par Abdelkrim Zerzouri
Mais, avant d’aller chercher ce sens d’humanisme et de civilisation chez des responsables politiques européens plutôt préoccupés par les mandats électoraux, on doit entendre ce qu’en pensent des responsables politiques africains de cette vague migratoire qui submerge les côtes sud de l’Europe. A partir de la tribune onusienne, le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a ouvertement dénoncé les « pillages » et l' »impérialisme occidental » en Afrique comme principale cause de l’afflux des migrants en Europe. « Cette escalade de la crise des migrants est l’une des conséquences effroyables des pillages des ressources naturelles des pays, rendus pauvres par l’esclavage, la colonisation et l’impérialisme occidental, le terrorisme et les conflits armés internes, souvent ouverts sur fond de visées hégémoniques, des tensions géopolitiques et géostratégiques entre les grandes puissances mondiales », a-t-il accusé. On récolte ce qu’on sème ?