par The Cradle
Washington augmente discrètement son aide militaire à Israël, a rapporté Bloomberg le 15 novembre, citant un document du département américain de la Défense.
Un document intitulé «Israel Senior Leader requests», datant de la fin du mois d’octobre, énumère les armes qu’Israël a réclamées pour la guerre qu’il mène actuellement contre la résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
La liste comprend «davantage de missiles guidés par laser pour sa flotte de canons Apache, ainsi que des obus de 155 mm, des dispositifs de vision nocturne, des munitions de destruction de bunkers et de nouveaux véhicules militaires (…) allant au-delà de la fourniture bien connue d’intercepteurs Dôme de fer et de bombes intelligentes de la société Boeing».
Selon Bloomberg, l’arsenal américain disponible est déjà expédié, tandis que le département de la Défense s’efforce d’en mettre d’autres à disposition à partir de stocks situés aux États-Unis et en Europe.
Fin octobre, 36 000 cartouches de canon de 30 mm, 1800 munitions M141 pour la destruction des bunkers et un minimum de 3500 dispositifs d’armement nocturne ont été livrés à Israël, selon le document cité par Bloomberg.
Le département de la Défense «utilise plusieurs moyens – des stocks internes aux canaux de l’industrie américaine – pour s’assurer qu’Israël a les moyens de se défendre», a déclaré le Pentagone dans un communiqué.
«Cette aide à la sécurité continue d’arriver presque quotidiennement», ajoute-t-il.
Les médias israéliens ont rapporté la semaine dernière que Tel-Aviv avait reçu un cargo transportant environ 2500 tonnes d’équipement militaire, et que plus de 120 avions et plusieurs navires avaient livré plus de 7000 tonnes d’armes à Israël.
Les États-Unis ont déployé près d’une douzaine de navires de guerre et des centaines de soldats en Asie occidentale pour soutenir les efforts de guerre d’Israël.
L’augmentation de l’aide militaire intervient alors que Washington continue d’être sous le feu des critiques pour sa complicité dans les crimes de guerre israéliens à Gaza.
Le 13 novembre, un groupe de défense des droits basé à New York, le Center for Constitutional Rights (CCR), a intenté une action en justice contre le président américain Joe Biden et deux membres de son cabinet pour avoir «aidé et encouragé» le génocide en cours à Gaza.
Depuis le 7 octobre, les frappes aériennes israéliennes ont tué plus de 11 300 personnes, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants.
Les responsables du gouvernement Biden réitèrent leurs «mises en garde à Israël contre les pertes civiles dans la bande de Gaza», écrit Bloomberg.
«La Maison-Blanche est de plus en plus irritée par le déroulement de la guerre d’Israël contre le Hamas, alors que le nombre de victimes civiles augmente et que les appels de l’administration restent lettre morte, creusant ainsi un fossé entre les proches alliés», indique un autre reportage de Bloomberg daté du 15 novembre.
«Les fonctionnaires de l’administration ont ce qu’ils décrivent comme des échanges de plus en plus difficiles avec leurs homologues israéliens, alors que les États-Unis tentent de façonner le conflit – et qu’Israël les ignore».
Malgré cela, les États-Unis continuent d’apporter un soutien politique et militaire inconditionnel à Israël.
Le 14 novembre, la Maison-Blanche a officiellement soutenu les affirmations infondées d’Israël selon lesquelles le Hamas dirige un centre de commandement sous l’hôpital Al-Shifa de Gaza. Israël a assiégé l’établissement tout en continuant à bombarder ses environs.
Mercredi matin, les troupes israéliennes ont lancé un violent assaut sur Al-Shifa, prenant d’assaut l’établissement. Le Hamas a accusé les États-Unis d’avoir «donné leur feu vert» à l’attaque israélienne contre l’hôpital.
source : The Cradle via Mondialisation
Tsahal s’empare fièrement de l’hôpital Al-Shifa : Ils ont vaincu des médecins, des blessés et des bébés
par Yoann
L’armée israélienne poursuit sa progression et a planté son drapeau sur l’hôpital Al-Shifa, censé abriter 300 combattants du Hamas dans d’innombrables tunnels.
Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, l’armée «la plus morale du monde» a :
- installé des caméras de reconnaissance faciale et des portails électriques dans la cour de l’hôpital.
- perquisitionné ses bâtiments de radiologie, de chirurgie et d’urgence.
- interrogé des médecins, des patients et des personnes déplacées pendant plusieurs heures. Certains ont été soumis à des fouilles à nu et un certain nombre de personnes ont ensuite été arrêtées.
- fait exploser un entrepôt de médicaments et de matériel médical.
- détruit une partie de l’entrée sud de l’hôpital.
«Des soldats de l’occupation israélienne ont agressé des personnes malades, blessées et déplacées. Les forces d’occupation israéliennes ont également attaqué plusieurs membres du personnel médical et infirmier à l’intérieur de l’hôpital Al-Shifa. Ils les ont forcés à se déshabiller, les ont insultés et maudits. Ils ont demandé au personnel médical de quitter leurs postes pour les interroger sous la menace d’armes» – Déclaration d’un responsable à Gaza : selon le bureau de presse du gouvernement de Gaza.
On attend maintenant que Tsahal nous montre les combattants du Hamas capturés, ainsi que les armes récupérées…
source : Le Média en 4-4-2
Génocide à Gaza : L’hôpital Al Shifa transformé en fosse commune!
L’armée d’occupation nazie poursuit sans relâche son massacre massif des populations civiles, principalement les femmes et les enfants. Un bilan sommaire, daté de ce lundi-soir fait état de pas moins de 11.240 martyrs, dont 3.130 femmes et 4.630 enfant. Plus de 3.500 autres demeurent encore sous le décombres. Ce bilan est toutefois très éloigné de la réalité, attendu que les hôpitaux et les services de santé de Gaza ont tous été pulvérisés et réduits en ruines. Ils n’ont plus aucune capacité technique d’entretenir régulièrement cette comptabilité macabre. La situation est notamment particulièrement catastrophique à l’hôpital al-Chifa, le plus grand complexe hospitalier du territoire palestinien, désormais assiégé par les chars israéliens des forces d’occupation nazies. Mohammed Abou Salmiya, le directeur de l’hôpital, va droit au but dans une courte et poignante déclaration : « Désormais, alors que tout est tombé en panne, on ne peut plus parler de centre hospitalier. Ce ne sont plus que des murs à l’intérieur desquels les gens meurent, faute de soins. Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune. Depuis ce matin, à cause du manque d’oxygène, sept personnes sont décédées : trois d’entre elles étaient en soins intensifs, et une autre en salle d’opération. Chaque instant, chaque minute, risque d’augmenter le nombre de décès. Notre personnel médical est désormais totalement incapable de fournir le moindre soin aux patients, à aucun blessé, à aucun enfant, pour quoi que ce soit. L’hôpital al-Chifa est maintenant sans électricité, sans eau et sans oxygène. Actuellement, une fillette souffrant d’une maladie cardiaque lutte chaque instant contre la mort parce que nous n’avons plus de quoi lui assurer de l’oxygène. Je l’ai vue de mes propres yeux, si nous avions encore Internet, j’aurais envoyé les vidéos de cette fillette au monde entier. Tout est à l’arrêt, même la banque de sang de l’hôpital ne fonctionne plus. Aucun blessé ou malade ayant besoin de sang ne peut plus en recevoir ».
Cet hôpital assiégé sous le fallacieux prétexte que les combattants du Hamas s’en serviraient comme base de repli et de combat, est devenu le future des civils venus y chercher refuge et soins. Dr Youcef Abu Bakr, représentant du mouvement Hamas en Algérie, est formel : « nous avons demandé aux agents de l’ONU d’y venir enquêter pour démentir les mensongères accusations de l’armée sioniste. Cette dernière refuse d’entendre quoi que ce soit. Elle tue aveuglément tout le monde. Y compris nos prisonniers, qu’elle prétend vouloir libérer. Nous avons proposé une trêve pour permettre des échanges de prisonniers, donnant la priorité à nos femmes et enfants se trouvant dans les geôles des forces d’occupation, mais en vain. Seule compte pour cette armée barbare les massacres de masse, et les punitions collectives de nos populations civiles./
Kamel Zaidi