mercredi, 1 mai 2024

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NIGER : les va-t-en guerre auront-ils le dernier mot ?

    MAÂMAR FARAH

 

La situation au Niger est appelée a évoluer dans un sens que ne souhaitent nullement les hommes de paix. Les forces qui ont peur d’un changement qui leur fera perdre leur autorité sur le pays et d’immenses intérêts économiques, sont en train de pousser la chair à canon habituelle à voler en éclats sous le soleil sahélien. 

Manipulation intérieure et divisions : La menace extérieure n’est pas totalement écartée. Le langage ambigu du président nigérian ne laisse aucun doute là-dessus. Parcequ’il sait pertinemment que le pouvoir militaire de Niamey ne reculera pas. Ce pouvoir l’a dit aux « petits » pays qui l’entourent et qui gonflent la poitrine. Il l’a martelé à la première puissance mondiale. Son intransigeance n’est plus à démontrer. 

Il semble bien que cette réticence des Africains à s’entretuer rencontre une terrible pression de la France dont les arrières pensées sont pourtant claires : engager les troupes locales mais intervenir matériellement et technologiquement d’une manière intensive. Refaire ce que fait l’Amérique et l’Otan en Ukraine. « Je t’équipe en renflouant les caisses des copains avec les budgets publics mais je ne me fais tuer à ta place ! »

Cette force extérieure qui tient à l’intervention militaire de la CEDEAO pour résoudre la crise au Niger, ne néglige pas pour autant la manipulation intérieure pour créer des divisions au sein de la population. L’ancien ministre et figure historique de l’ex-rébellion armée, Rhissa Ag Boula, a critiqué violemment les militaires au pouvoir et appelé sa communauté à se soulever contre les nouvelles autorités. Cependant, son appel a été critiqué même au sein de sa propre communauté.

Tensions diplomatiques : La délégation de la CEDEAO a été empêchée d’entrer au Niger pour « des raisons de sécurité », soitdisant. Refus diplomatique. Les nouvelles autorités semblent vouloir affirmer leur position en refusant les négociations et en adoptant des mesures « civiles » telles que la nomination d’un Premier ministre civil.

Partenaires internationaux impliqués : Les États-Unis et la France, qui luttent inefficacement contre les groupes jihadistes dans la région, ont tenté le dialogue, mais le régime issu du coup d’État semble réticent à coopérer avec eux.

Soutien et divisions : Le nouveau régime reçoit un soutien de ses partisans à Niamey, mais en même temps, il fait face à des tensions avec les pays occidentaux et une partie des pays africains qui condamnent le coup d’État. Le Mali et le Burkina Faso, dirigés également par des militaires, affichent leur solidarité avec le Niger et considèrent une intervention militaire de la CEDEAO comme une déclaration de guerre.

Globalement, la situation au Niger semble complexe avec des tensions entre les forces extérieures, les nouvelles autorités, les partenaires internationaux et la population locale. Les enjeux économiques et politiques sont au cœur des préoccupations, avec des débats contradictoires sur la voie à suivre pour résoudre la crise.


Cameroub 24

               Voici pourquoi le Nigeria ne peut pas intervenir militairement au Niger

La FRANCE est dans une position TRES délicate au SAHEL. Sa hiérarchie militaire préfère laisser les AFRICAINS faire le SALE boulot à sa place, redoutant une série de manifestations HOSTILES dans TOUTE l’Afrique où son impopularité ne cesse de croître. Sauf que depuis quelques jours, le Président du Nigeria et Président en exercice de la CEDEAO, BOLA AHMED TINUBU, a changé de fusil d’épaule en privilégiant la voie DIPLOMATIQUE. Contrairement à certains pays « francophones » de la CEDEAO dont les dirigeants sont à la SOLDE de l’ELYSEE, l’écrasante majorité des sénateurs NIGERIANS est FERMEMENT opposée à l’option militaire. Le débat fait RAGE dans les médias locaux. Les sénateurs de 7 Etats du nord du NIGERIA sont montés au créneau pour exprimer leur opposition.

Le nord du NIGERIA est majoritairement peuplé de HAOUSSA, peuple aussi nombreux au NIGER voisin. Or l’armée nigériane est dominée par des officiers supérieurs HAOUSSA, qui ont eux-mêmes battu le RECORD de coups d’Etat en Afrique entre 1966 et 1993.

L’AFRIQUE a été certes balkanisée géographiquement, mais pas CULTURELLEMENT. Les HAOUSSA du NIGERIA comme ceux du NIGER sont sous l’autorité d’un seul chef, MUHAMMADU SA’AD ABUBAKAR, l’émir de SOKOTO. C’est l’un des hommes les plus PUISSANTS du continent qui peut à tout moment changer le cours de l’HISTOIRE. Il a mis en garde le Président BOLA AHMED TINUBU sur une éventuelle intervention de l’armée nigériane au NIGER considéré comme un pays frère.

Les PSEUDOS spécialistes du SAHEL qui défilent sur les plateaux de télévision ignorent COMPLETEMENT cette réalité SOCIO-CULTURELLE parce que leur vision COMMUNE se limite à L’URANIUM et au PETROLE.

La TROISIEME guerre DITE mondiale ne partira certainement pas de l’UKRAINE, mais du NIGER, si jamais l’option d’une intervention militaire se précise. TOUS les potentats FRANCAFRICAINS qui gouvernent les ENCLOS coloniaux africains seront balayés tour à tour par des MILITAIRES. Les révolutions de PALAIS et les coups d’Etat vont s’enchaîner à un tel point qu’aucune organisation sous-régionale ou continentale ne parviendra à éradiquer cette GANGRENE.

Qui vivra verra !


NGOMBULU YA SANGUI YA MINA BANTU LASCONY


*Photo : MUHAMMADU SA’AD ABUBAKAR, émir de Sokoto (Nigeria)


                               La France n’abandonnera pas ses tentatives de reprise de contrôle au Niger

Paris n’abandonnera pas ses tentatives de reprendre le contrôle et l’influence dans les pays du continent africain, sans exclure la voie militaire.

 

Cette opinion a été exprimée par Natalia Tsaïzer, experte du Club de discussion international Valdaï et présidente du conseil d’administration de African Business Initiative Union.

L’expert a attiré l’attention sur le fait qu’à la veille du coup d’État au Niger, les militaires avaient accusé la France et ses alliés de leur intention de lancer une opération militaire pour libérer le président évincé, Mohamed Bazoum. Le dirigeant français Emmanuel Macron a quant à lui promis que Paris donnerait une réponse décisive en cas d’attaques contre ses ressortissants et ses intérêts. Dans le même temps, le Burkina Faso et le Mali, dans une déclaration commune des gouvernements de transition, ont indiqué qu’ils avaient l’intention de considérer toute intervention militaire au Niger comme une déclaration de guerre à leur encontre.

Selon la spécialiste, en dépit d’une telle escalade rhétorique de la part de toutes les parties, il est aujourd’hui très difficile d’évaluer les risques que la situation évolue vers une grande confrontation armée dans la région avec la participation de la France. « Il est aujourd’hui difficile d’évaluer la réalité de la situation, car l’Afrique s’est clairement engagée sur la voie de l’autodétermination. Dans un certain nombre d’États africains, comme nous le voyons, des coups d’État ont lieu. Ainsi, le Mali et le Burkina Faso tentent de se libérer de l’influence des anciens colonisateurs et de décider de leur propre avenir par leurs propres moyens », a déclaré Mme Tsaïzer.

« Par ailleurs, compte tenu de la situation géopolitique générale et du fait que l’Europe est en train de perdre une partie de son contrôle et de son influence sur les États africains, et que le lien entre les États-Unis et l’Europe subsiste en Afrique, nous pouvons évidemment supposer qu’il y aura des tentatives pour reprendre un certain contrôle. Lorsque ces tentatives n’aboutissent pas pacifiquement, elles se feront militairement. Mais il me semble que la situation peut maintenant évoluer de manières inattendues et incertaines », estime l’expert.

TASS


                              Niger : Paris et Washington essayent de déclencher une guerre en Afrique de l’Ouest

L’Occident, avec la France et les États-Unis en tête, essaye de déclencher une guerre totale en Afrique de l’Ouest, en cherchant à obtenir une invasion militaire du Niger par ses voisins.

C’est ce qu’a déclaré l’expert reconnu en politique régionale et l’un des dirigeants du Congrès des progressistes du Nigeria, Adamu Garba.

« L’Occident, avec la France et les États-Unis, essayent d’impliquer la Cédéao dans une guerre totale dans la région », a-t-il noté, relayé par le journal nigérian Daily Post. « Toute intervention militaire au Niger pourrait conduire à cette situation. Le président Bola Tinubu doit faire preuve de courage et résister aux pressions exercées par la France et les États-Unis en faveur d’une action militaire contre le Niger. Nous devons adopter une approche diplomatique, sinon nous aurons nous-mêmes d’autres problèmes et nous perdrons les acquis durement gagnés dans la construction d’un gouvernement démocratique durable. »

Les experts parlent de l’importance du règlement diplomatique

Avant la réunion d’urgence des chefs d’état-major de la Cédéao prévue le 2 août à Abuja, capitale du Nigeria, des experts nigérians appellent la Cédéao à régler la crise du Niger par des moyens diplomatiques. Précédemment, le sommet d’urgence de la Cédéao a exigé que les rebelles qui ont pris le pouvoir au Niger libèrent immédiatement le président Mohamed Bazoum et le rétablissent dans ses fonctions. Dans le cas contraire, la Cédéao a menacé de prendre contre les rebelles « toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger » et n’a pas exclu « le recours à la force ».

Selon l’ancien directeur du Service de sécurité de l’État nigérian, Mike Ejiofor, le président Bola Tinubu s’appuiera davantage sur la diplomatie et la négociation dans son approche de la crise du Niger. « La situation au Niger voisin pourraient avoir un impact négatif sur le Nigeria », a-t-il noté, relayé par le Daily Post. « Les chefs d’État de la Cédéao, que notre président préside, ont donné à la junte sept jours pour renoncer au pouvoir et rétablir un régime démocratique, sinon une action militaire s’ensuivra. Je pense qu’une telle action devrait être bien réfléchie, car si nous condamnons les coups d’État militaires, ils sont provoqués généralement par une mauvaise gestion du pays. »

La France a demandé à l’UE de financer l’évacuation des ressortissants européens du Niger

La France a demandé à avoir recours au mécanisme de protection civile de l’UE pour financer l’évacuation des ressortissants européens du Niger, a fait savoir mercredi la Commission européenne.

« À la suite des événements récents au Niger, la France a demandé de l’assistance par l’intermédiaire du Mécanisme de protection civile de l’UE pour soutenir le rapatriement des citoyens de l’UE au Niger. La France a proposé à présent quatre avions pour les efforts de rapatriement de Niamey à Paris. Deux vols sont déjà arrivés, rapatriant environ 500 personnes. D’autres vols sont en préparation. Le mécanisme financera 75% des coûts de transport », a indiqué la Commission européenne.

Pour rappel, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a annoncé que l’Union européenne avait pris la décision d’évacuer ses ressortissants du Niger. Il a souligné qu’après la fin de l’évacuation, l’UE soutiendrait toutes les mesures de la Cédéao pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.

Un deuxième avion transportant des Français évacués du Niger a atterri en France

Le deuxième avion transportant des Français et des ressortissants d’autres pays évacués du Niger en raison d’une mutinerie militaire a atterri en France, indique un message du ministère français des Affaires étrangères sur Twitter.

« Deux vols sont déjà arrivés en France pour évacuer les ressortissants qui le souhaitaient », a indiqué le ministère des Affaires étrangères. « Plus de 350 Français ont été évacués [du Niger]. »

Le communiqué indique également qu’en plus des citoyens français, les avions français de l’armée de l’air ont transporté des citoyens de Belgique, d’Allemagne, des États-Unis et du Canada.

On a appris précédemment que le premier avion de l’armée de l’air française, un Airbus A330 Phénix, avait atterri à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle dans la nuit de mardi à mercredi, avec 262 personnes à bord, dont 12 enfants.

Selon des informations récentes, environ 600 des 1.200 Français enregistrés par la diplomatie française au Niger ont exprimé le souhait de rentrer en France. Quatre vols sont prévus pour l’évacuation, qui devrait avoir lieu mercredi.

Auparavant, la chaîne BFMTV a noté qu’en plus des Français, environ 800 ressortissants étrangers, dont des ressortissants de la Belgique, de l’Allemagne, de la Grèce, du Danemark et du Luxembourg seraient également évacués.

La France compte achever l’évacuation du Niger avant mercredi midi

Les autorités françaises entendent achever l’évacuation des citoyens du Niger avant mercredi midi, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP).

Pour le moment, quatre vols d’évacuation sont prévus.

Le premier avion, à bord duquel se trouvaient 262 personnes évacuées du Niger, a atterri mercredi matin à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

Selon l’AFP, « 12 enfants évacués figurent parmi les personnes évacuées ».

Le ministère des Affaires étrangères a précisé que des ressortissants du Niger, du Portugal, de la Belgique, de l’Éthiopie et du Liban se trouvaient également à bord de l’avion de l’armée de l’air française Airbus A330 Phenix.

D’après la diplomatie française, 600 Français ont demandé à être évacués depuis le Niger. Paris envisage également d’évacuer 800 citoyens d’autres États, notamment de la Belgique, de la Grèce, du Danemark, du Luxembourg et de l’Allemagne, précise la chaîne BFMTV.

Les autorités françaises envisagent de mener à bout l’évacuation mercredi. L’état-major de l’armée a cependant assuré qu’il n’y avait pas encore de projet de retirer le contingent français du Niger. L’ambassade de France continue de travailler et coordonne l’évacuation qui revêt un caractère volontaire.

Le chef de la diplomatie italienne a exclu une éventuelle ingérence étrangère au Niger

Le ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre italien Antonio Tajani s’est opposé à toute ingérence étrangère européenne au Niger.

« Je crois qu’il faut chercher à rétablir l’ordre démocratique au Niger tout en excluant complètement toute initiative militaire occidentale, qui serait perçue comme une nouvelle colonisation », a indiqué le ministre à la chaîne de télévision Rai News 24.

Il a rappelé qu’un avion de l’armée de l’air italienne avait évacué 87 personnes parmi lesquelles se trouvaient aussi bien des Italiens que des ressortissants étrangers, dont des Américains. Selon lui, jusqu’à 40 citoyens italiens, employés d’organisations non gouvernementales pour la plupart, restent dans ce pays.

Pour rappel, le 26 juillet, un groupe rebelle de militaires nigériens a annoncé à la télévision la destitution du président Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières du pays, l’instauration d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction des activités politiques des partis. Le 28 juillet, ils ont fait savoir que le général Abdourahamane Tchiani était désormais à la tête du pays. Pendant le coup d’État, ce dernier a dirigé la garde présidentielle, dont les unités ont arrêté et détiennent toujours M. Bazoum. En même temps, les autorités militaires ont déclaré qu’en cas d’intervention armée étrangère, elles étaient prêtes à résister et que le chaos et les pertes humaines s’ensuivraient au Niger et dans l’ensemble de la région.

La Cédéao a été créée au printemps 1975. Elle regroupe actuellement quinze États de la région. L’adhésion de trois pays où les militaires ont pris le pouvoir ces dernières années, à savoir le Burkina Faso, la Guinée et le Mali, a été suspendue.

Les dirigeants ouest-africains réunis en sommet extraordinaire le 30 juillet avaient donné une semaine aux rebelles pour rétablir le président déchu Mohamed Bazoum dans ses fonctions en se réservant la possibilité d’un recours à la force.

TASS


 

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