilège de commettre un crime et de plaider l’innocence parce qu’il est Juif, quelle que soit l’histoire de la religion juive et de ses adeptes.
L’antisémitisme est donc une qualification dont le seul et unique objectif est de réduire au silence quiconque ose dénoncer le système d’apartheid, inscrit dans les faits et dans les lois de la colonie de peuplement d’Israël, et de refuser de justifier ou d’appuyer son projet génocidaire.
De plus, il n’y a aucun parti politique «antisémite dans le sens historique du terme, c’est-à-dire reprenant les thèmes anti-Juifs qui ont fait partie intégrante de la religion chrétienne pendant près de deux millénaires.
L’islamophobie : partie intégrante des programmes de partis politiques et des convictions de leaders influents
De l’autre côté, les partis politiques et les leaders qui placent au centre de leurs programmes l’islamophobie, allant jusqu’à appeler à l’interdiction de cette religion, prospèrent dans toutes les «démocraties avancées» qui se targuent, pourtant, d’être des havres de «tolérance religieuse».
L’islamophobie est un véritable mouvement politique, représenté par des partis puissants, représentés dans les institutions de gouvernement à travers toutes les «démocraties avancées, et ayant «pignon sur rue». À souligner que l’islamophobie, comme idéologie, est essentiellement portée par les tenants du sionisme. Leur objectif est clair : la déshumanisation des musulmans, et essentiellement la justification du génocide du peuple palestinien.
Il faut reconnaître que ces «islamophobes de conviction et de profession» ont réussi à donner un «mauvais nom» tant à l’islam qu’aux musulmans à travers le monde.
Le peuple palestinien, majoritairement musulman, avec une relativement faible minorité chrétienne et druze, est la principale et la plus tragique victime de cette islamophobie.
Le peuple de Ghaza, victime de l’islamophobie ancrée dans la mentalité des «démocraties avancées»
Le drame de Ghaza, qualifié de génocide par le Washington Post, un quotidien américain pourtant acquis à la cause sioniste, n’a pas suscité, tant chez les dirigeants politiques de la plus grande puissance du monde, que parmi les puissances «annexes» de ce monde, la réaction d’indignation face au tapis de bombes qui tombent sur la population désarmée de la bande de Ghaza, soumise à un siège impitoyable depuis 2005, après une occupation militaire barbare de 38 années.
On va même jusqu’à tenter de dissimuler la nature répressive de cette agression, en la faisant passer pour une opération anti-terroriste.
De plus, au lieu de faire pression sur l’entité génocidaire, on lui fournit, en urgence, des munitions livrées à travers un «pont aérien» et on lui promet des armements plus sophistiqués, valant des dizaines de milliards de dollars, tout en la «priant de bien vouloir ne pas réduire en bouillie et/carboniser trop de civils». Et, cerise sur le gâteau, on envoie une armada munie d’un arsenal formidable de «destruction massive» pour bien montrer de quel côté on s’aligne !
Les Ghazaouis, tous labellisés «terroristes», sont soumis à «un tapis impitoyable» de bombes, qui n’épargnent ni hôpitaux, ni écoles, ni mosquées, ni églises, ni ambulances, ni presse, ni médecins, ni fonctionnaires des Nations unies, et, évidemment, ni femmes, enceintes ou non, ni bébés, ni enfants, ni malades, ni vieillards.
C’est le peuple palestinien qui est en «danger existentiel»
Ceux qui soutiennent ce massacre et cette destruction ne trouvent comme autre justification que «le droit d’Israël de se défendre». Il ne semble pas, pourtant, que son «diagnostic vital soit engagé». Au contraire, elle montre qu’elle bénéficie d’une puissance de feu dont la seule limite n’est même pas le ciel, et, de plus, son protecteur lui assure un flot incessant d’armement et de munitions livrés gratuitement. Où est donc la justification de ce «droit à se défendre»?
Quant à la «dénonciation du statu quo», il est vraiment quelque peu exagéré de le mettre au passif du peuple palestinien. La soi-disant «solution des deux États» est une mauvaise et cruelle plaisanterie, qui a perdu sa crédibilité depuis longtemps. Personne n’y croit plus, et c’est le comble du cynisme de la faire miroiter pour justifier le massacre en direct du peuple palestinien. Ceux qui l’agitent sont, quelles que soient leurs responsabilités, de fieffés menteurs qui n’y croient pas, et font tout pour qu’elle ne se concrétise pas, tout en laissant croire que leur position ne coïncide pas, au micron près, au fait accompli sioniste qui vise à vider la Palestine historique de toute autre présence que juive.
De même, les «condamnations internationales» de telle ou telle action sioniste particulièrement outrageuse ressortissent du «comique tragique» pour ne pas dire de «la mauvaise plaisanterie» : «dans quel tribunal, et par quel article de «code pénal national ou international» un juge est-il porté ou autorisé à prononcer une condamnation contre un criminel sans l’appuyer d’une sanction ? Quelle est cette instance judiciaire qui prononce «une condamnation» et laisse l’accusé quitter librement la salle d’audience ? Ça ressortit de la scène d’un «comic book»!
Des «aides humanitaires» pour la réussite de l’opération d’épuration ethnique à Ghaza
En même temps, on promet de l’argent pour les «opérations humanitaires» qui deviennent, ô grand paradoxe, des justifications à l’appui sans limites donné à cette vaste épuration ethnique.
Pour consoler les «âmes sensibles, on demande à l’agresseur et tortureur du peuple palestinien de déclarer une «trêve tactique», en fait une suspension d’exécution permettant de «livrer aux condamnés à mort, que sont les Ghazaouis, leur dernier repas». Et on recommande, «gentiment» et «poliment», à l’agresseur qu’on surarme de ne pas trop tuer et ne pas trop détruire et ne pas trop massacrer, car «ça ferait vraiment mauvais effet entre gens civilisés»!
L’arme atomique contre le peuple palestinien !
Ces «démonstrations d’humanitarisme» deviennent, en fait, partie du plan génocidaire, d’ailleurs encore une fois réaffirmé, sous une forme encore plus barbare, par l’appel à l’utilisation de l’arme atomique contre la population martyre de cette enclave.
Cet appel irresponsable n’a suscité ni indignation ni réaction d’horreur, ce qui prouve à quel point a réussi la campagne permanente d’islamophobie financée et entretenue par les «amis d’Israël» tandis qu’ils poussent des cris de putois pour dénoncer des actes «antisémites» qui ne dépassent pas le niveau du fait divers, et sont transformés en «menaces existentielles pour la population juive». Il faut reconnaître, tout de même, que ce responsable politique sioniste a été sanctionné, «mis au piquet», et interdit de «prendre son petit-déjeuner» avec le gauleiter qui l’a nommé dans son «équipe de tueurs».
Les résolutions des nations unies sont religieusement et racialement neutres
Pour finir, et on ne le répétera jamais assez : le monde moderne ne conçoit pas un code de conduite, qu’il soit national ou international, où l’appartenance religieuse transforme le crime en bonne action. Par exemple, les résolutions des Nations unies s’appliquent à tous les États, y compris Israël, et ses dirigeants ne peuvent pas invoquer l’Histoire pour justifier leur refus de respecter les lois et traités internationaux.
Les «amis d’Israël» ne sauraient, en toutes occasions, rappeler sa qualité de «membre de l’ONU», ou «son droit de se défendre», tout en couvrant ses violations flagrantes de la légalité internationale, violations continues et persistantes, systémiques et systématiques, et dont l’exemple est donné maintenant, et en direct, dans le territoire martyr de Ghaza, territoire que les Nations unies considèrent comme occupé et assiégé par l’entité sioniste depuis sa «fausse évacuation» en 2005.
En conclusion
L’islamophobie est une idéologie et un mouvement politique directement lié au sionisme, et dont l’objectif est de justifier la politique génocidaire de la colonie de peuplement d’Israël, et de désensibiliser les opinions publiques nationales et internationales à la tragédie que vit le peuple palestinien asservi depuis 1919.
Il y a, dans les «démocraties avancées», de nombreux partis politiques occupant une grande place dans les institutions de gouvernement, et dont le comportement des éléments centraux qui peuvent être qualifiés d’islamophobiques.
L’antisémitisme n’est professé par aucune organisation politique active dans ces «démocraties avancées», et les seules manifestions que l’on peut qualifier d’antisémites, gestes, mots, grafittis, etc. condamnables, bien sûr, ressortissent du fait divers et ne mettent pas en danger la communauté juive, l’interdiction de l’Islam et l’expulsion des minorités musulmanes.
L’antisémitisme est également utilisé pour qualifier ceux et celles qui refusent de prêter leur soutien ou leur sympathie au projet génocidaire sioniste, et ceux qui demandent que l’État d’Israël soit soumis aux mêmes lois internationales que les autres pays formant «la communauté internationale». Cette extension de ce qualificatif est outrageuse et ne peut servir de moyen de défense aux autorités de cette colonie de peuplement.
Le peuple de la Palestine, en général, et de Ghaza, dans les circonstances tragiques actuelles, sont victimes de l’islamophobie, dans le sens où l’aggression vicieuse dont il est victime n’a pas suscité une levée de boucliers contre le tapis de bombes auquel il est soumis depuis maintenant un mois, et où rien, ni personne n’en échappe.
De plus, l’aide humanitaire proposée n’est pas un substitut à la protection de ce peuple contre le projet génocidaire sioniste.
Enfin, cette aide humanitaire ne contrebalance nullement l’assistance militaire déversée au profit de la colonie de peuplement, pour qu’elle poursuive son œuvre de destruction, et de plus, cette aide ne peut servir à justifier la continuation de cette agression.
La justification du «droit à sa défense» ne saurait innocenter la colonie de peuplement des crimes contre l’humanité qu’elle commet en flux continu ; et ses dirigeants doivent recevoir de la Cour pénale internationale le châtiment qu’ils méritent pour ces crimes horribles. Le droit pénal international ne reconnaît aux responsables d’États préparateurs de crimes contre l’humanité d’exemption ou d’immunité du fait de leur religion et/ou de leur race !
Les «démocraties» qui soutiennent sans réserve cette agression sont-elles en train d’avancer vers encore plus de barbarie, alors qu’un ministre de l’entité sioniste ne propose rien moins que de lancer une bombe atomique sur le peuple de Ghaza, sans que ces «cœurs sensibles» s’indignent ?
M. B.