jeudi, 2 mai 2024

Un périple agité de MBS : ce que l’argent ne saurait acheter

c’est le contre-choc pétrolier de 1986, qui a mis l’Algérie en particulier à genoux. Le prix du baril était descendu en dessous de 10 dollars, au point où Kasdi Merbah, Premier ministre de l’époque, a appelé les autorités saoudites pour les rappeler «qu’elles étaient en train de nous enlever le pain de la bouche». Plus tard, ce qui était connu concernant le financement du terrorisme en Algérie, en Syrie et ailleurs par certains pays du Moyen-Orient fait l’objet de témoignages de plus en plus nombreux et de preuves tout aussi irréfutables.

MBS, l’intouchable

D’autres présidents américains auraient dit la même chose de Manuel Noriega,le narco-général-président du Panama de 1983 à 1989,sans oublier, dans la longue liste de racailles ayant enchaîné le continent sud-américain, l’argentin Jorge Rafael Videla (1976-1981) et, bien entendu, le chilien Augusto Pinochet (1974-1990).

Des chefs de partis marocains persistent à vouloir se rendre en Algérie

les deux initiatives lancées séparément par le Parti de la justice et du développement marocain (PJD, Frères musulmans) et le parti de l’Istiqlal, d’obédience nationaliste, en direction de la classe politique algérienne en vue d’entamer des discussions au tour de l’appel du roi Mohammed VI pour l’ouverture d’un dialogue «franc et direct» avec l’Algérie

H. Köhler réunit le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, aujourd’hui : Confrontation entre le Droit international et la vision politique de l’occupant, à Genève

Pour rappel, le Maroc occupe illégalement, depuis 1975, le Sahara occidental et qu’aucun État à travers le monde ne lui reconnaît la souveraineté, sur ce pays, et qu’après la lutte armée, avec le Front Polisario, de 1975 à 1991, les deux parties ont conclu, sous l’égide de l’ONU, un Accord de cessez- le-feu, pour la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, qui ne s’est pas convrétisé à ce jour, depuis que le Maroc ait renié ses engagements.

L’accord sur l’aviation civile UE/Maroc exclut le Sahara Occidental

Pour le juge européen, il y a lieu de comprendre la notion de territoire du Maroc comme « renvoyant à l’espace géographique sur lequel le royaume du Maroc exerce la plénitude des compétences reconnues aux entités souveraines par le droit international, à l’exclusion de tout autre territoire tel celui du Sahara occidental ».