Soudan : cette autre guerre dévastatrice dont personne ne parle

      Trois mois de combats au Soudan entre l’armée et un groupe paramilitaire appelé le Rapid Support Force (RSF) [Force d’appui rapide] ont fait au moins 3 000 morts et 6 000 blessés. Plus de deux millions de personnes ont été déplacées au sein du pays, tandis que 700 000 autres ont fui vers les pays voisins. Selon l’Organisation mondiale de la santé, deux tiers des équipements sanitaires de Khartoum, la capitale, et dans les autres zones de combat, sont désormais hors service. De sorte qu’on estime le nombre de morts et de blessés plus élevé que celui enregistré, et que, depuis des jours, des corps sont en décomposition aussi bien dans les rues de la capitale, que dans les villes et villages de la région du Darfour.

 

Jusqu’ici, plus de deux millions de personnes ont été déplacées au sein du pays, tandis que 700 000 autres ont fui vers les pays voisins. DR

 

Le général Abdel-Fattah Burhan, chef de l’armée soudanaise, président du Conseil de souveraineté et le général Mohamed Hamdan, qui dirige le groupe paramilitaire RSF. DR

 

Pratiquement tous les ressortissants étrangers, sont partis depuis longtemps déjà, y compris les diplomates et le personnel des ambassades. Selon Al-Jazeera, des centaines ou des milliers de Soudanais qui étaient en attente d’une demande de visa, se sont retrouvés, au lieu de cela, coincés entre les deux feux, leurs passeports enfermés à l’intérieur des ambassades désormais abandonnées. Selon des chefs de tribus non arabes, la RSF et des milices arabes locales se sont livrées à des tueries de masse, violant les femmes et les filles, et pillant et incendiant les maisons et les hôpitaux, dans la région du Darfour. Plus tôt ce mois-ci, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffith a déclaré à l’Associated Press : « Si j’étais soudanais, je trouverais difficile d’imaginer que ce n’est pas une guerre civile […] de la catégorie la plus brutale qui soit. »

Selon les Nations Unies, la moitié de la population du pays a désormais besoin d’une aide humanitaire, soit un nombre record de 25 millions de personnes. Et pire encore, la moitié d’entre eux sont des enfants, dont beaucoup étaient déjà dans le besoin avant que la guerre n’éclate. Tragiquement, le réchauffement climatique ne fera qu’aggraver leur détresse. Parmi les 185 états de la Notre Dame Global Adaptation Initiative, le Soudan est considéré comme le 6e pays le plus vulnérable au changement climatique.

Les projections indiquent que les vagues de chaleur, la sécheresse et les inondations deviendront encore plus fréquentes et intenses, à mesure que l’atmosphère au-dessus du Soudan se réchauffe. Cet été, la guerre et la météo ont convergé d’une manière particulièrement meurtrière. Avec un ciel sans nuages, des services d’eau et d’électricité en grande partie hors d’usage, et des pics de températures journaliers atteignant dans la capitale des valeurs allant de 42 à 43° Celsius, la misère ne fait que s’intensifier. Dans le même temps, la saison des pluies torrentielles est sur le point de commencer dans la région du Darfour et le long de la frontière avec le Tchad oriental. Le directeur national de Worldwide Concern au Tchad a déclaré : « Bon nombre du quart de million de réfugiés soudanais vivent dans des tentes de fortune faites à partir de bouts de bois, et de n’importe quel matériau qu’ils ont pu trouver, ce qui signifie qu’ils ne sont pas protégés des pluies intenses. La situation est catastrophique. »

Ce conflit ne fera pas l’objet d’une couverture télévisuelle

Parmi les réfugiés de cette guerre, certains font partie de notre famille ou belle-famille, et appartiennent à la famille élargie des indo-soudanais qui ont vécu à Khartoum toute leur vie. En mai, ils ont fui l’escalade de la violence, certains en effectuant un périlleux voyage de 800 km à travers le désert de Nubie jusqu’à Port-Soudan. Là-bas, ils ont pris un bateau traversant la mer Rouge jusqu’à Jeddah en Arabie saoudite. Comme ils nous en ont informés en juin par messages vocaux, leur destination était l’Egypte, qui est de loin la destination la plus courante pour les réfugiés soudanais ces trois derniers mois. Ceci dit, aussi désespérés soient-ils, nos proches sont dans une situation bien moins périlleuse que les personnes fuyant les régions du Darfour pour le Tchad. Même s’ils laissent derrière eux une vie longue de plusieurs décennies, sans savoir s’ils pourront un jour revenir à Khartoum.

Et ici, pour nous, la réalité est inquiétante. Nous avons dû faire de nombreuses recherches dans les grands médias américains pour trouver des informations sérieuses au sujet de la guerre au Soudan, et pas seulement sur le sort de ses réfugiés, bien qu’il y ait enfin eu récemment des articles de fond sur les ondes de NPR [ National Public Radio, NdT] et dans les pages du Washington Post. Pourtant, le contraste est frappant avec les 16 mois sans répit de reportages quotidiens, à la pointe de l’actualité, sur la guerre en Ukraine et ses millions de personnes déplacées.

Il y a aussi une différence majeure entre les réponses apportées par Washington à chacune de ces guerres. Avant que les combats ne se déclenchent au Soudan, le pays comptait environ 30% de moins de bénéficiaires de l’aide humanitaire que l’Ukraine. Désormais, on en compte 50% de plus. Au regard de ces besoins relatifs, l’aide humanitaire américaine au Soudan pour l’année fiscale 2023 (536 millions de dollars) n’était pas si négligeable si on la compare à celle pour l’Ukraine (605 millions de dollars), du moins tant qu’on n’ajoute pas les 49 milliards de dollars d’aide militaire que Washington a envoyée à Kiev, soit 80 fois le montant de l’aide civile, auxquels sont récemment venues se rajouter les bombes à fragmentation qui sont fondamentalement anti-humanitaires. En d’autres termes, l’année dernière, l’Ukraine a obtenu 13% d’aide humanitaire de plus que le Soudan, mais 93 fois plus d’aide au totale, si l’on compte le soutien à la guerre.

Et les Etats-Unis ne sont pas les seuls. Le monde entier traîne lamentablement pour répondre à la tragédie humanitaire du Soudan. William Carter, du Conseil norvégien des réfugiés, a récemment déploré : « Je n’ai pas vu cette situation être traitée avec urgence. Il ne s’agit pas ici d’ignorance, mais bien d’apathie. » Il est admis que les conditions au Soudan et au Tchad rendent la livraison de l’aide difficile, mais Carter souligne que les puissances occidentales « ne souhaitent pas se mouiller ».

Les civils tenus à l’écart, les généraux choyés

Washington assiste massivement l’Ukraine depuis que la guerre y a commencé. En comparaison, ce qui a été fait dans les mois amenant jusqu’à l’actuel conflit soudanais était non seulement inefficace, mais cela a peut-être même rendu la guerre plus probable.

Quelques éléments de contexte : il y a quatre ans, un soulèvement populaire a renversé Omar Al-Bashir, le président autocrate de longue date du pays. Un Conseil souverain a été formé pour négocier une transition vers la démocratie. Susan Page, qui a exercé en tant que première ambassadrice américaine de la République du Sud-Soudan, a écrit que le terme de « gouvernement de transition mené par des civils » pour désigner ce conseil était « toujours un peu comme une feuille de vigne » dans la mesure où on y compte plus d’officiers militaires que de civils. La transition était même menée par des officiers militaires, y compris les deux hommes qui commandent les forces à présent engagées dans la bataille, à savoir le général Abdel-Fattah Burhan, chef de l’armée soudanaise, et le général Mohamed Hamdan, qui dirige le groupe paramilitaire RSF.

Après deux ans d’obstruction au travail du Conseil souverain, cet étrange duo a rejoint les forces du coup d’Etat d’Octobre 2021 et a pris le contrôle du Soudan. Les négociations vers une transition démocratique, sous la médiation des Etats-Unis, du Royaume-Uni, des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie saoudite, se sont cependant poursuivies pendant encore 18 mois, tandis que ces généraux continuaient à faire obstruction. Selon Chris Coon, sénateur démocrate du Delaware, les généraux se sont même livrés purement et simplement à de l’extorsion, laissant entendre que s’ils n’obtenaient pas un soutien total des Occidentaux, ils créeraient une nouvelle crise migratoire en Europe, en expulsant des centaines de milliers de leurs compatriotes soudanais, et en les envoyant vers le nord. Toutefois, en Février dernier, avec l’enlisement des négociations militaro-civiles, Coons demeurait optimiste, écrivant :

« Le peuple soudanais […] ne recule pas lorsqu’il s’agit de défendre ses acquis politiques. Même face à des tueries incessantes, de la violence sexuelle, et des arrestations par le régime, un mouvement national de grande ampleur prodémocratie à l’échelle du pays a tenu pendant des mois des manifestations de rue non violentes. La détermination que ces milliers de gens ont montrée, alors qu’ils mettent en péril leurs vies face à des forces de sécurité lourdement armées, devrait servir à rappeler au monde entier à quel point la démocratie est véritablement précieuse. »

Coons a exhorté l’administration Biden à soutenir le mouvement pro-démocratique en imposant des sanctions qui frapperaient durement les chefs militaires tout en épargnant la société civile : « Un ensemble moderne et complet de sanctions à l’encontre des putschistes et de leurs réseaux perturbera les sources de revenus des militaires et leur emprise sur le pouvoir, ouvrant ainsi la voie au développement du mouvement démocratique naissant de la nation. » Comme on peut le constater douloureusement aujourd’hui, Biden n’a pas suivi les conseils de Coons et, six semaines plus tard, les fusillades ont commencé.

Dans un article publié peu de temps après le déclenchement des combats, Edward Wong et trois collègues du New York Times ont rapporté que certaines personnes ayant pris part aux négociations leur ont dit que « l’administration Biden a donné la priorité à la collaboration avec les deux généraux rivaux, plutôt que de donner du pouvoir aux dirigeants civils », même après qu’ils aient pris le pouvoir à la suite de ce coup d’Etat. Un conseiller très haut placé du gouvernement a assuré au Times que les diplomates de haut rang américains « avaient fait l’erreur de choyer les généraux, d’accepter leurs demandes irrationnelles, et de les traiter comme des acteurs politiques à part entière. Cela a nourri leur soif de pouvoir et leur sentiment de légitimité. »

Une pièce essentielle du puzzle

L’indifférence générale des États-Unis et d’autres pays riches à l’égard du peuple soudanais contraste fortement avec l’intérêt géopolitique intense que certaines puissances régionales portent au Soudan. Mohammad Salami, de l’International Institute for Global Strategic Analysis, observe que les alliés de Washington dans le golfe Persique ont de grands projets pour le Soudan, en raison de l’importance stratégique de son littoral sur la mer Rouge, de sa richesse en ressources minérales et de son potentiel en matière de tourisme et de production agricole. (On ne peut s’empêcher de se demander s’ils prennent en compte le fait que son agriculture pourrait, à l’avenir, être mise à mal par le changement climatique). En ce qui concerne les perspectives, Salami écrit : « Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont des projets à long terme pour l’Afrique, et pour le Soudan, qui en est leur porte d’entrée. »

Jusqu’au début du récent chaos, le Soudan était également une porte d’entrée pour les réfugiés d’Asie, du Moyen-Orient et d’autres régions d’Afrique. Moins de trois semaines après le début du conflit au Soudan, la chroniqueuse de MSNBC Nayyera Haq a fait remarquer que bon nombre des personnes qui fuyaient alors le pays étaient en fait des réfugiés récurrents, ayant fui des conflits antérieurs en Syrie, au Yémen et au Myanmar, entre autres. Alors que les diplomates occidentaux et le personnel des ambassades de Khartoum se ruaient pour sortir (en écho à Kaboul et à Kandahar il y a deux étés !), Nayyera Haq a conclu :

« Le Soudan, autrefois considéré comme une nation lointaine, est désormais une pièce essentielle du puzzle à notre époque où les économies mondiales se livrent à une compétition entre grandes puissances. Tandis que les frontières continuent de se brouiller en raison de la technologie et du changement climatique, les migrations forcées sont de plus en plus habituelles : des millions de gens fuient vers le nord ; d’Amérique Latine vers les Etats-Unis, de la Syrie vers l’Europe, et maintenant à travers l’Afrique de l’Est. Mais, les mêmes pays désireux d’extraire du pétrole et des minerais d’Afrique sont prompts à fermer leurs portes, ne se préoccupant que de leurs propres intérêts alors que le Soudan sombre dans le chaos. »

En effet, le Soudan est riche en ressources minérales qui se déclinent au long de l’alphabet : aluminium, chrome, cobalt, fer, manganèse, nickel, terres rares, argent et zinc. Tous ces éléments sont importants pour l’industrie mondiale des énergies renouvelables et des batteries. Mais la plus grande source de richesse du Soudan repose sur ses gisements d’or. L’industrie d’extraction d’or est largement la propriété d’une co-entreprise russo-soudanaise, dont le siège social se trouve dans le Nord-Est du pays. Les richesses qu’elle a générées n’ont pas bénéficié aux Soudanais. En réalité, avant le récent chaos, elles ont été divisées entre le régime militaire, le gouvernement russe, et nul autre que le très connu seigneur de guerre du groupe Wagner Evgeni Prigojine, qui dirigeait cette entreprise d’extraction et de traitement de l’or depuis 2017. Et Wagner étant Wagner, selon le département du Trésor Américain, ils ont aussi désormais pris parti dans la guerre du Soudan, en fournissant des missiles sol-air aux forces paramilitaires du groupe RSF.

Des victimes non dignes d’intérêt

Le peu d’attention accordée aux victimes civiles du conflit soudanais comparée à celle accordée aux civils ukrainiens amène à l’esprit le contraste entre les victimes « dignes d’intérêt » et celles « non dignes d’intérêt » décrites par Edward Herman et Noam Chomsky dans leur livre de 1988 La fabrique du consentement. Ils ont mis en perspective l’importante couverture médiatiaque concernant le meurtre en 1984 d’un prêtre polonais Jerzy Popieluszko, pendant la guerre froide, avec l’absence de cette même couverture médiatique, lorsque plus de deux douzaines de prêtres et d’autres religieux ont été massacrés par le gouvernement et des escadrons de la mort au Salvador et au Guatemala durant ces mêmes années. Assassiné par des agents du gouvernement communiste, Popieluszko a été considéré comme digne d’intérêt par les médias américains de l’époque, tandis que ses homologues massacrés par des gouvernements d’Amérique Centrale alliés des Etats-Unis ne l’étaient pas. De la même manière, des Européens blancs maintenant tués, blessés ou devenus sans-abris à cause des troupes russes sont des victimes qui requièrent l’attention des médias, tandis que les Soudanais confrontés à des destins similaires non.

Pour être tout à fait juste, le précédent conflit terrible qui s’est emparé de la région du Darfour de 2003 à 2008 a bien reçu une importante couverture médiatique dans les médias occidentaux grâce à la convergence de circonstances inhabituelles. La première d’entre elles étant : le conflit a reçu une attention accrue de célébrités de l’époque, parmi lesquelles Angelina Jolie, George Clooney, Lady Gaga et Mia Farrow. Le soulèvement médiatique du Soudan il y a quinze ans, était, cependant, une exception aux règles de notre monde. Aujourd’hui, tant ces dernières que les médias semblent pris d’une sorte de lassitude compassionnelle.

Bien évidemment, comme la plupart des Américains, nous ne prêtions aucune attention aux développements au Soudan avant que les combats ne commencent – et avant que nous n’apprenions que notre propre famille était en danger. Maintenant, quel choix avons-nous si ce n’est de nous tenir au courant des derniers développements ?

Pendant des semaines, nos familles sont restées dans une zone d’ombre, essayant d’atteindre l’Egypte. Certaines étaient déjà à Djeddah en Arabie saoudite, mais se trouvaient coincées là-bas. D’autres avaient réussi à atteindre Addis Abeba en Ethiopie. C’est alors que nous avons pu établir un contact, et elles ont reconnu auprès de nous qu’elles étaient « mieux loties que la plupart », ce qui voulait dire qu’elles n’étaient pas coincées dans une zone de guerre meurtrière sous des températures de 43° celsius, sans passeport, ni électricité ou eau courante, et qu’elles n’étaient pas, à la différence de nombreux soudanais, piégées dans des camps sordides de refugiés.

Ce n’est qu’il y a peu que nous avons appris qu’elles étaient arrivées saines et sauves en Egypte. A Khartoum, elles dirigeaient une petite école, et elles retrouvent maintenant espoir, si elles parviennent à passer au travers de la bureaucratie du Caire : « L’année prochaine, Inch’Allah, nous pourrons démarrer notre école ici, si nous sommes toujours ici et fuyant toujours la guerre. » Leurs avenir a en effet été déterminé par la guerre et il est difficile à imaginer. Comme le dit un de sesmembres : « Rien ne semble devoir se régler de sitôt au Soudan. »

Malheureusement, leur analyse ne semble que trop exacte. Depuis avril, au moins dix cessez-le-feu entre l’armée et cette organisation paramilitaire ont été rompus plus ou moins instantanément. À la mi-juillet, les dirigeants des six pays limitrophes du Soudan se sont réunis, afin d’élaborer, selon les termes ronflants du président égyptien Abdel Fattah el-Sissi « un plan d’action opérationnel pour parvenir à une solution globale à la crise soudanaise. »

Pourtant, sans surprise, aucun plan de la sorte n’a encore émergé. Etant donné les ressources et la centralité géographique du Soudan, un ensemble de pays plus riches et plus puissants en veulent tous une part, mais aucun de ces plans ne tient compte des victimes de la guerre. Pour ne rien arranger, dans cette guerre (comme dans d’autres à venir), le dérèglement climatique sera un multiplicateur de menaces. Pire encore, tant que nos médias refuseront de voir le conflit soudanais, ou, plus important encore, à considérer les Soudanais comme dignes de reportages détaillés, les réalités de la guerre en cours là-bas continueront à se situer quelque part au delà de l’horizon.

Copyright 2023 Priti Gulati Cox et Stan Cox

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Priti Gulati Cox, (@PritiGCox), une habitué de TomDispatch, est artiste et écrivaine. Son travail paraît dans Countercurrents, CounterPunch, Salon, Truthout, Common Dreams, the Nation, AlterNet, et d’autrese. Pour suivre son travail, visitez occupiedplanet.com.

Stan Cox, un habitué de TomDispatch, est l’auteur de The Path to a Livable Future: A New Politics to Fight Climate Change, Racism, and the Next Pandemic (La voie vers un avenir vivable : une nouvelle politique pour lutter contre le changement climatique, le racisme et la prochaine pandémie), The Green New Deal and Beyond: Ending the Climate Emergency While We Still Can (Le nouveau pacte vert et au-delà : mettre fin à l’urgence climatique tant que nous le pouvons), et la série actuelle In Real Time climate (Le climat en temps réel) chez City Lights Books. Retrouvez-le sur Twitter à @CoxStan.


Source : Tom Dispatch, Priti Gulati Cox et Stan Cox, 27-07-2023    Traduit par les lecteurs du site Les-Crises


 

       Soudan – Cliquer sur l’image pour voir la vidéo –                                Allocution de Abdel-Fattah AlBurhan Abdelrahman Al-Burhan, Président du Conseil souverain de transition de la République du Soudan

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo                                                  Allocution de Salva Kiir Mayardit, Président de la République du Soudan du Sud

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