L’État sioniste crée de faux comptes Twitter pour se dédouaner de ses crimes à Ghaza

Amira SOLTANE

À côté des médias classiques, l’État sioniste a créé des réseaux sociaux pour semer la confusion dans les médias. Au lendemain de l’explosion d’un hôpital à Ghaza, mardi, la désinformation sur les responsabilités a inondé les médias sociaux. L’explosion a secoué l’hôpital baptiste al-Ahli dans la ville de Ghaza, tuant des centaines de civils, selon le ministère de la Santé de Ghaza.

Les responsables de Ghaza ont déclaré que cela avait été causé par une frappe aérienne israélienne, tandis qu’Israël a imputé un raté de tir de roquette au Jihad islamique palestinien, un autre groupe militant local puissant. Sur les réseaux sociaux, la confusion s’est ensuivie lorsque de faux comptes se faisant passer pour des journalistes et des représentants du gouvernement ont commencé à apparaître sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter.

Un tweet d’une soi-disant journaliste appelée Farida Khan, qui prétend travailler pour la chaîne de télévision Al-Jazeera, a affirmé dans un message désormais supprimé qu’elle avait été témoin d’un raté de tir d’une roquette du Hamas frappant l’hôpital. Sauf qu’aucune Farida Khan ne travaille pour Al-Jazeera. Le média a publié une déclaration affirmant que ce compte revendiquait faussement son affiliation, mais n’avait aucun lien avec Al-Jazeera, ses opinions ou son contenu.
Comme l’ont souligné de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux, le compte a été créé en septembre 2023 et avait jusqu’alors publié des articles sur la politique indienne et le cricket avant de soudainement commencer à tweeter sur Ghaza.

Un autre faux compte qui a semé beaucoup de confusion est celui se faisant passer pour les Forces de défense israéliennes (FDI). Le tweet disait: «En raison d’un manque d’équipement et de personnel, nous avons décidé de bombarder l’hôpital pour leur donner la mort par euthanasie.» Bien qu’il soit difficile d’imaginer un compte officiel utilisant un tel langage, le message a été massivement partagé. Cependant, un journaliste de la BBC a noté que la photo de profil utilisée sur X ne correspondait pas au logo officiel.

D’autres vidéos obsolètes se sont répandues pour accuser l’explosion. Les partisans d’Israël en ligne ont partagé des séquences vidéo, croyant que c’était la preuve qu’une roquette de Ghaza s’est écrasée sur l’hôpital. Mais comme l’a souligné un autre journaliste de la BBC, cette vidéo date en réalité de 2022, elle n’a donc aucun rapport avec l’explosion survenue mardi à Ghaza.

Mercredi, Tsahal a publié un enregistrement de ce qu’elle dit être une conversation interceptée entre deux militants du Hamas reconnaissant que l’hôpital a été touché par un projectile tiré par le Jihad islamique palestinien.
Cependant, il n’est pas possible de vérifier de manière indépendante cette affirmation. Dans un communiqué, le Jihad islamique palestinien a nié toute implication et a imputé l’explosion à Israël.


        Sionisme + israëlisme = le nouveau racisme Occidental

                                               par Belkacem Ahcène-Djaballah

Je me souviens, durant des vacances d’été à Annaba, encore écolier, nous logions, au début des années 50, mon père, mes frères (travailleurs migrants au sein de leur propre pays) et moi dans un deux-pièces d’une «Dar Sbitar» de «La Colonne» propriété d’une dame de confession juive plus que sympathique et très proche des familles «indigènes» hébergées. Je me souviens, à la fin des années 50, en pleine guerre de libération nationale, en classe de seconde (lycée St Augustin de Annaba), on avait un camarade de confession juive qui était inscrit en classe d’»arabe parlé» et il était le plus grand ami de tous «nous autres» … les «ratons».

Je me souviens, durant la même période, que pour aller au lycée, on devait traverser tout le quartier juif de «la Colonne», et ce, sans problème. Alors qu’aller jusqu’au Cours Bertagna, au centre-ville (aujourd’hui et depuis 62, Cours de la Révolution), le risque était très grand sinon de se faire lyncher par des groupes de pieds-noirs, du moins voire la «fouille du cartable» par les Unités territoriales (milices européennes) ou les paras.

Je me souviens qu’étudiant à l’Ecole nationale supérieure de journalisme en 64, on avait un prof de «Techniques rédactionnelles», journaliste à l’APS et animateur d’une fameuse émission de jazz à la Chaîne internationale (aujourd’hui chaîne deux). Peu à peu, il était devenu un ami, un frère… comme tous ceux, juifs d’Algérie, qui ont combattu au sein de l’ALN (comme Pierre Ghenassia, dit «Pierrot» ou «El Hadj», un jeune de confession juive mort les armes à la main à l’âge de 17 ans (Voir in www.almanach-dz.com/histoire/personnalités) pour que l’Algérie soit indépendante et fraternelle, au-delà même des confessions (Voir in www.almanach-dz.com/histoire/guerre de libération nationale… la «lettre du FLN adressée à la communauté israélite d’Algérie, le 1er octobre 1956. Lettre à laquelle, avant-hier, Gisèle Halimi, notre «Kahina» contemporaine… et hier Roger Hanin, aujourd’hui inhumé à Alger auprès de son père ont répondu présents et bien d’autres comme Timsit, Jean Daniel…).

Mais j’ai appris, aussi, par la suite, que l’Etat français avait tout fait pour briser les chaînes séculaires de l’harmonie interconfessionnelle avec un décret pernicieux (Crémieux)… et que les agents infiltrés du Mossad (services secrets de l’entité sioniste), avaient tout fait pour «remonter» contre les «Arabes», les juifs d’Algérie (dont, dit-on, l’assassinat de Cheikh Raymond, un maître du malouf, à Constantine) contre l’idée d’une Algérie indépendante et pour ramener en Palestine occupée le maximum de populations.

Ceci dit pour la seule Algérie où tout a été fait par les sionistes, aidés en cela par les «Ultras» de confession chrétienne et leurs harkis qui, pourtant, leur ont «fait voir de toutes les couleurs» durant la Seconde Guerre mondiale (lire pour cela l’ouvrage de Jacques Attali, «L’année des dupes», Ed. Fayard, Paris 2019. L’introduction est présentée in www.almanach-dz.com/histoire/bibliotheque dalmanach) et par quelques juifs devenus radicaux puis OAS comme un certain Enrico Macias. Ailleurs, ce fut bien pire, que ce soit en Allemagne nazie ou en France en majorité vichyste et «collabo». Tout cela, un seul objectif : occuper la terre palestinienne, toute la terre, chasser les occupants historiques vrais, avec l’aide financière, militaire et politique des diasporas juives, tout particulièrement celles bien installées aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne qui n’ont pas manqué de bien profiter de l’»occasion» en matière d’investissement et d’écoulement d’armes. On a vu cette approche sanglante et meurtrière plus terroriste que guerrière déjà «essayée» en Europe par les nazis et leurs «amis» français, par les Allemands avec les Hereros en Namibie, par les Français en Algérie, par les Américains au Vietnam et en Irak, et bien avant, entre autres, avec les Osages de l’Oklahoma (sujet d’un film récent de Martin Scorsese). En fait, les Israéliens sionistes ont de qui tenir et, grands manipulateurs, protégés par le mythe sacralisé mais mystificateur de l’»holocauste», ils ont réussi à s’approprier et à «retourner» bien des concepts (ex: «résistance» devenu «terrorisme», «anti-sionisme» devenu «anti-sémitisme», «anti-sémitisme» devenu «anti-Israël», «israëlophobie» devenu «judéophobie»…) à leur profit, écartant tout débat sur les causes pour ne se centrer que sur les seuls effets les arrangeant, à travers de grands médias, de journalistes, d’animateurs et d’experts «compréhensifs». Avec une droite et extrême droite au pouvoir, et la complicité d’un certain Occident ultranationaliste, ils sont allés, en Palestine occupée, de plus en plus loin dans leurs folies expansionnistes, racistes et éradicatrices oubliant au passage que les années d’occupation coloniale depuis 1948 (déjà 75 ans pour la Palestine) finiront bien, un jour -en Algérie, cela a duré 130 ans (Namibie, 106 ans / Zimbabwe, 90 ans / Afrique du Sud, 339 ans dont 43 ans d’apartheid conceptualisé / Mozambique, 476 ans / Angola, 400 ans) et pourtant…- dans les «poubelles de l’Histoire».


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